Campouriez [kɑ̃puʁjɛs] est une commune du Pays du Haut Rouergue (création approuvée par arrêté du 11/08/04), elle est située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle fait donc partie de l'ancienne province du Rouergue dont le parler traditionnel est une forme de l'occitan : le dialecte rouergat.
Campouriez | |
![]() Hameau de Bez-Bédène. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène |
Maire Mandat |
Christophe Delmas 2020-2026 |
Code postal | 12140 et 12460 |
Code commune | 12048 |
Démographie | |
Gentilé | Campouriézois |
Population municipale |
345 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ 25″ nord, 2° 36′ 26″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 713 m |
Superficie | 18,38 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubrac et Carladez |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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La commune de Campouriez se trouve au nord du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole de Viadène et vallée du Lot[1].
Elle se situe à 56 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département et à 28 km de Laguiole[3], bureau centralisateur du canton d'Aubrac et Carladez dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Entraygues-sur-Truyère[I 1].
Les communes les plus proches sont[4],[Note 2] : Saint-Hippolyte (2,7 km), Montézic (3,4 km), Saint-Amans-des-Cots (4,2 km), Entraygues-sur-Truyère (5,7 km), Lapeyrugue(15) (6,6 km), Florentin-la-Capelle (6,9 km), Murols (7,6 km), Montsalvy(15) (8,6 km), Le Fel (8,9 km).
![]() |
Saint-Hippolyte | Montézic | ![]() | |
Le Fel | N | Saint-Amans-des-Cots | ||
O Campouriez E | ||||
S | ||||
Entraygues-sur-Truyère | Florentin-la-Capelle |
La commune est drainée par la Truyère, la Selves, le Ruisseau de Gouzou, la Bezombe et le ruisseau du Goutal et par divers petits cours d'eau[5].
La Truyère, d'une longueur totale de 167,2 km, prend sa source dans la commune de Monts-de-Randon (48) et se jette dans le Lot à Entraygues-sur-Truyère, après avoir arrosé 39 communes[6].
Le Goul, d'une longueur totale de 52 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 14 communes[7].
La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[8].
Le Ruisseau de Gouzou, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Amans-des-Cots et se jette dans la Truyère à Saint-Hippolyte, après avoir arrosé 4 communes[9].
Le lac de Couesques est un lac de retenue lié au barrage de Couesques. Il s'étend sur 2,40 km2 et 12 km de longueur. Outre les communes de Campouriez et Saint-Hippolyte, la retenue baigne également quatre autres communes : Brommat et Lacroix-Barrez en rive droite, ainsi que Saint-Gervais et Montézic en rive gauche. Elle est alimentée par la Truyère et son affluent le ruisseau de Gouzou, ainsi que par une trentaine de petits ruisseaux, et sert à alimenter par pompage-turbinage la retenue du barrage de Montézic via la centrale de Montézic[10].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Aurillac, qui se trouve à 29 km à vol d'oiseau de la commune[14], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[15], à 10,2 °C pour 1981-2010[16], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[17].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [19] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[20].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22] :
et au titre de la Directive Oiseaux[22] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Campouriez comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 5],[25], les « Rivières de la Truyère et du Goul » (714,8 ha, couvrant 11 communes dont 9 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[26]) et la « Vallée de la Truyère au barrage de Couesques » (285 ha, couvrant 2 communes du département[27]) et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[25], la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha, qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[28]).
Campouriez est une commune rurale[Note 7],[29]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,1 %), prairies (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), eaux continentales (1,4 %)[31].
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[32].
Le territoire de la commune de Campouriez est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[33],[34].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[36],[37].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[38].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune de Campouriez est classée à risque moyen à élevé[39].
La signification de ce nom est incertaine. On appelle également l'endroit le pays des Coustoubis, les habitants des coteaux de vignes. Situé sur le haut d'une colline, le village offre une vue étendue sur les alentours. Le territoire communal compte de nombreux hameaux : la Vaysse, la Joanie, le Bruel, Nigole, Banhars et surtout Bez-Bédène, site naturel exceptionnel sur un éperon de granit.
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D'azur à trois balances d'or posées 2 et 1, surmontées d'une burelle du même. |
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La commune de Campouriez est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].
Le conseil municipal de Campouriez, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[42] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[44] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,31 %[45]. Christophe Delmas est élu nouveau maire de la commune le [46].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[47]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[48].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1983 | ? | Gérard Laparra | DVD | Agriculteur retraité |
novembre 2018 | mai 2020 | Monique Boiche[49] | Retraitée de la fonction publique | |
mai 2020 | en cours | Christophe Delmas[49],[50] | Technicien | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[52].
En 2019, la commune comptait 345 habitants[Note 9], en diminution de 3,9 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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52 | 1 192 | 964 | 998 | 1 112 | 1 211 | 1 248 | 1 272 | 1 198 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 200 | 1 290 | 1 318 | 1 352 | 1 390 | 1 300 | 1 239 | 1 161 | 1 047 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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1 091 | 1 103 | 973 | 897 | 889 | 814 | 810 | 698 | 590 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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540 | 512 | 500 | 422 | 393 | 398 | 400 | 359 | 346 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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345 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 176 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 352 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 600 €[I 6] (20 640 € dans le département[I 7]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 8] | 6,3 % | 6,1 % | 5,6 % |
Département[I 9] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 179 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (74,9 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 11],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 11]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 142, soit un indicateur de concentration d'emploi de 49,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,2 %[I 12].
Sur ces 142 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
34 établissements[Note 12] sont implantés à Campouriez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 34 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 14,7 % | (17,7 %) |
Construction | 13 | 38,2 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 26,5 % | (27,5 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 8,8 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 5,9 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 1 | 2,9 % | (7,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,2 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 34 entreprises implantées à Campouriez), contre 13 % au niveau départemental[I 16].
La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 43 | 36 | 22 | 16 |
SAU[Note 15] (ha) | 893 | 807 | 660 | 729 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 36 en 2000 puis à 22 en 2010[57] et enfin à 16 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 893 ha en 1988 à 729 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 46 ha[57].
À Campouriez même se trouve l'église Saint-Clair qui date du XVe siècle. En face a été érigée en 1860 la statue en fonte de Notre-Dame des vignes afin de conjurer l'épidémie de phylloxéra qui ravageait les cultures de vigne.
Bez-Bédène constitue un site naturel remarquable, entouré de falaises de granit rose. Saint Gausbert y fonda au XIe siècle un ermitage. Le nom de Bez-Bédène provient des bois de bouleaux (beç en occitan) qui couvraient cette "presqu’île" rocheuse. « Bédène » qui est à l'origine de « Viadène », fait référence à la dixième voie romaine qui passait à proximité, mais c'est une explication très aventurée et on ne voit pas le rapport avec les bouleaux.
Le hameau est bâti sur un éperon rocheux dominant la Selves. Son église romane du XIIe siècle possède un clocher-peigne et abrite une statue en bois de saint Gausbert du XIVe siècle ainsi qu'un retable du XVIIIe siècle représentant les mystères du rosaire. À l'extrémité du site se dresse une pierre branlante. À proximité se trouve un pont daté de 1329, fait d'une seule arche, qui enjambe la Selves.
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