Saint-Amans-des-Cots (Sant Amanç en occitan) est une commune française à 738 m d'altitude, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.
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Saint-Amans-des-Cots | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène |
Maire Mandat |
Christian Cagnac 2020-2026 |
Code postal | 12460 |
Code commune | 12209 |
Démographie | |
Gentilé | Viadénois |
Population municipale |
749 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 41′ nord, 2° 40′ est |
Altitude | Min. 355 m Max. 882 m |
Superficie | 41,51 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubrac et Carladez |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Ses habitants et habitantes se nomment les Viadénois et Viadénoises.
Commune du Massif central située sur le plateau de la Viadène, aux confins nord-ouest du département de l'Aveyron. Elle s'intégre dans le territoire du parc naturel régional de l'Aubrac dont la création a été publiée au Journal Officiel le .
Saint-Amans-des-Cots est limitrophe de sept autres communes.
Montézic | Saint-Symphorien-de-Thénières | |
Campouriez | ![]() |
Huparlac Soulages-Bonneval |
Florentin-la-Capelle | Montpeyroux |
La superficie de la commune est de 4 151 hectares ; son altitude varie de 355 à 882 mètres[2].
Le plateau de la Viadène culmine entre 700 et 900 mètres et offre de vastes pâturages où l'élevage bovin prédomine. En quelques kilomètres, le paysage se modifie pour donner une vue d'ensemble de plus en plus pittoresque, l'altitude passant rapidement de 600 à 200 mètres. On rejoint ainsi le Pays des Côtes, dit « Pays Coustoubi », où croissent châtaigniers, vignes et arbres fruitiers.
Accès avec les routes départementales D 97 et D 34.
La commune est drainée par la Selves, le Selvet, le Ruisseau de Gouzou, la Bezombe, le ruisseau de la Plane, le ruisseau de la Roque, le ruisseau de Saint-Juéry, le ruisseau des Vergnes, le ruisseau du Goutal et par divers petits cours d'eau[3].
La Selves, d'une longueur totale de 44,5 km, prend sa source dans la commune de Laguiole et se jette dans la Truyère à Campouriez, après avoir arrosé 7 communes[4].
Le Selvet, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune d'Argences en Aubrac et se jette dans la Selves à Florentin-la-Capelle, après avoir arrosé 5 communes[5].
Le Ruisseau de Gouzou, d'une longueur totale de 11,1 km, prend sa source dans la commune de Saint-Amans-des-Cots et se jette dans la Truyère à Saint-Hippolyte, après avoir arrosé 4 communes[6].
Le lac de Maury complète le réseau hydrographique. Situé à 586 mètres d'altitude, sur la limite séparative des communes de Florentin-la-Capelle et de Saint-Amans-des-Cots, il s'agit d'un lac artificiel français, créé par le barrage de Maury[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Aurillac, qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau de la commune[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [16] et d'une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[17] ,[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Saint-Amans-des-Cots comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[22], les « Tourbières de la Fonvergne et mezeyrac » (14,9 ha), couvrant 3 communes du département[23] , et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[22], la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[24].
Saint-Amans-des-Cots est une commune rurale[Note 5],[25]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,3 %), forêts (22,2 %), prairies (19,1 %), eaux continentales (2,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[27].
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[28].
Le territoire de la commune de Saint-Amans-des-Cots est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[29],[30].
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[31].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Sur le département de l’Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[33].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Amans-des-Cots est classée à risque moyen à élevé[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].
Selon les linguistes, le mot « Viadène » est composé de la racine « via » signifiant « route » et du suffixe « dene » se traduisant par « dixième ». Il s'agit semblablement d'une voie romaine avec routes empierrées et ponts romains, devenue chemin de Saint-Jacques de Compostelle - reliant le Puy-en-Velay à la Galice - avec croix et ponts « romieu » (« pèlerin » en occitan). Nous retrouvons les traces d'une voie romaine du côté de Bez-Bédène et Campouriez.
Saint-Amans-des-Cots absorbe en 1833 une partie de l'ancienne commune d'Authun[37].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[38],[39].
Commune faisant partie de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène et du canton d'Aubrac et Carladez (avant le redécoupage départemental de 2014 (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Amans-des-Cots était le chef lieu de l'ex-canton de Saint-Amans-des-Cots) et avant le elle faisait partie de la Communauté de communes de la Viadène.
Le conseil municipal de Saint-Amans-des-Cots, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente et un candidats en lice[42], treize sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 73,88 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 69,32 %[43]. Christian Cagnac est élu nouveau maire de la commune le [44].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[45]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[46].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avril 2014 | juillet 2020 | René Delmas[47] | Architecte | |
juillet 2020 | en cours | Christian Cagnac[47],[48] | Ancien cadre | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2019, la commune comptait 749 habitants[Note 6], en diminution de 1,45 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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746 | 1 304 | 1 207 | 1 098 | 1 304 | 1 331 | 1 343 | 1 389 | 1 320 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 321 | 1 234 | 1 278 | 1 196 | 1 187 | 1 227 | 1 209 | 1 186 | 1 234 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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1 207 | 1 215 | 1 231 | 1 174 | 1 180 | 1 148 | 1 445 | 1 070 | 1 102 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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1 020 | 931 | 992 | 859 | 771 | 772 | 773 | 760 | 749 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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749 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Saint-Amans-des-Cots fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école primaire qui compte trois classes pour environ 70 élèves (2018). Le collège public de la Viadène se trouve sur la commune et compte environ 170 élèves (2018). Une mini-crèche fonctionne toute l'année ainsi qu'un centre de loisirs "Les Ptits Loups" les mercredis et pendant les vacances scolaires pour les enfants à partir de trois ans.
Une médiathèque et une salle polyvalente (avec séances de cinéma) fonctionnent au centre du village.
Depuis 2008, Minér'Aubrac présente une collection privée de 1500 minéraux de l'Aveyron et du monde.
En juillet et août, on peut découvrir les quilles de huit les vendredis, à 21 heures, à Saint-Amans-des-Côts, à Campouriez, à Florentin ou à Huparlac.
Pêche, pétanque, quilles de huit, chasse...
Une vaste maison de santé propose médecins, infirmières, orthophoniste, masseur-kinésithérapeute, pédicure-podologue...
Le village compte une pharmacie, des taxis et ambulances ainsi que la maison de retraite Saint-Jean et une structure d'aide à domicile et de portage de repas.
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 297 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 634 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 440 €[I 4] (20 640 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,1 % | 5,8 % | 6,8 % |
Département[I 7] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 370 personnes, parmi lesquelles on compte 74,1 % d'actifs (67,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,9 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 9]. Elle compte 319 emplois en 2018, contre 321 en 2013 et 352 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 259, soit un indicateur de concentration d'emploi de 123,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,9 %[I 10].
Sur ces 259 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 159 travaillent dans la commune, soit 61 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 71,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 12,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
80 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Amans-des-Cots au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 80 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 17,5 % | (17,7 %) |
Construction | 6 | 7,5 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 27 | 33,8 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,3 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 15 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 14 | 17,5 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 3 | 3,8 % | (7,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,8 % du nombre total d'établissements de la commune (27 sur les 80 entreprises implantées à Saint-Amans-des-Cots), contre 27,5 % au niveau départemental[I 14].
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[53] :
L'économie traditionnelle se traduit depuis des temps immémoriaux par l'usage de l'eau. Foulons, scieries, forges et moulins fonctionnaient grâce à son énergie. Aujourd'hui, l'aménagement des cours d'eau permet de produire de l'électricité, tout en s'intégrant au paysage et en favorisant le développement touristique, avec la création de nombreux lacs et plans d'eau. Ce mariage a donc permis la création de trois bases nautiques qui permettent de faire une grande variété d'activités sportives et touristiques.
Le barrage-réservoir de Maury, au confluent de la Selves et du Selvet, alimente l'usine de Lardit, sur la Truyère. La centrale EDF, du type « lac », a un réservoir d'une capacité utile de 35,12 millions de mètres cubes. La puissance installée est de 45 080 kW et la production moyenne annuelle de 107 millions de kilowatts-heures.
La commune est dans l'Aubrac, une petite région agricole occupant le nord du département de l'Aveyron[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 74 | 49 | 40 | 37 |
SAU[Note 12] (ha) | 2 989 | 3 246 | 3 131 | 3 143 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 74 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 49 en 2000 puis à 40 en 2010[56] et enfin à 37 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 989 ha en 1988 à 3 143 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 40 à 85 ha[56].
Le plateau de la Viadène offre de vastes pâturages où l'élevage bovin prédomine, avec notamment la race Aubrac, des vaches allaitantes reconnues pour leur rusticité, facilité de vêlage et aptitudes maternelles. Qualités de la race et organisations des hommes (associations, groupement, Herd-book…) avec à la clé, la sélection des animaux font de l'élevage la première activité économique du plateau.
En quelques kilomètres, la Viadène se décline en coteaux jusqu'au Lot, c'est le « pays des Coustoubis » : des pentes sur lesquelles croissent vignes et arbres fruitiers, châtaigniers et produits mâraichers. Surplombant la rivière, le vignoble bien que modeste - à peine quelque 9,5 hectares de vignes - donne un bon vin de pays dont les cépages s'appellent Mansois et Négret de Banhars.
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Blasonnement :
Parti: au premier de gueules au léopard lionné d'or, au second d'argent aux trois tours de sable crénelées d’azur ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une mitre d'argent accostée d'une croix épiscopale tréflée en bande et d'une crosse épiscopale contournée en barre, tous deux d'or et mouvant de la partition. |
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