Cabanac-Cazaux est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
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Cabanac-Cazaux | |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Saint-Gaudens |
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat |
Maire Mandat |
Gilles Favarel 2020-2026 |
Code postal | 31160 |
Code commune | 31095 |
Démographie | |
Population municipale |
128 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 02′ 03″ nord, 0° 44′ 24″ est |
Altitude | Min. 380 m Max. 788 m |
Superficie | 3,81 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Job, le Roussec et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cabanac-Cazaux est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Cabazais ou Cabazaises.
La commune de Cabanac-Cazaux se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 85 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 8 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 30 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Encausse-les-Thermes (1,7 km), Payssous (2,2 km), Izaut-de-l'Hôtel (2,2 km), Régades (2,4 km), Soueich (3,7 km), Arbon (3,7 km), Lespiteau (4,2 km), Aspret-Sarrat (4,2 km).
Sur le plan historique et culturel, Cabanac-Cazaux fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5].
Régades (sur 100 m) |
Encausse-les-Thermes | |
Payssous | ![]() |
|
Izaut-de-l'Hôtel | Aspet (par un quadripoint) |
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Job, le Roussec et le ruisseau de l'Estelle, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Job, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Boutx et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Ger à Lespiteau, après avoir traversé 10 communes[9].
Le Roussec, d'une longueur totale de 10,8 km, prend sa source dans la commune de Malvezie et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Lose à Régades, après avoir traversé 7 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labarthe-Rivière », sur la commune de Labarthe-Rivière, mise en service en 1975[16] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 745,9 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, dans le département de l'Ariège, mise en service en 1949 et à 31 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,3 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : l'« aval des ruisseaux du Job et du Ger » (102 ha), couvrant 8 communes du département[24] et le « massifforestier en rive droite du Job à Encausse-les-Thermes » (632 ha), couvrant 5 communes du département[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : le « piémont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 ha), couvrant 26 communes du département[26].
Cabanac-Cazaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 2],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,2 %), prairies (15,6 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Cabanac-Cazaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Roussec. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[32],[30].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Cabanac-Cazaux est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif des piémonts des Pyrénées. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[33],[34]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 72,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 69 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 69 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cabanac-Cazaux est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[37].
Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Cabanac-Cazaux était dans le canton d'Aspet et avant le , elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées).
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1791 | 1792 | Michel Doueil | ||
1792 | 1793 | Bernard Couret | ||
1793 | An IV | Pierre Maylin | ||
An IV | An VI | Barthélémy Tapie | ||
An VI | 1808 | Michel Maubé | ||
1808 | 1820 | Jean Maylin | ||
1820 | 1830 | Bernard Bon | ||
1830 | 1837 | Vital Fourment | ||
1837 | 1840 | Bernard Bon | ||
1840 | 1848 | M. Servat | ||
1848 | 1855 | Vital Fourment | ||
1855 | 1859 | Pierre Maylin | ||
1859 | 1862 | Jean-Marie Couret | ||
1862 | 1865 | Sébastien Tapie | ||
1865 | 1870 | Jean-Pierre Maylin | ||
1870 | 1876 | Sébastien Tapie | ||
1876 | 1881 | Louis Barthe | ||
1881 | 1912 | Jules Loustalot | ||
1912 | 1919 | Pierre Estinès | ||
1919 | 1922 | Jules Loustalot | ||
1922 | 1925 | Pierre Estinès | ||
1925 | 1932 | Joseph Doueil | ||
1932 | 1944 | Élie Baus | ||
1944 | 1953 | Jean Couadeau | ||
1953 | 1965 | Pierre Florane | ||
1965 | 1972 | Jean Lormand | ||
1972 | 1983 | Pierre Campa | ||
mars 1983 | mars 1989 | Élie Baus | ||
mars 1989 | 1994 | Henri Bares | ||
mars 1994 | février 2017 | Jean-Pierre Brana | PS | Conseiller général (2001-2015) Président de la Communauté de communes des Trois Vallées Démissionnaire |
février 2017 | En cours | Gilles Favarel | Vice président "rivières eau GEMAPI" communauté des communes Cagire Garonne Salat |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].
En 2019, la commune comptait 128 habitants[Note 9], en diminution de 5,19 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Cabanac-Cazaux fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec les communes d'Encausse-les-Thermes, Soueich, Régades et Lespiteau pour les classes de la maternelle au primaire.
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 1,5 % | 6,7 % | 7,1 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 83 personnes, parmi lesquelles on compte 76,2 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 7,1 % de chômeurs) et 23,8 % d'inactifs[Note 10],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 18 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 60, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 9].
Sur ces 60 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 86,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
3 établissements[Note 11] sont implantés à Cabanac-Cazaux au [I 12]. Le secteur des autres activités de services est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 66,7 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 3 entreprises implantées à Cabanac-Cazaux), contre 7,9 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 6 | 6 | 5 | 3 |
SAU[Note 12] (ha) | 164 | 182 | 193 | 142 |
La commune est dans les « Pyrénées centrales », une petite région agricole occupant le sud du département de la Haute-Garonne, massif montagneux où s’étagent les vallées profondes, la forêt et les zones intermédiaires, les estives[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 5]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (six en 1988). La superficie agricole utilisée est de 142 ha[44],[Carte 6],[Carte 7].
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