Béost (prononcer [beɔst]; en béarnaisBiost ou Bioust) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
L'ancien plan parcellaire de potagers, vergers et prairies de fauche reste encore visible. Il assurait la transition entre le village groupé et la zone de montagne.
Géographie
Localisation
La commune de Béost se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 38 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 33 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.
Sur le plan historique et culturel, Béost fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].
La commune est également arrosée par le ruisseau le Canceigt (10 km en France), affluent du gave d'Ossau:
l'arrèc de Badeigs
l'arrèc de Carbouéras
l'arrèc Gros
l'arrèc de Serrémédat
Deux affluents du Valentin, lui-même affluent du gave d'Ossau, traversent la commune:
le ruisseau le cély et son affluent:
l'arrèc l'Arcascou
le ruisseau de Portaig
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat des marges montargnardes», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat de montagne» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Laruns-Artouste», sur la commune de Laruns, mise en service en 1943[13] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[14],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 8,7°C et la hauteur de précipitations de 1 635,4 mm pour la période 1981-2010[15].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 45 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[17], à 13,4°C pour 1981-2010[18], puis à 13,8°C pour 1991-2020[19].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux», constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la «directive Habitats»[21],[Carte 1]:
«le gave d'Ossau», d'une superficie de 2 300ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[22];
le «massif du Moulle de Jaout», d'une superficie de 16 350ha, abritant en particulier six espèces rares, menacées à l’échelle mondiale. Certaines de ces espèces comme le Géranium de Bilhère ne se rencontrent qu’en Haut Béarn. D’autres, comme la Bartsie en épi (Northobartsia spicata), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité)[23];
et une au titre de la «directive Oiseaux»[21],[Carte 2]:
les «pènes du Moulle de Jaout», d'une superficie de 4 399ha, un vaste ensemble montagneux comprenant des falaises exposées à l'Ouest, caractérisée par des habitats ouverts, forestiers et rupestres pyrénéens typiques favorisant la présence d'espèces ornithologiques majeures[24].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[25],[Carte 3]:
les «landes et pelouses subalpines à alpines du mont Laid au Grand Gabizos, pelouses montagnardes du vallon de l'Arrec d'Arbaze et du cirque du Litor» (868,96ha)[26];
le «massif montagneux entre Argelès-Gazost et l'Ouzom» (6 108,08ha), couvrant 12 communes dont 1 dans les Pyrénées-Atlantiques et 11 dans les Hautes-Pyrénées[27];
le «réseau hydrographique du gave d'Ossau à l'amont d'arudy et ses rives» (586,79ha), couvrant 12 communes du département[28];
le «versant est du Gabizos» (3 107,5ha), couvrant 3 communes dont 1 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[29];
les «bassins versants amont de l'Ouzom (rive gauche) et du Béez» (9 662,23ha), couvrant 4 communes du département[30];
les «massifs calcaires de l'Estibète, du Granquet et du Pibeste, forêt de Très Crouts, vallée du Bergons et crêtes» (17 870,6ha), couvrant 24 communes dont 3 dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[31];
le «réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques» (3 000,84ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[32];
le «réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents» (6 885,32ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[33];
le «val d´Azun et Haute vallée du gave de Cauterets» (35 378,21ha), couvrant 22 communes dont 1 dans les Pyrénées-Atlantiques et 21 dans les Hautes-Pyrénées[34];
la «vallée d'Ossau» (43 624,41ha), couvrant 13 communes du département[35].
Urbanisme
Typologie
Béost est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9],[36],[37],[38].
La commune est en outre hors attraction des villes[39],[40].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,9%), forêts (39,8%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,3%), prairies (3,4%), zones urbanisées (0,6%)[41].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
Bois d'Andreyt;
Hameau de Bagès.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Béost est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier: le risque de radon[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, l'Ouzoum et le Canceigt. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 2009, 2019 et 2021[44],[42].
Béost est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[45]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[46],[47].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[48]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[49].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Béost.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[50]. 38,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[51].
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[52],[53].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[55].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Béost est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[56].
Toponymie
Le toponyme Béost apparaît sous sa forme actuelle en 1355[57] (cartulaire d'Ossau ou livre rouge[58]) et sous la forme
Sanctus Jacobus de Béost (1654[57], insinuations du diocèse d'Oloron[59]).
Le Bois d'Andreyt est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[57].
Histoire
En 1385, Béost comptait 25 feux et 7 à Bagès et dépendait du bailliage d'Ossau[57].
Paul Raymond[57] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2001
Marcel Mazza
2001
2008
Roger Bélesta-Labourdette
2008
2014
Roger Bélesta-Labourdette
Intercommunalité
La commune fait partie de trois structures intercommunales[62]:
la communauté de communes de la Vallée d'Ossau;
le SIVU pour la construction de la maison de retraite du Haut-Ossau;
le syndicat mixte du Haut-Béarn.
La commune fait partie du Pays d'Oloron et du Haut-Béarn.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[64].
En 2019, la commune comptait 220 habitants[Note 12], en diminution de 1,35% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
427
314
400
404
410
402
390
353
326
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
384
378
384
373
371
358
348
323
316
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
309
311
286
299
272
263
268
250
242
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
284
275
229
219
204
197
210
212
217
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
217
220
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La fabrication de fromages fermiers est également une des ressources de la commune. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Béost exploite les forêts par l'intermédiaire de l'Office National des Forêts. Le village accueille les touristes avec son camping, la colonie de vacances et les gites présents.
Culture locale et patrimoine
Mairie de Béost.
Monument aux morts de Béost.
Église de Béost.
Patrimoine civil
Château de Béost: attenant à l'église. Cette ancienne abbaye laïque du XIIesiècle était une étape des pèlerins de Saint-Jacques. Elle devint au XVIesiècle une demeure seigneuriale dite château d’Aramitz, mousquetaire du roi et parent de la famille d’Espalungue[67]. La mère du fameux Mousquetaire, Catherine de Rague d'Espalungue s'était mariée avec Charles d'Aramits, Mousquetaire lui aussi. Ils ont eu un fils: Henri, l'un des personnages que le romancier Alexandre Dumas a fait entrer dans la légende. Le château appartient à l'association Los Auzelets qui se charge de le restaurer (chantiers de jeunes bénévoles).
Patrimoine religieux
Église Saint-Jacques-le-Majeur datant des XIIe et XIIIe siècles: cette église pyrénéenne comporte un portail de marbre blanc et des retables classés des XVIe et XVIIIesiècle. Elle a fait l'objet d'une restauration complète au XIXesiècle. En 1968, un ossuaire d'une trentaine de squelettes humains fut découvert dans les combles du clocher. De source populaire, ils sont associés aux restes d'un groupe de pèlerins morts de la peste en 1602.
La légende de Clara la Dame au Châle
Pic de Ger et la Dame au Châle.
Il se dit dans la zone pastorale, et de passage par le col d'Aubisque, qu'une très veille dame, dénommée Clara, fut surprise à plus de deux mille mètres d'altitude par le froid et la neige. Simplement couverte d'un châle épais et marchant d'un bâton, elle fut surprise par un ours également désemparé. De peur elle lui jeta si fort son bâton qu'elle transperça le pic de Ger à près de 2 500 mètres d'altitude. L'ours apeuré pris la poudre d'escampette. Ce moment d'histoire locale, sans doute empreint de réalité non sourcée, est toujours gravé dans la pierre. En effet, sous le sommet du pic de Ger, le trou subsiste toujours et en son contrebas le visage de la dame avec son châle et les lèvres toutes gercées par le froid.
Équipements
La commune possède une école Calandreta (Calandreta aussalesa de Béost) depuis 1997.
École Calandreta de Béost.
Personnalités liées à la commune
Pierrine Gaston-Sacaze (1797-1893) fut un berger et un botaniste né au hameau de Bagès, au-dessus de Béost.
Robert Brefeil (1913-1962) fut un éminent folkloriste de la vallée d'Ossau. Il mit en musique un nombre important de danses.
Galerie
Entrée dans Béost.
Béost depuis Laruns.
Une fontaine dans le centre de Béost.
Sentiers depuis Béost.
Dans Béost.
Église Saint-Jacques: façade sur la place du Château.
Église Saint-Jacques: intérieur et retable du XVIIIesiècle.
Église Saint-Jacques: détail du retable en bois sculpté.
Église Saint-Jacques: deux anges entourant les sculptures des douze évangélistes de son portail de marbre blanc ont perdu leur visage à la Révolution.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[54].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN2-213-59961-0), p.30.
Carte IGN sous Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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