Bélaye (Belaiga en occitan[1]) est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie.
Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lot, le Lissourgues, le ruisseau de Saint-Matré et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bélaye est une commune rurale qui compte 209 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 193 habitants en 1836. Ses habitants sont appelés les Belaycois ou Belaycoises.
Géographie
Commune située dans le Quercy sur le Lot. Ancien fief des évêques de Cahors, Bélaye, petit village médiéval situé en promontoire sur la basse vallée du Lot, présente un panorama sur le vignoble et les communes avoisinantes. La commune, offre au promeneur ses vastes étendues boisées et viticoles sillonnées de nombreux chemins pédestres permettant de relier les hameaux pittoresques de Latour, de Lalaurie ou de Lalande.
Communes limitrophes
Bélaye est limitrophe de huit autres communes.
Carte de la commune de Bélaye et de ses proches communes.
La commune est arrosée par le Lot et ses affluents la Lissourgues et le Ruisseau de Saint-Matré.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 869 hectares; son altitude varie de 80 à 274mètres[3].
Voies de communication et transports
Accès avec la RD 811 (ex RN 111) puis prendre la route départementale D 8.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 12,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 10 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Anglars», sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[13], à 12,7°C pour 1981-2010[14], puis à 13,1°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[16]:
le «cours inférieur du Lot» (1 209ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[17];
les «pelouses, landes et bois des pechs Bédel et Abudel et de la combe Mirgouillère» (185ha), couvrant 2 communes du département[18];
les «pelouses, landes et bois du Mont Panicou, de Terret, de Belleguine et de la combe Duberte» (413ha), couvrant 2 communes du département[19].
le «plateau de Floressas, combe de Lagard Basse, coteaux attenants et coteaux de Grézels» (1 114ha), couvrant 6 communes du département[20];
Urbanisme
Typologie
Bélaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (61%), zones agricoles hétérogènes (26,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,7%), prairies (2,6%), eaux continentales[Note 6] (1,1%), cultures permanentes (0,3%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bélaye est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot, le Lissourgues et le ruisseau de Saint-Matré. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[27],[24].
Bélaye est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bélaye.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 214 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 214 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[33] et 296 millions de mètres cubes[34],[35]
Toponymie
Le toponyme Belaye écrit Belaic ou Bellaic au XIIesiècle provient de Bèl et de lancien occitanaitz, ais, aizer qui désigne le lieu où l'on habite, la demeure[36].
Histoire
Bélaye, village médiéval
Dès le XIIIesiècle, Bélaye apparaît comme l’une des principales cités du Quercy. Vingt paroisses des environs dépendaient de l’archiprêtré de Bélaye. Place stratégique, la ville fut le théâtre de nombreux combats entre Anglais et Français durant la Guerre de Cent Ans (XIVesiècle).
Châteaux et églises furent saccagés et pillés au XVIesiècle, au cours de l’occupation de la ville par les protestants lors des Guerres de Religion.
Depuis la Révolution française, Bélaye, d’abord chef-lieu de canton, a connu un lent déclin, accentué à la fin du XIXesiècle par la crise du phylloxera, puis au début du XXesiècle par la terrible saignée que fut la Première Guerre mondiale.
La Légende de Bélaye :
Vers 1340, Bélaye se trouva assiégée par trois seigneurs de notre contrée favorables au parti du roi d’Angleterre Edouard III, qui venait de se proclamer roi de France : Raymond de Durfort, seigneur de Fenouillet et de Lacapelle, Bernard Bonafous, baron de Pestillac et Philippe Dejean, seigneur des Junies. La ville résista vaillamment à leurs assauts, à l’abri de ses fortifications. La légende veut que ce fut la trahison d’un de ses habitants qui permit aux « Anglais » de conquérir la place-forte : un marchand ambulant, Catinas, indiqua à l’ennemi une porte mal gardée et Bélaye tomba par surprise. En 1348, après de longues négociations avec l’évêque de Cahors, seigneur de la ville, Durfort consentit à restituer Bélaye contre 3 000 écus d’or.
Une fois délivrés de leurs occupants, les Bélaycois se vengèrent du traître Catinas : ils l’enfermèrent dans un tonneau hérissé de piques et le précipitèrent du haut de la Cévenne…
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[37],[38].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans le Lot.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1943
1969
Raymond Delpech
1969
1995
Camille Fauchie
1995
2002
Jean-Marie Delanoë
2002
Jacques Baijot
Suite de la liste des maires
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1793
RAYNALY Pierre
1793
1794
LAMOTHE Pierre
1794
1797
MIQUEL Pierre
1797
1815
GUILHOU Jean
1815
1830
BERCEGOL Jean
1830
1831
BELMON Louis
1831
1850
SALBANT Jean-Louis
1850
1860
BERCEGOL Jean
1860
1865
RAYNALY Jean-Petit
1865
1871
BERCEGOL Jean
1871
1871
RAYNALY Jean-Petit
1871
1876
BERCEGOL Jean
1876
1878
RAYNALY Jean-Pierre
1878
1881
DAVID Théophile
1881
1883
RASCOUAILLE Pierre
1883
1884
COUHOT Léon
1884
1908
RAYNALY Alfred
1908
1924
ROQUES Louis
1924
1928
LAFARGUES Frédéric
1928
1933
CLER Edouard
1933
1935
ALMUS Lucien
1935
1943
FOISSAC Henri
1943
1969
DELPECH Raymond
1969
1995
FAUCHIE Camille
1995
2002
DELANOE Jean-Marie
2002
BAIJOT Jacques
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].
En 2019, la commune comptait 209 habitants[Note 8], en diminution de 7,93% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 099
1 157
1 118
1 098
1 153
1 193
1 115
1 110
690
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
873
855
806
809
807
777
704
584
552
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
528
510
487
419
406
356
329
280
242
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
259
255
228
204
220
223
221
221
216
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
231
209
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
De nombreuses associations assurent à Bélaye une animation culturelle et festive de qualité tout au long de l’année. En particulier les Rencontres de violoncelle de Bélaye[47], qui en sont à leur 25eannée en 2013.
Activités sportives
Chasse, pétanque, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[48].
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 202 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 970 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 110 personnes, parmi lesquelles on compte 73,6% d'actifs (55,7% ayant un emploi et 17,9% de chômeurs) et 26,4% d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 36 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 71, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,7% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,4%[I 10].
Sur ces 71 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 23 travaillent dans la commune, soit 32% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,9% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5% les transports en commun, 4,4% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,2% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
25 établissements[Note 11] sont implantés à Bélaye au [I 13].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 25 entreprises implantées à Bélaye), contre 13,5% au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Causses», une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (31 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 184ha[51],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vitrail. Saint JosephVitrail. L'Assomption de MarieRosace.
Dans le bourg de Bélaye
Les vestiges du château de l'évêque (mur avec meurtrières), XIIIesiècle. (inscrit au titre des monuments historiques) ;
l'ancienne maison Boutet (donjon médiéval) ;
La maison Raynaly (XIIIe siècle) : fenêtres à colonnettes avec figurines ;
Les ruines du château du co-seigneur (XIIIesiècle). Il se dressait à l'extrémité Est du castrum, d'où il dominait tous les lieux environnants ;
L'ancien presbytère : fenêtres à meneaux ;
L'Église Saint-Aignan ou Église Grande, Église Neuve, Église de l'Hôpital, (XIVesiècle), style gothique. Restaurations au XVIIIesiècle (modification de la porte dentrée, exhaussement du pavé dans un style néo-roman). À l'intérieur, dans le chœur, le retable en noyer a été placé en 1858. Il s’agit d'un retable baroque, ramené d'Espagne par le maréchal Bessières, duc d'Istrie, qui le destinait à l'origine pour l'église de Prayssac. Celle-ci étant trop petite pour le recevoir, il fut finalement installé dans l'église de Bélaye (l'église, le retable ainsi que différents objets mobiliers sont inscrits au titre des monuments historiques). L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 7 juin 1995[52].
Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Latour.
Ruine du château du coseigneur.
Maison de chevalier.
Ancienne entrée du castrum et le portail de l'ancienne église Sainte-Catherine.
En dehors du bourg
Le repaire de Bellegarde, attesté dès le XVIe s.
Le château de Lalande: attesté depuis le XIVe s.
Le château de Floiras (Floyras): à l'entrée de la vallée de Latour se trouvent les ruines du château de Floiras. Il daterait de la fin du XVIe s. mais fut fortement remanié au XIXe s.
Le Château de CousseransXVesiècle[53]. Cousserans est cité dans un acte de 1284 sans qu'il apparaisse un château. La terre est alors aux Grézels, chevaliers habitants à Bélaye. En 1472, Pons del Bosc, Chanoine de la Cathédrale de Cahors, achète les terres avec sa tour ruinée au seigneur de Hautcastel. La vente devint définitive sept ans plus tard. Le nouveau propriétaire a construit le château entre ces deux dates.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[32].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Patrici Pojada, «Dictionnaire toponymique occitan du Lot», Centre de Ressources occitanes et méridionales, Académie de Toulouse, Université de Toulouse - Le Mirail, Région Midi-Pyrénées, sur le site du Congrès Permanent de la Lenga Occitana, .
Carte IGN sous Géoportail
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.106.
Thierry Crépin-Leblond - Le château de Cousserans à Bélaye - pp.157-160, dans Congrès archéologique de France. 147esession. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
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