Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
1: carte dynamique; 2. carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes; 5: localisation dans le département de Seine-et-Marne.
La commune de Buthiers se situe au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], à la limite du département du Loiret. Buthiers fait partie du parc naturel régional du Gâtinais français.
Elle se situe à 39,29 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 27,76 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Malesherbes[1].
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].
Carte du relief de Buthiers.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Buthiers.
Géologie de la commune de Buthiers selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
X:
Dépôts anthropiques, remblais.
CE:
Colluvions polygéniques éboulis.
CF:
Colluvions de versant et de fond de vallon.
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Sa longueur totale sur la commune est de 2,72 km[11].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles: le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE «Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés», approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de «structure porteuse»[14].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 11 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,2 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,5 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 668 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 0,1 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -3 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[15].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 39 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[17] à 11,6°C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[21],[22].
La réserve de biosphère «Fontainebleau et Gâtinais», un espace protégé créé en 1998 et d'une superficie totale de 150 544ha, est également présente sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles: une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[23],[24],[25],[26].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats» et «Oiseaux». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la «directive Habitats»[28]:
la «Haute vallée de l'Essonne», d'une superficie de 971ha, un ensemble écologique de grande importance à l’échelon du bassin parisien. Cette entité est constituée de milieux humides remarquables résultants de l’évolution de bas marais alcalins[29],[30];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Buthiers comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 4],[31]:
les «Bois de la Fontaine Saint-Agnan, Bel-Air, la Garenne de Boucleaux et vallée Poirette» (188,79ha), couvrant 2 communes du département[32];
et un ZNIEFF de type 2[Note 5],[31],
la «vallée de l'Éssonne de Buthiers à la Seine» (5 102,19ha), couvrant 29 communes dont 1 dans le Loiret, 4 en Seine-et-Marne et 24 dans l'Essonne[37].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Buthiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[38],[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[41],[42].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,7% ),
forêts (38,4% ), zones agricoles hétérogènes (7,8% ),
mines, décharges et chantiers (3,1% ),
zones urbanisées (3%)[43].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
83,68ha
4,27%
119,99ha
6,12%
36,31ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
1 102,40ha
56,22%
1 087,29ha
55,45%
−15,11ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
774,88ha
39,52%
753,69ha
38,43%
−21,20ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[44],[45],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[46].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[47]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Buthiers.
Buthiers comporte trois hameaux: Herbeauvilliers (absorbé par Buthiers le ), Auxy et Roncevaux.
La commune compte 112 lieux-dits administratifs[Note 8] répertoriés consultables ici[48] (source: le fichier Fantoir) dont la Roche-aux-Loups (dolmen).
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 447 dont 98,6% de maisons et 1,1% d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 72,6% étaient des résidences principales, 17,2% des résidences secondaires et 10,3% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,7% contre 11,8% de locataires et 2,5% logés gratuitement[49].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Plusieurs routes départementales relient Buthiers aux communes voisines:
la D 103, vers le sud-est en direction de Rumont;
la D 103e, vers le nord en direction de Boissy-aux-Cailles;
la D 152, vers l'ouest en direction du Malesherbois et vers l'est en direction de Boissy-aux-Cailles;
la D 410, vers l'ouest en direction du Malesherbois et vers le sud en direction de Boulancourt.
Transports
La gare d'Herbeauvilliers.
La commune est desservie par trois lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[50]:
la ligne no184-004, reliant Nanteau-sur-Essonne à La Chapelle-la-Reine;
la ligne no184-005, reliant Roncevaux à La Chapelle-la-Reine;
La ligne de Bourron-Marlotte - Grez à Malesherbes traverse la commune de Buthiers d'est en ouest. Cette ligne, non exploitée entre les gares de Bourron-Marlotte - Grez et de La Chapelle-la-Reine, reste exploitée en trafic fret entre cette gare et celle de Malesherbes pour le transport de sable en provenance de diverses carrières situées à proximité de la ligne. La gare d'Herbeauvilliers, situé sur le territoire de Buthiers, est fermée au trafic voyageurs depuis le .
Toponymie
Ses habitants sont appelés les Butherrois.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Buters en 1165[51]; Buteriae en 1220[52]; Butiers en 1518[53]; Buttiers en 1594[54]; Buttier vers 1770, Buthiers vers 1828[réf.nécessaire].
Le toponyme est issu du gaulois buria, «cabane en pierre» pour protéger le bétail[55] ou du nom de personne germanique Botthar pris absolument[56].
Histoire
Des polissoirs préhistoriques sur des roches sont visibles au-dessus de l'observatoire[réf.nécessaire].
En 2005, découverte d'un squelette du Néolithique (5000 av. J.-C.) ayant subi une amputation (avec cicatrisation) de l'avant-bras gauche[57]. Sur le même site, une autre sépulture datant de 4900-4600 av. J.C. (fin du Néolithique) a été découverte accompagnée d’un dépôt funéraire comprenant une carapace de tortue et plusieurs pièces lithiques[58].
Un sarcophage en pierre avec les ossements d'un adulte et d'un enfant fut mis au jour dans une propriété de la rue des Larry, en contrebas de l'église. Il serait de la période du Moyen Âge[évasif].
La paroisse de Buthiers était du ressort de l’évêché de Sens, rattaché administrativement à l'élection de Pithiviers et à la généralité d'Orléans, et dépendait de la Seigneurie de Malesherbes, jusqu'en 1790.
Auxy et la paroisse d'Herbeauvilliers dépendait de l'Abbaye de Montmartre.
Vice-président délégué de la CC Pays de Nemours (2020 → )
Liste des maires d'Herbeauvilliers 1789-1841
Liste des maires successifs[réf.nécessaire]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1793
1830
Antoine Duguet
1830
1841
Philippe Adrien Chavaneau
Politique environnementale
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Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [61],[62].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Buthiers est assurée par le SME de la région de Buthiers pour la collecte et le transport[63],[64],[65].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. Le SME de la région de Buthiers assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[63],[67].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SME de la région de Buthiers qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [63],[68].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[69].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[71].
En 2019, la commune comptait 732 habitants[Note 10], en diminution de 2,4% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
204
218
200
229
287
275
448
386
444
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
460
457
445
500
448
515
601
548
534
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
516
529
535
485
501
578
519
531
525
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
547
548
529
562
668
645
737
750
757
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
730
732
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[72] puis Insee à partir de 2006[73].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports
L'île de loisirs de Buthiers offre de multiples activités.
Équipements culturels
Une médiathèque avec bibliothèque permet l'emprunt de livres, CD, DVD. Avec l'ancien four à pain communal en état de fonctionnement.
Manifestations culturelles et festivités
Du 30 mars au 1er avril (compris): grande compétition de VTT trial.
Économie
Sablière: exploitation du sable de Fontainebleau par la SAMIN, utilisé pour la verrerie. Le sable est transporté par train.
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 328, représentant 767 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 630 euros[74].
Emploi
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 129, occupant 316 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,9% contre un taux de chômage de 5,2%.
Les 23,9% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 8,1% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,2% de retraités ou préretraités et 5,7% pour les autres inactifs[75].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 45 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 8 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 12 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 7 étaient relatifs aux autres activités de services[76].
En 2020, 4 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[77].
Agriculture
Buthiers est dans la petite région agricole dénommée le «Gâtinais», à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[78].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[79]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 10 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 62ha en 1988 à 211ha en 2010[78].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Buthiers, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Buthiers entre 1988 et 2010.
Dolmen de la Roche aux Loups, classé au titre des monuments historiques depuis le 26 novembre 1973[81].
Église Saint-Maur-et-Sainte-Fare, XIe et XIIesiècle, située au bord du plateau, isolée du village.
Église Saint-Laurent, située dans le hameau d'Herbeauvilliers, XVesiècle.
Vallée de l'Essonne.
Massif de Buthiers-Malesherbes, magnifique ensemble de rochers, où l'on peut faire de l'escalade, de la varappe et de très belles promenades.
Abri orné de la grotte de Chateaubriand.
L'île de loisirs de Buthiers: c'est l'une des douze bases de plein air et de loisirs de la région Île-de-France. Elle offre sur 140ha de nombreuses activités dont l'accès unique en Île-de-France à un observatoire astronomique ouvert au public, le centre d'astronomie Jean-Marc Salomon (sans lien de parenté avec l'architecte du même nom, fut un animateur scientifique reconnu de l'ANSTJ). Le télescope Jean-Marc-Salomon, télescope de 600 mm dans le centre d'astronomie Jean-Marc-Salomon, ouvert au public et aux amateurs est géré par Planète Sciences[82]; deux astéroïdes Buthiers et Jemasalomon y ont été découverts en 2001.
Personnalités liées à la commune
Robert Doisneau (1912-1994), photographe français, a habité à Buthiers. La salle polyvalente porte son nom.
Jean-Luc France, «La ligne Filay-Bourron», Le Passé Présent, no9, 10, 11 (1998, 1999, 2000), publié par l'association "Les Amis du patrimoine de La Chapelle-La-Reine".
Jean-Luc France, «Autour du clocheton retrouvé», Le Passé Présent, no12 (2001), publié par l'association "Les Amis du patrimoine de La Chapelle-la-Reine".
Roland Garnier, «Devis, adjudication et réception de travaux publics en 1825», Le Passé Présent, no4 (1993), publié par l'association "Les Amis du patrimoine de La Chapelle-la-Reine".
Maurice Veillard, «Le Gant», Le Passé Présent, no14 (2003), publié par l'association "Les Amis du patrimoine de La Chapelle-la-Reine".
Jean-Luc France, «BUTHIERS», Histoire, Mémoire et Patrimoine de Buthiers, (2022).
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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