Le Malesherbois [lə malzɛʁbwa] est une commune nouvelle, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire, créée le par le regroupement de sept anciennes communes[1].
Cet article se contredit ().
Vous pouvez y remédier.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Loiret.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le Malesherbois | |
![]() L'hôtel de ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loiret |
Arrondissement | Pithiviers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais |
Maire Mandat |
Hervé Gaurat 2020-2026 |
Code postal | 45300 et 45330 |
Code commune | 45191 |
Démographie | |
Population municipale |
8 073 hab. (2019) |
Densité | 95 hab./km2 |
Population agglomération |
8 502 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 17′ 46″ nord, 2° 24′ 21″ est |
Altitude | Min. 67 m Max. 141 m |
Superficie | 85,04 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Le Malesherbois (ville-centre) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Malesherbois (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-lemalesherbois.fr/ |
modifier ![]() |
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Malesherbes (siège) | 45191 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 17,61 | 6 140 (2013) | 349
|
Coudray | 45106 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 12,42 | 384 (2013) | 31 |
Labrosse | 45057 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 4,09 | 82 (2013) | 20 |
Mainvilliers | 45190 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 10,30 | 249 (2013) | 24 |
Manchecourt | 45192 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 16,23 | 684 (2013) | 42 |
Nangeville | 45221 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 8,59 | 113 (2013) | 13 |
Orveau-Bellesauve | 45236 | CC du Pithiverais-Gâtinais | 15,80 | 462 (2013) | 29 |
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est des sables et grès de Fontainebleau remontant à l’époque Oligocène de la période Paléogène. La formation la plus récente est des dépôts anthropiques remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « n°293 - Malesherbes » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[3],[4] et sa notice associée[5].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | ||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
| ||||||||||||
Pléistocène |
| ||||||||||||||
Néogène (2.58 - 23.03) |
Pliocène | non présent | |||||||||||||
Miocène |
| ||||||||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène |
| |||||||||||||
Éocène | non présent | ||||||||||||||
Paléocène | non présent | ||||||||||||||
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 85,04 km2[6],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 17,57 km2[4]. L'altitude du territoire varie entre 67 m et 141 m[9].
Le Malesherbois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine du Malesherbois, une agglomération inter-régionale regroupant 2 communes[13] et 8 502 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), forêts (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %)[18].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La commune du Malesherbois est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de l'Essonne), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque industriel[19]. Entre 1989 et 2019, sept arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[20].
Certaines parties du territoire communal sont exposées aux crues de l'Essonne[21]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la vallée de l'Essonne le par arrêté inter-préfectoral[22].
Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[23].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[24]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[25].
Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[26]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[20].
La commune est concernée par le risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[27] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (la route départementale D2152)[19],[28].
Créée par un arrêté préfectoral du , elle est issue du regroupement des communes de Coudray, Labrosse, Mainvilliers, Malesherbes, Manchecourt, Nangeville et Orveau-Bellesauve qui deviennent des communes déléguées[1]. Son chef-lieu est fixé à Malesherbes.
Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes[1]. Un nouveau maire est élu début 2016. Il s'agit de Hervé Gaurat, jusque-là maire de Malesherbes, qui est élue le avec 47 voix sur 93. L'autre candidate, Marie-Françoise Fautrat, bénéficiant pourtant d'une plus grande ancienneté dans la politique locale, et jusque-là présidente de la Communauté de Communes du Malesherbois, est battue avec 41 voix[29]. Les maires des communes historiques deviennent maires délégués de chacune des anciennes communes.
L'équipe municipale de Hervé Gaurat compte 14 adjoints au maire, dont 9 Malesherbois[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
janvier 2016 | juillet 2020 | Delmira Dauvilliers[31] | Sans profession déclarée | |
juillet 2020 | En cours | Hervé Gaurat[31],[32] | DVD-LR | Ingénieur ou cadre technique d'entreprise, conseiller départemental depuis 2021 |
Au , la commune est membre du SITOMAP de la région Pithiviers, créé en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 4], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[33]. Un réseau de huit déchèteries, dont une est située sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…)[34].
L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[35], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchèteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchèteries ainsi que les refus du centre de tri[36].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gâtinais en application de la loi NOTRe du [37].
Le territoire de la commune est traversée du nord au sud par la ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis, principalement empruntée par la ligne D du RER et sur laquelle est implantée la gare de Malesherbes qui est le terminus de la branche D4 du RER D. Avec un cadencement de 15 min aux heures de pointe et d'1 h le reste de la journée, les trains de la ligne D permettent, au départ de Malesherbes, de relier les gares de Corbeil-Essonnes et Paris en 40 min et 90 min respectivement.
Sur les autres projets Wikimedia :