Buding est une commune française située dans le département de la Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
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Buding | |
Église paroissiale Saint-Nicolas. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Arc mosellan |
Maire Mandat |
Philippe Schiano 2020-2026 |
Code postal | 57920 |
Code commune | 57117 |
Démographie | |
Gentilé | Budingeois |
Population municipale |
588 hab. (2019 ![]() |
Densité | 92 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 20′ 02″ nord, 6° 19′ 19″ est |
Altitude | Min. 170 m Max. 306 m |
Superficie | 6,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Metzervisse |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Inglange | Budling | |
Metzervisse | ![]() |
Veckring |
Metzeresche | Kédange-sur-Canner | Klang |
Il y a une modification à apporter sur la carte IGN bleue 3411 O (Thionville) échelle 1/25000. Au départ de Buding, une nouvelle voie verte a été construite à 75 %. Elle est interdite à tout véhicule à moteur et sert de piste cyclable. Elle est orientée nord-sud, parallèlement à la D 2, et décalée vers l'ouest de 300 m en moyenne :
Distance Buding - Kœnigsmacker : 7,3 km.
Jonction avec le chemin de la Moselle (piste cyclable Thionville- Kœnigsmacker-Sierck de 30 km de long) et avec le circuit du Hackenberg de Buding à Veckring[1].
Le chemin de la Canner part du parcours de promenade et de découverte de Buding à proximité du Moulin, passe par les champs où on peut admirer les collines verdoyantes et par deux villages typiquement lorrains (Inglange et Elzange) pour rejoindre Kœnigsmaker où se trouve la ferme du Mewinckel avec des chambres d'hôtes et l'Office du Tourisme, tout en suivant le cours de la Canner, affluent de la Moselle.
La commune possède une annexe nommée Elzing.
Buding est desservi par la Ligne de bus TIM 107 Thionville - Waldweistroff du conseil général de la moselle avec trois allers/retours.
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Canner, le ruisseau le Reimers et le ruisseau le Bisbach[Carte 1].
Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé onze communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Canner, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Buding est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,8 %), terres arables (29,4 %), prairies (28,7 %), zones urbanisées (4,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Budinacha en 940; Budinga au XIe siècle; Boudinga en 1150; Buedenges en 1295; Budingen en 1375 et 1473; Buddingen en 1480 et 1507; Budingen en 1507; Puding au XVIIe siècle; Niderbudingen en 1680; Biddingen en 1693 (territ. de Kédange), Büdingen (1871-1918 et 1940-1944)[10].
Selon les toponymistes, il s'agit d'une formation toponymique en -inga, suffixe d'origine germanique au datif-locatif féminin pluriel qui indique une propriété terrienne (par opposition au suffixe -ingen au datif-locatif masculin pluriel qui se réfère à la parentèle)[11].
Le premier élément Bud- représente selon le cas général un anthroponyme. On peut identifier soit le nom de personne germanique Bodo[12], soit le nom de personne germanique Budo[11], hypocoristiques des thèmes BOD / BUD. Ce nom de personne se reconnaît également dans le toponyme belge Booienhoven (Boedenhoeven en 1235) complété de l'appellatif germanique hof « cour, cour de ferme, ferme »[13]. D'autres formations germano-romanes semblent contenir ce même anthroponyme, dont Boinville-le-Gaillard (Yvelines, Bouenvilla du XIe au XIIIe siècle, Boenvilla en 1232) et sans doute Boinvilliers (Yvelines, Boinvillare vers 1250). C'est aussi le nom de personne Boto / Bodo que l'on retrouve dans Boisney (Eure, Boeneium 1142)[14]. Dans ces exemples romans, on observe l'amuïssement régulier du [t] / [d] intervocalique (type catena > cadena > cadhena > chaene > chaine).
La forme romane de Buding n'apparait qu'au XIIIe siècle (Buedenges en 1295), ce qui semble correspondre à l'époque où Henri II de Bar, par exemple, étend son emprise sur la région. D'ailleurs, c'est aussi vers cette époque que certains toponymes en -inga ou -ingen à proximité de Buding ont été romanisés en -ange (Hayange, Florange, Uckange etc.) alors que Buding a été romanisé en -enges.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aliasingas en 888 (Mémoires de L'Academie Imperiale de Metz, XLV Année 1863-1864), Ilsingen en 1632; Eltzingen en 1681; Eltzing en 1698; Elsingen en 1871-1918[10].
Village qui dépendait en partie de la seigneurie de la Grange (1681) et en partie de la seigneurie de Busbach (1682).
Anciennement annexe de la paroisse du Hackenberg, Buding appartenait au diocèse de Trèves (archid. de Tholey).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1976 | 1983 | Emmanuel Catteau | s. é. | |
mars 1983 | 1993 (Décès) | Ferdinand Fick | Garde forestier retraité | |
1993 | mars 1995 | Armand Wirig | ||
mars 1995 | En cours | Jean Yves Le Corre | s. é. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2019, la commune comptait 588 habitants[Note 3], en diminution de 0,84 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
451 | 472 | 507 | 473 | 532 | 572 | 490 | 486 | 454 |
1875 | 1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
424 | 398 | 421 | 384 | 405 | 382 | 362 | 364 | 312 |
1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 318 | 328 | 297 | 311 | 326 | 339 | 339 | 385 |
1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - | - |
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509 | 472 | 492 | 596 | 591 | 588 | - | - | - |
Les deux moulins de Buding, vestiges des treize moulins qui jalonnaient la vallée de la Canner au XIXe siècle :
Une première synagogue fut édifié dès 1757. Au prix d'énormes difficultés un nouvel édifice fut érigé entre 1838 et 1854 il fut édifié route d'Inglange. Une école juive y fut aussi bâtie à proximité. La communauté juive de Buding connue son apogée démographique avec 92 personnes. Elle déclina à la fin du XIXe siècle. Les jeunes gens préférant surtout pour des raisons économiques habiter Thionville ou Metz, villes leur proposant de meilleures perspectives d'avenir. La communauté juive disparue en 1945, seulement deux familles ayant choisi de revenir à Buding. La synagogue fut désaffectée puis aliénée en 1958. En 1961 le bâtiment fut vendu.
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Blason | De gueules au lion d'or, accompagné de trois besants du même[20]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |