Brèches est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Brèches | |
![]() Le menhir de la Pierre Saint-Martin. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire |
Maire Mandat |
Gérard Vignas 2020-2026 |
Code postal | 37330 |
Code commune | 37037 |
Démographie | |
Gentilé | Brèchois |
Population municipale |
215 hab. (2019 ![]() |
Densité | 18 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 14″ nord, 0° 23′ 22″ est |
Altitude | Min. 74 m Max. 133 m |
Superficie | 11,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Langeais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Brèches est située au nord du département d'Indre-et-Loire. La commune est située aux limites du Haut-Anjou historique. Elle fait partie de la Touraine angevine.
Chenu Sarthe |
Saint-Paterne-Racan | |
Couesmes | ![]() |
|
Souvigné | Sonzay |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 4,31 km, comprend un cours d'eau notable, l'Ardillière (3,371 km), qui constitue la limite séparative ouest de la commune[1],[2].
L'Ardillière, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Souvigny et se jette dans la Fare au droit de la commune de Villiers-au-Bouin, après avoir traversé 5 communes[3]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[4]. Sur le plan piscicole, l'Ardillière est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[5].
Trois zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Ardillère de Montigny à la confluence avec la Fare », « la vallée de l'Ardillière de la Baronnière à la Thibaudière » et « la vallée des Fontaines de Grivau »[6],[7].
Brèches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[8],[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,2 %), prairies (35,4 %), forêts (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), cultures permanentes (2,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Le territoire de la commune de Brèches est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Bourgueil, est classée au niveau de risque 1, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 162 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 162 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Mentions anciennes de la localité ont été montrées[20],[21] :Vico Bricca, Briccam v. 590[22] ; Insecutus Briccam 1044[23] ; Brechia v.1060[24] ; ecclesiam de Brechia 1144[20]; de Brechia août 1231[25] ; Brechie 1231[26] ; Brechia 1237 ; Brechia, Brochia 1245[27] ; parochia de Breche, alias de Brochia 1290[20]; Bresches XVIIe siècle ; Brêche XVIIe siècle[28] ; Brèche XVIIIe siècle[29] ; Brèche 1793[30] ; Brèche 1810[31].
Bas latin Bricca. Briccos, nom de personne d’origine gauloise, latinisé en Bric-cus, et suffixe féminin a, sous-entendant villa. Le pluriel apparaît au XVIe siècle. Saint Brice (sanctus Brictius) y fit établit une église.
Au Ve siècle, saint Brice, évêque de Tours, fonda une église au village de Bricca, mentionné par Grégoire de Tours[32]. La paroisse se trouvait sur l'itinéraire antique de Tours (Caesarodunum) au Mans (Vindinum)[33].
Un ancien prieuré relevant de l'abbaye Saint-Julien de Tours existait au milieu du XIIe siècle[34].
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la paroisse de Brèches est rattachée au duché-pairie de Château-la-Vallière[35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2014 | Maurice Houdin | ||
mars 2014 | En cours | Gérard Vignas | DVG | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 215 habitants[Note 5], en diminution de 27,85 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 333 | 564 | 405 | 411 | 416 | 427 | 438 | 436 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
430 | 467 | 436 | 432 | 411 | 431 | 442 | 435 | 423 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
401 | 407 | 383 | 368 | 337 | 323 | 322 | 289 | 322 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 300 | 236 | 250 | 241 | 255 | 279 | 286 | 298 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
221 | 215 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune de Brèches a, entre autres, sur son territoire la maison natale d'Alfred Velpeau. Cette maison fut transformée en 2004 en salle de réunions grâce à des subventions européennes et du conseil général.
Située à l'extrémité Nord de la commune, se dresse un mégalithe, qui aurait probablement signalé le passage d'un ancien itinéraire gallo-romain[40]. Lors de sa découverte, le mégalithe, d'une parfaite station verticale, était légèrement enfoncé dans le sol et son plus grand côté était vers le tracé de cette route antique[40]. Ce vestige monolithique, est connu sous le nom de la « Pierre Saint-Martin ». Il s'agit d'un bloc de grès, mesurant environ 1,70 mètre de haut[40], et qui se manifeste comme étant ancien menhir ou une borne milliaire[41]. Les études menées sur la « Pierre Saint-Martin », ont révélé qu'elle fut dans un premier temps un menhir, et qu'elle aurait ultérieurement fait l'objet d'une taille sur chacun de ces côtés pour devenir un milliaire d'une base de 65 centimètres de long pour 25 de large[40]. Par ailleurs, ce bloc, qui ne porte aucune inscription, aurait probablement marqué la via romana reliant Cæsarodunum / Vindunum (respectivement les villes de Tours et du Mans)[40],[42]. Après avoir quitté la ville de Brèches, le tracé cette route antique, dont les vestiges dégagés présentent une discontinuité, se prolonge en direction du Nord-Ouest, traversant ainsi certains sites gallo-romains de la Sarthe tels que celui de la commune de Vaas et très probablement celui d'Aubigné-Racan[40],[42].
Au Ve siècle, saint Brice, évêque de Tours, fonda une église au village de Bricca. Cette église, agrandie au fil des siècles et présente aujourd'hui est l'église Saint-Martin.