Sonzay est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.
Cet article est une ébauche concernant une commune d’Indre-et-Loire.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Brèches | Saint-Paterne-Racan | Neuillé-Pont-Pierre |
Souvigné | ![]() |
Semblançay |
Ambillou | Pernay |
La commune de Sonzay se situe en totalité en Gâtine tourangelle qui se caractérise par des sols pauvres (Gâtine en ancien français correspondait à des terres gâtées - pauvres, de *gast-). La forêt extrêmement giboyeuse recouvre en grande partie le sud du territoire (Bois de la Motte, du Mortier aux Moines …). De petites vallées plus ou moins encaissées cachent des ruisseaux en leur sein.
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 35,94 km, comprend trois cours d'eau notables, la Bresme (2,549 km) et la Fare (7,177 km) et le Braineau (0,229 km), et divers petits cours d'eau dont le Tournelune (6,266 km) et le Beaufou (1,276 km)[1],[2].
La Bresme, d'une longueur totale de 26,9 km, prend sa source sur la commune de Semblançay au lieu-dit le Plessis de la Gagnerie, à 120 m d'altitude[3] et se jette dans la Loire sur la commune de Saint-Étienne-de-Chigny, à 39 m d'altitude[4] à la pointe de l'île Belle Fille, après avoir traversé 7 communes[5]. Sur le plan piscicole, la Bresme est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
La Fare, d'une longueur totale de 36,9 km, prend sa source dans le milieu du territoire communal aux abords du hameau du Gast, s'écoule vers l'ouest au sud du bourg et se jette dans le Loir à La Chapelle-aux-Choux (Sarthe) après avoir traversé 8 communes[7]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[8]. Sur le plan piscicole, la Fare est également classée en première catégorie piscicole
Le Braineau, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Souvigné et se jette dans la Bresme à Ambillou[9]. Sur le plan piscicole, le Braineau est également classé en deuxième catégorie piscicole[6].
Dix zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « l'étang de la Guerre », « la vallée de la Fare au Château de la Motte », « la vallée de la Fare de Sonzay à Souvigné », « la vallée de l'Ardillière de la Baronnière à la Thibaudière », « l'étang des Grêles », « la vallée de la Bresme de la Boiderie à Pernay », « l'étang des Grues », « la vallée de la Bresme autour de l'l'étang de la Bresme », « l'étang de la vallée Marianne », « l'étang du Ripray », « les étangs de la Chupraie », « l'étang de la Blanchetière » et « l'étang de Rosoir »[10],[11].
Routes :
Autoroutes :
Trains :
Aéroport :
Sonzay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), terres arables (19,1 %), prairies (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), zones urbanisées (2 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), cultures permanentes (1,2 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
Le territoire de la commune de Sonzay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 95,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 640 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 569 sont en en aléa moyen ou fort, soit 89 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].
Agriculture - vergers, céréales, importante production laitière, négoce de grains. Artisanat, industrie de transformation métallique.
Bas latin Secundiacus. Segontius, nom de personne d’origine gauloise, et suffixe acus.
Segunciacus, Vicus Segunciacensis, IXe siècle. (Bibliothèque Nationale, coll. Dom Housseau, t. II, n° 398, 864, charte du chapitre Saint-Matin de Tours) ; Terram sitam in pago Turonico, in villa Econciaco, terminatur quarta vero fonte, via publica, 970 (Dom Housseau, t. II, n° 185, charte de Marmoutier) ; Sunziacus, 1117 (Cartulaire de Noyers, charte 419, 425) ; Sonziacus villa, 1124 (Bibliothèque Nationale, coll. Dom Housseau, Charte de Marmoutier) ; Soonziacus, Somziacus villa, XIIe siècle. (Bibliothèque Nationale, coll. Dom Housseau, Charte de Marmoutier) ; Sonzaium, début XIIIe siècle. (Cartulaire de l’archevêché de Tours, t. 2, n° 312, Livre de Eschequeste, p. 308) ; Parochia de Sonzaio, 1247 (charte de Marmoutier) ; Sonzay, (Archives Nationales-JJ 100, n° 144, fol. 45) ; Sonzay, XVIIIe siècle. (Carte de Cassini).
Des hameaux en permanence de Sonzay pour le temporel, étaient virants pour le spirituel, de Sonzay et de Souvigné. Le , les curés de Sonzay et de Souvigné se partagèrent les virants entre ces 2 paroisses à partir de la Toussaint 1773 ; Sonzay : le Breuil, la Butte, la Caltière, la Colinière, la Harpinière, la Ménardière, Moyau, la Rabottière, Viersay ; Souvigné : les Bourdinières, la Brosse, le château et la métairie des Cartes, la Chidainerie ou la Hutte, les Corbeaux, la Guignetière, la Pinaudière, la Porte, le Ripray, le Tourne-Bride, (acte Jousset Delépine-Sonzay). Tous ces lieux étaient de la collecte de Sonzay et restèrent à Sonzay lors de la formation de la commune en .
![]() |
Les armes de Sonzay se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux six annelets d'or ordonnés 3, 2 et 1, au deuxième et au troisième de gueules aux trois fasces ondées d'argent ; à la tour portillée d'argent maçonnée de sable, brochant en cœur sur le tout[23].
|
---|
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | 2014 | Michel Simier | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Pierre Verneau | SE | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 1 399 habitants[Note 5], en augmentation de 1,3 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 209 | 1 200 | 1 556 | 1 396 | 1 443 | 1 381 | 1 309 | 1 333 | 1 403 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 375 | 1 432 | 1 435 | 1 393 | 1 353 | 1 407 | 1 435 | 1 373 | 1 397 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 352 | 1 337 | 1 314 | 1 245 | 1 169 | 1 085 | 1 045 | 1 147 | 1 035 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 018 | 1 005 | 967 | 935 | 1 085 | 1 120 | 1 233 | 1 271 | 1 381 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 379 | 1 399 | - | - | - | - | - | - | - |
Sonzay se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.
L'école primaire Yvan Pommaux accueille les élèves de la commune.
Dom Joseph Gajard, bénédictin français né à Sonzay le et décédé en 1972. Il fit ses études au petit et grand séminaire de Tours, fut ordonné prêtre le . Il célébra sa première grand messe solennelle en l'église de Sonzay le 16 juin de la même année. Il manifesta la volonté d'entrer dans l'ordre des Bénédictins et choisit la communauté de Solesmes dont les moines à cette époque étaient en exil à l'île de Wight. Il s'attacha à retrouver les règles de l'antique chant grégorien aux côtés de Dom Joseph Pothier et Dom André Mocquereau dont il fut le collaborateur et successeur comme maître de chœur à l'abbaye de Solesmes. Il est décédé en 1972. Une rue de Sonzay porte son nom.