Villiers-au-Bouin est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Villiers-au-Bouin | |
![]() L'église. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Chinon |
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Ouest Val de Loire |
Maire Mandat |
Daniel Samedi 2020-2026 |
Code postal | 37330 |
Code commune | 37279 |
Démographie | |
Population municipale |
754 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 32″ nord, 0° 18′ 49″ est |
Altitude | Min. 52 m Max. 114 m |
Superficie | 29,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Langeais |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située au nord-ouest du département d'Indre-et-Loire et se situe au tripoint de celui-ci, du Maine-et-Loire et de la Sarthe. Elle fait partie du Haut-Anjou dans la partie de la Touraine angevine qui se prolonge dans le Maine angevin voisin.
Villes et villages les plus proches : Couesmes (2 km), Château-la-Vallière (3 km km), Chenu (5 km), Braye-sur-Maulne (5 km), Saint-Germain-d'Arcé (6 km), Brèches (6 km), Marcilly-sur-Maulne (6 km), Lublé (8 km), Saint-Laurent-de-Lin (9 km) et Souvigné (9 km)[1].
La Chapelle-aux-Choux Sarthe |
Saint-Germain-d'Arce Sarthe |
Chenu Sarthe |
![]() |
Couesmes | |
Marcilly-sur-Maulne | Braye-sur-Maulne | Château-la-Vallière |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 18,04 km, comprend deux cours d'eau notables, la Fare (5,398 km) et l'Ardillière (1,926 km), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires[2],[3].
La Fare, d'une longueur totale de 36,9 km, prend sa source dans la commune de Sonzay et se jette dans le Loir à La Chapelle-aux-Choux (Sarthe) après avoir traversé 8 communes[4]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[5]. Sur le plan piscicole, la Fare est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[6].
L'Ardillière, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Souvigny et se jette dans la Fare dans le nord-est du territoire communal, après avoir traversé 5 communes[7]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 2[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant[5]. Sur le plan piscicole, l'Ardillière est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].
Dix zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Fare de Château-la-Vallière à Villiers-au-Bouin », « la vallée de la Fare du Grand Fleuret à la Cimenterie », « la vallée de l'Ardillère de Montigny à la confluence avec la Fare », « la vallée du Ruisseau de l'l'étang de la Boulerie », « la vallée du Ruisseau de l'l'étang d'Hunault », « la vallée du Ruisseau du Brûle-Choux », « la vallée du Ruisseau du Petit Paché à Vernoil », « les étangs de la Braudière » et « l'étang des Hussardières et l'étang d'Hunault »[8],[9].
Villiers-au-Bouin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), prairies (21,6 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones urbanisées (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Le territoire de la commune de Villiers-au-Bouin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 353 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 353 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[20].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[17].
Au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, la paroisse faisait partie de l'Anjou et dépendait de la sénéchaussée angevine de Baugé.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1890 | 1892 | Pierre Chauvin | ||
1892 | 1908 | Constant Boucheron | ||
1908 | 1925 | Louis Cador | ||
1925 | 1929 | Gatien Refour | ||
1929 | 1959 | Eugène Daveau | ||
1959 | 1959 (3 mois) | Raymond Coquillet | ||
1959 | 1965 | Alcide Gaucher | ||
1965 | 1968 | Maurice Blondeau | ||
1968 | 1970 | Marcel Guilvard | ||
1970 | 1971 | Alcide Gaucher | ||
1971 | 1983 | Odette Lambert | ||
1981 | 2001 | Roger Leleu | ||
2001[22],[23] | mars 2014 | René Goupil de Bouillé | DVD[24] | |
mars 2014 | mai 2020 | Martine Naveau | SE | Employée |
mai 2020 | En cours | Daniel Samedi | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[25].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 754 habitants[Note 5], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 695 | 788 | 895 | 887 | 852 | 842 | 802 | 813 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
764 | 809 | 801 | 764 | 749 | 714 | 760 | 730 | 743 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
770 | 737 | 740 | 659 | 676 | 703 | 697 | 664 | 647 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
615 | 721 | 732 | 759 | 677 | 601 | 743 | 781 | 770 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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755 | 754 | - | - | - | - | - | - | - |
Villiers-au-Bouin se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Saint-Cyr-sur-Loire.
L'école primaire Ivry Gitlis accueille les élèves de la commune.
Ivry Gitlis a inauguré l'école qui porte son nom.
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Blason | D'azur à la croix d'argent[34]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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