Briant est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Briant
Administration
Pays
France
Région
Bourgogne-Franche-Comté
Département
Saône-et-Loire
Arrondissement
Charolles
Intercommunalité
Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais
Briant est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (95,8%), forêts (3,2%), zones agricoles hétérogènes (1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
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De par sa situation sur un coteau propice à se défendre aisément, Briant est sans doute peuplé depuis très longtemps. Ce lieu paraît être le berceau des Brannovii, premiers habitants du pays, dont parle Jules César comme clients des Éduens. Cependant rien à ce jour ne nous est parvenu de ce passé.
Le nom du village est à l'origine du pays du Brionnais dont il est la capitale historique.
Toponymie
Branovium, Brianeum, Brienna sont les noms qui, dans les anciennes chartes, désignent Briant.
Politique et administration
Mairie.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 1878
mai 1900
Claude Moraillon
mai 1900
mai 1908
François Merle
mai 1908
juil 1938
Henri Jal
juil 1938
sept 1942
Claudien Gonnet
sept 1942
févr 1945
Charles Vernay
févr 1945
juin 1952
Antonin Alloin
août 1952
mars 1965
Jean-Marie Meunier
mars 1965
nov 1982 (décès)
Joseph Vernay
janv 1983
juin 1995
André Ducerf
juin 1995
mars 2001
Georges Boudot
mars 2001
mars 2014
Georges Déclas
Ancien professeur puis directeur de collège Ancien maire de Marcigny
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 228 habitants[Note 2], en augmentation de 1,33% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
900
912
996
1 026
1 067
974
959
969
957
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
909
715
681
690
667
644
633
631
616
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
592
570
549
508
453
427
409
396
391
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
326
318
264
265
225
206
213
211
227
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
224
228
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le chevet et le clocher de l'église, datés du XIIe siècle.
Église (XIe-XIXe ); en partie romane, placée sous le vocable des saints Nazaire et Celse. Le transept, l'abside et le clocher remontent à la fin du XIe - début du XIIesiècle puisqu'en en 1103, elle fut donnée par le seigneur de Semur à l'abbaye de Cluny, au profit du monastère de Marcigny. Si transept, abside et clocher sont de l'époque romane, la nef, quant à elle, a été rebâtie au XIXe siècle.
Ruines du château d'Essertines[13]. Présents à Briant depuis XIesiècle les seigneurs d'Essertines, vassaux des seigneurs de Semur, ont fait construire la tour carrée du château. Au XIVesiècle le château passe à la famille Lespinasse, puis à celle de Gevingey et, en 1542, à Pierre de Chaugy. Au XVIesiècle il devient la propriété de François Molière, fermier de la seigneurie de Sancenay, à Oyé. En 1719 le château est au comte de Vauban. Comme bien national il est vendu, lors de la Révolution française, à Pierre Ravier. Des quatre tours dont disposait le château à l'origine, une seule est encore partiellement debout.
Personnalités liées à la commune
À gauche: le chanoine Robert aux côtés du cardinal Garrone, lors d'une rencontre au Vatican en 1968.
François-Hugues de Molière, sieur d'Essertines (1600-1624), poète et romancier mort assassiné à Paris[14].
Monseigneur Joseph Robert, né le 12 avril 1898 à Besançon, prêtre formé à Rome (au séminaire pontifical français, où il fut séminariste de 1920 à 1927) qui fut nommé curé de Briant en 1929 et qui le demeura jusqu'en 1935, année de sa nomination en tant que curé-archiprêtre à Lugny. Il y fonda cette même année la «communauté de prêtres de Lugny», communauté qui, créée au cœur du Mâconnais, dans une région particulièrement déchristianisée, fut le premier groupe communautaire de prêtres du diocèse d’Autun (groupe qui devait notamment déboucher, après guerre, sur la création d’une école puis d’un collège, ainsi que sur l'ouverture d'un centre d'organisation de pèlerinages). Auteur d’un catéchisme («Mon premier catéchisme» publié peu avant la guerre et plusieurs fois réédité), Joseph Robert, qui avait été fait chanoine honoraire de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun par monseigneur Lucien-Sidroine Lebrun en 1946, mourut le 16 mars 1987 à l'hôpital de Chambéry, quinze ans après avoir été fait prélat de Sa Sainteté par le pape Paul VI. Il repose au cimetière de Digoin[15].
Joseph Jolinon, écrivain français mort le 17 février 1971 à Briant, lauréat du grand prix du roman de l'Académie française en 1950.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Le Journal de Saône-et-Loire, édition du 17 avril 2014, p. 2
Jean-Marie Jal, Les châteaux du brionnais: Xe-XVIIIe siècles, Saint-Christophe-en-Brionnais, Editions du Centre d'Etudes des patrimoines, , 50p. (ISBN979-10-91041-01-0).
«Essertines ou "notre" Molière», article de Claus-Peter Haverkamp paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 187 de septembre 2016, pages 2 à 6.
Frédéric Lafarge, Monseigneur Joseph Robert (1898-1987), Une communauté missionnaire en Mâconnais: Lugny, Les Foyers communautaires et l'Amicale des anciens élèves de l'école «La Source», Lugny, 2019 (ISBN978-2-9570533-0-8).
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