Saint-Didier-en-Brionnais est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Saint-Didier-en-Brionnais | |
![]() Vue générale de l'église paroissiale. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Charolles |
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais |
Maire Mandat |
René Sarroca 2020-2026 |
Code postal | 71110 |
Code commune | 71406 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Désidérien |
Population municipale |
126 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 20′ 15″ nord, 4° 07′ 36″ est |
Altitude | Min. 254 m Max. 348 m |
Superficie | 11,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Chauffailles |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Saint-Didier est un village du Brionnais. Le bourg est situé sur la rive gauche de l'Arconce, affluent de la Loire. Semur-en-Brionnais est à 11 km, Marcigny à 12, La Clayette à 18, Charolles à 21 et Paray-le-Monial à 24.
Saint-Didier est traversé par la route départementale 108.
Les gares SNCF les plus proches sont celles de La Clayette et de Paray-le-Monial.
![]() |
Versaugues | Poisson | ![]() | |
Montceaux-l'Étoile Anzy-le-Duc |
N | Varenne-l'Arconce | ||
O Saint-Didier-en-Brionnais E | ||||
S | ||||
Sarry | Briant |
Saint-Didier-en-Brionnais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (89,4 %), forêts (10,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Sur le territoire de la commune, la présence d'activité humaine est avérée à l'époque gallo-romaine[8]. C'est attesté par la découverte, faite en 1934, par un ancien maire de la commune, Louis Lacroix, d'ossements, de tuiles romaines, de poteries anciennes, du col d'une amphore en terre cuite blanche. Une partie de ces objets est au musée de la Tour de Marcigny.
Au Moyen Âge, Saint-Dider-en-Brionnais est une paroisse qui appartient au diocèse d'Autun, et dépend de l'archiprêtré et de la recette de Semur-en-Brionnais[9]. Une partie de la paroisse est rattachée à la justice de Sarry, dans le bailliage de Semur, et une autre dépend de la justice du prieuré de Marcigny, dans le bailliage de Mâcon. Cette dernière partie correspond aux hameaux de Chérance et de Montraphon, fiefs du prieuré de Marcigny depuis 1281, et au hameau La Brosse du Busseuil, autre fief donné à la prieure de Marcigny en 1063[10].
Durant la Renaissance, de nouveaux liens seigneuriaux se nouent : Huguenin du Blé, seigneur de Cormatin, de Cussy la Colonne, Sienne, Clos-du-Couzot épouse, le , Anne de la Magdeleine, fille de Marguerite d'Audebert et sœur d'Edouard de la Magdeleine, seigneur de Saint-Didier[11]...
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Mars 1977 | Juillet 2020 | André MAMESSIER | Divers droite (DVD) | Chef d'entreprise - Président de la Communauté de communes - Conseiller général du canton de Semur-en-Brionnais (2004-2015) |
Juillet 2020 | En cours | René SARROCA | Divers droite (DVD) | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 126 habitants[Note 2], en diminution de 20,25 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
344 | 345 | 348 | 346 | 361 | 416 | 432 | 445 | 464 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
424 | 417 | 410 | 404 | 409 | 412 | 380 | 386 | 370 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
363 | 365 | 327 | 271 | 247 | 265 | 257 | 233 | 200 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
203 | 188 | 155 | 146 | 133 | 150 | 147 | 146 | 154 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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134 | 126 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église paroissiale est de style néo-gothique[16]. Elle a été édifiée à la fin du XIXe siècle à une date imprécise (elle était en projet en 1869 et était en service en 1900). Elle comprend une nef unique à trois travées, avec un transept saillant et une abside semi-circulaire, précédée d'une travée de chœur.
L'élément le plus notable est un retable baroque en bois doré, placé dans la chapelle, côté droit.
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