Bretteville-sur-Odon est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 4 005 habitants[Note 1].
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La commune est en plaine de Caen, aux portes du Bessin, limitrophe au sud-ouest de Caen. Situé sur l'axe Caen - Villers-Bocage, son centre est à 5,5 km du centre-ville du chef-lieu de département et à 20 km au nord-est de Villers-Bocage[1].
Le territoire est traversé par la route départementale no675 (ancienne route nationale 175) reliant Caen à Avranches. S'y raccordent la D 14 permettant de joindre Carpiquet au nord-ouest et la D 212 menant à Louvigny au sud-est. L'échangeur n° 9 entre l'A84 (Caen - Rennes), le boulevard périphérique de Caen et la D 675 occupe le sud-ouest du territoire.
La commune est desservie par les lignes 11 (Bretteville l'Enclos <> Cuverville Mairie) et 32 (Tourville sur Odon Val d'Odon <> Caen Tour Leroy) du réseau Twisto.
Les lignes 9 et 32 des bus verts du Calvados ont trois arrêts dans la commune (route de Bretagne).
Bretteville-sur-Odon est dans le bassin de l'Orne, par son affluent l'Odon qui délimite le territoire au sud.
Le point culminant (70/72 m) se situe en limite ouest, près du quartier Kœnig. Le point le plus bas (5 m) correspond à la sortie de l'Odon du territoire, au sud-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[12] à 11,2°C pour 1981-2010[13], puis à 11,5°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Bretteville-sur-Odon est une commune urbaine[Note 6],[15]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[18] et 205 163 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21],[22].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (39,5%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (33%), zones urbanisées (16,4%), prairies (11,1%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Brittavillam en 1015[25], Britavilla vers 1025, Bretevilla Sancti Michaelis en 1161 (charte de Saint-Étienne de Caen), Bretevillam desuper Oudon (Archives du Calvados H 636) et Bretevilla desuper Oudon en 1201 (ch. d’Ardennes, n° 105), Britavilla super Oudonem en 1228 (charte d’Aunay), Bretevilla super Oudon vers 1250 (magni rotuli, p. 176), Breteville sur Oudon en 1365 (biblioth. nat. fouages, 25,902), Bretheville sur Ouldon en 1397 (charte de l’abbaye d’Ardennes, n° 482), Britavilla super Odonem au XIVesiècle, Bretteville sur Ouldonen 1474[26].
Cette localité s'est parfois appelée Bretevilla Sancti Michaelis (Bretteville-Saint-Michel) en 1015 et en 1161 dans des chartes de l'abbaye de Saint-Étienne de Caen.
Comme tous les Bretteville, ce toponyme normand est formé de l'ancien françaisbret(e) qui signifie «breton(ne)», mais dans un sens précédant le Moyen Âge, c'est-à-dire originaire de l'actuelle Grande-Bretagne[27]. L'ancien français ville est issu du latinvilla, et avait à l'origine le sens de «domaine rural».
L'Odon limite le sud du territoire communal.
Le gentilé est Brettevillais.
Histoire
Du début du XIesiècle jusqu'à la Révolution, Bretteville est sous la dépendance de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. Le domaine de la Baronnie, dont l'origine est antérieure au Xesiècle, devient en 1015 la propriété de l'abbaye par don de la duchesse Gonnor, femme du duc de Normandie Richard Ier, et donc arrière-grand-mère de Guillaume le Conquérant.
La commune est traversée par la route de Bretagne. Jusqu'au milieu du XXesiècle, la commune se développe autour de deux pôles: un pôle à l'est autour de l'église Notre-Dame et un autre plus à l'ouest, autour du domaine de la Baronnie[28].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Calvados.
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Le conseil municipal est composé de vingt-sept membres dont le maire et huit adjoints[33].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 4 005 habitants[Note 8], en augmentation de 2,85% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
544
559
618
752
756
801
804
784
803
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
803
817
795
758
732
737
671
634
682
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
556
631
651
660
652
755
726
760
1 807
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 232
2 182
2 466
3 326
3 623
3 951
4 251
4 159
4 015
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 889
4 005
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Installé dans un grand champ en 1989, la commune reçoit le parc d'attractions Festyland, sur le thème normand.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Centre de ressource de l’ouïe et de la parole (CROP), ce collège privé, adapté et spécialisé pour les jeunes sourds fut construit en 1984 par la fondation de Pierre-François Jamet. Depuis la loi qui interdit de "mélanger" les handicapés auditifs et les personnes ayant des troubles mentaux, le centre hospitalier spécialisé du Bon-Sauveur de Caen qui était un ancien couvent fut transformé en hôpital psychiatrique. La création du collège pour les jeunes sourds à Bretteville-sur-Odon est une conséquence de cette décision afin de normaliser la séparation des sourds et les personnes ayant des maladies psychiatriques.
Le 18erégiment de transmissions, basé depuis 2003 dans le quartier Kœnig, fermé depuis 2010[38]. Le site est désormais une zone d'activité.
Le domaine de la Baronnie. Les vestiges de la porterie, le logis des moines, la grange dîmière, les vestiges de l'ancienne église paroissiale Saint-Pierre sont classés au titre des monuments historiques depuis le 15 mars 1993, les façades et toitures des deux bâtiments agricoles inscrits depuis 26 avril 1990[39].
La ferme de Than (ou du Vieux Clocher) implantée à la place d'un ancien manoir du XVesiècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 novembre 2004[40]. L'ensemble des bâtiments remonte en grande partie au XVIIesiècle. À l'ouest du passage d'entrée, présence d'une grange. Le logis principal occupe toute la partie orientale, et a conservé son jardin d'agrément. Un second logis occupe le sud de la cour, la lucarne centrale portant la date de 1830. La ferme comprend également d'anciennes écuries, à usage partiel de laiterie, un pigeonnier, une grange, des remises, des clapiers et un four à pain. L'ensemble a été complètement rénové et transformé en résidence d'habitations privées.
Le clocher de l'ancienne église Notre-Dame construit au XIVesiècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 16 mai 1927[41].
L'église Notre-Dame-de-Bon-Secours (1960, reconstruction) au clocher très élancé.
Le parc d'attractions Festyland depuis 1989.
Le quartier Kœnig.
Le manoir du domaine de la Baronnie.
La ferme du Vieux Clocher.
Le clocher de Notre-Dame.
L'église Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Activité et manifestations
Sports
Le club Loisirs et Culture de Bretteville-sur-Odon (LCBO) fait évoluer deux équipes de football en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[42].
Un club de tir sportif a été ouvert en septembre 2015 pour du tir à 10, 25 et 50 mètres[43].
Jack Mutel (1935-2016), artiste-peintre, présenté en permanence au musée Charles-Léandre à Condé-sur-Noireau.
Héraldique
Les armes de la commune de Bretteville-sur-Odon se blasonnent ainsi: De gueules au pont d'une arche de sable mouvant des flancs, l'arche empierrée d'argent, soutenu de trois coquilles d'argent, ordonnées 2 et 1, à l'épée basse de bretteur à dextre et à l'épi de blé tigé à senestre, les deux d'or, posés en pal et brochant sur le tout.[44]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1010.
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du Calvados: comprenant les noms de lieu anciens et moderne, Impr. nationale (Paris, (lire en ligne), p.42.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.116.
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