Louvigny est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 2 683 habitants[1].
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Louvigny | |
![]() Vue de Louvigny et des marais pris de Fleury-sur-Orne. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Caen la Mer |
Maire Mandat |
Patrick Ledoux 2020-2026 |
Code postal | 14111 |
Code commune | 14383 |
Démographie | |
Gentilé | Loupiaciens |
Population municipale |
2 683 hab. (2019 ![]() |
Densité | 476 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 09′ 28″ nord, 0° 23′ 31″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 48 m |
Superficie | 5,64 km2 |
Unité urbaine | Louvigny (ville isolée) |
Aire d'attraction | Caen (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Caen-5 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville-louvigny.fr |
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Trois autres communes portent le même nom : Louvigny dans le département de la Moselle, Louvigny dans le département de la Sarthe et Louvigny dans le département des Pyrénées-Atlantiques.
Bretteville-sur-Odon | Caen | |
Éterville | ![]() |
Fleury-sur-Orne |
Maltot | Saint-André-sur-Orne | Fleury-sur-Orne |
La commune est en plaine de Caen, dans la banlieue sud-ouest de Caen. Son bourg est à 5 km du centre de la capitale régionale, à 11 km au nord-est d'Évrecy et à 19 km au nord de Bretteville-sur-Laize[2].
Louvigny est dans le bassin de l'Orne qui délimite le territoire à l'est. Son principal affluent, l'Odon marque la limite nord par son cours principal.
Le point culminant (48 m) se situe au sud-ouest, près du lieu-dit le Champ Varin. Le point le plus bas (2 m) correspond à la sortie de l'Orne du territoire, au nord-est. Malgré la proximité de Caen, une forte proportion du territoire est agricole.
La commune de Louvigny est desservie par la ligne 23 du réseau Twisto (Louvigny Michelet <> Cairon ou Villons-les-Buissons) et, sur réservation par le service Resago 4 (Uniquement pour Le Mesnil et la zone d'activités).
Le , Louvigny fut reliée à la gare de Caen par une ligne de chemin de fer qui allait à l'origine jusqu'à Aunay-sur-Odon et qui fut ensuite prolongée en 1891 jusqu'à la gare de Vire[3]. Le transport des voyageurs sur la ligne Caen - Vire fut interrompu le [4]. Le transport de marchandises fut par la suite limité à Jurques, puis définitivement suspendu. La ligne a alors été déclassée et déferrée. L'emprise de la voie ferrée a en partie été reprise par la route départementale 405 entre Caen et Louvigny, ainsi que par une voie verte entre Louvigny et Bretteville-sur-Odon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945[11] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,2 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].
Louvigny est une commune urbaine[Note 5],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louvigny, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 742 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43,2 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %), zones urbanisées (16,6 %), prairies (10 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Loveneium en 1082[26]. Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin[26]/roman[27] Lupinius ou dérivé de lupus, « loup »[26].
Le gentilé est Loupiacien.
Athis, hameau de Louvigny, attesté sous la forme Athy en 1275, serait issu du gaulois attegia, « hutte »[28].
La commune d'Athis, au sud de Louvigny, où l'on recensait 18 habitants en 1793, a été rattachée à Louvigny[29] par arrêté du 23 nivôse an VI ().
En 1047, Guillaume le Conquérant mit fin à la révolte des barons normands à la bataille du Val-ès-Dunes. Des barons rebelles en fuite tentèrent de franchir l’Orne au gué d'Athis « entre Fontenay et Allemagnes » comme il est raconté dans le Roman de Rou (c'est-à-dire entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne dans leurs appellations actuelles). Surpris par la montée des eaux et la vitesse du courant, les cavaliers et leurs chevaux se noyèrent, emportés par les eaux et massacrés par leurs poursuivants. À la ferme d'Athis, un bas-relief assez dégradé commémore cet évènement, il représente un blason et deux chevaliers se faisant face.
Vers la fin du XIXe siècle, Louvigny est le théâtre d'un fait divers sanglant. Le , Charles-Manuel Mancel, tailleur de pierres, père violent et incestueux, massacre à coups de couteau dans la poitrine sa fille Marie-Aline, âgée de 17 ans, qui se refusait à lui[30]. Condamné le 24 mai par la cour d'assises du Calvados à la peine capitale, le meurtrier est guillotiné publiquement sur la place du marché de Caen le samedi , à 5 h du matin, en présence de 12 000 personnes[31].
Le , dans le cadre de l’opération Atlantic, le Royal Regiment of Canada, commandé par le Major J. C. Anderson, lance l’assaut sur Louvigny. À l’approche du château et de l’église, la D Company se heurte aux grenadiers SS de la division Leibstandarte, le Major J. D. Fairhead est tué, les officiers sont hors de combat. Un violent duel d’artillerie oppose les deux camps. En fin d’après-midi, le Major T. F. Whitley arrive en appui avec la C Company et réorganise la D Coy. Un plan d’attaque est préparé avec le Captain D. S. Beatty, mais ce dernier est blessé en rejoignant son unité ; sous le tir des mortiers ennemis, les Canadiens sécurisent la partie nord du bourg mais des civils informent que les Allemands ont un PC bien défendu au sud de la localité. Alors que l’obscurité est tombée, le Major Whitley décide un repli dans les vergers au nord, pour la nuit. Le lendemain matin, après un intense pilonnage de l’artillerie, à 6 h, la C Company s’avance en direction du château, tandis que la B Company est chargée de conquérir la localité ; à 9 h tout est terminé, le château est pris aux SS. Le bourg, que les Allemands avaient quitté pendant la nuit, est libéré sans combat.[32]
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Blason | Tiercé en fasce : au 1er de gueules à l'étoile d'or, au 2e d'azur à trois croissants rangés d'or, au 3e d'argent au léopard lionné de sable naissant[33]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1973[34] | 1989 | Joseph Decaëns | PS | Spécialiste en archéologie médiévale |
1989[35] | 2004 | Philippe Duron | PS | Professeur agrégé d'histoire, député (1997-2002, 2007-2017) Conseiller régional, Président du Conseil régional de Basse-Normandie (2004-2008) Conseiller général du canton de Caen-2 (1998-2001), maire de Caen (2008-2014) |
2004[36] | En cours | Patrick Ledoux[37] | PS | Responsable administratif et financier |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints[37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2019, la commune comptait 2 683 habitants[Note 7], en diminution de 3 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Resté stable jusqu'à la fin des années 1940, la population de cette commune périurbaine a quadruplé en soixante ans, passant de 610 habitants lors du recensement de 1946 à 2 733 habitants à celui de 2009.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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455 | 434 | 539 | 543 | 608 | 640 | 672 | 648 | 581 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
564 | 564 | 543 | 518 | 509 | 466 | 491 | 511 | 491 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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450 | 462 | 481 | 531 | 552 | 574 | 575 | 610 | 726 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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771 | 951 | 1 252 | 1 384 | 1 712 | 1 766 | 2 138 | 2 531 | 2 733 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 814 | 2 683 | - | - | - | - | - | - | - |
Cinq lieux de Louvigny sont classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques ou en tant que sites :
La nef et le chœur, non classés, ont été en grande partie reconstruits après les dégâts causés par les combats de . Le plan et les volumes du bâtiment ont été conservés. Dans sa Statistique Monumentale du Calvados (1846), Arcisse de Caumont avait décrit « une corniche ornée de moulures en damier » qui a disparu mais qui prouve l’existence d’une nef romane dont les murs ont peut-être subsisté à la période gothique, les baies ayant seulement été remplacées dans le nouveau style.
Le Football club de Louvigny fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[48]. En 2006, elle est officiellement « sponsorisée » par Groland[49].
En outre, une « très officielle » charte de jumelage a été signée entre Louvigny et la présipauté du Groland représentée par Christophe Salengro le [50].