Brasles est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Ses habitants s'appellent les Brasloises et Braslois.
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Brasles | |
L'église de Brasles et le vignoble champenois. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Aisne |
Arrondissement | Château-Thierry |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry |
Maire Mandat |
Julie Contoz 2020-2026 |
Code postal | 02400 |
Code commune | 02114 |
Démographie | |
Gentilé | Braslois(es) |
Population municipale |
1 563 hab. (2019 ![]() |
Densité | 210 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 00″ nord, 3° 25′ 43″ est |
Altitude | 68 m Min. 61 m Max. 214 m |
Superficie | 7,45 km2 |
Unité urbaine | Château-Thierry (banlieue) |
Aire d'attraction | Château-Thierry (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Thierry |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Château-Thierry | Verdilly | ![]() | |
Château-Thierry | N | Gland | ||
O Brasles E | ||||
S | ||||
Château-Thierry | Chierry | Blesmes |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blesmes », sur la commune de Blesmes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,4 °C et la hauteur de précipitations de 729 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 85 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Brasles est une commune urbaine[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[17] et 22 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (30,1 %), forêts (22,3 %), zones urbanisées (14 %), cultures permanentes (12,7 %), prairies (12,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Brasles est un village de l'ancienne Brie champenoise établi à 2 kilomètres à l'est de Château-Thierry. Il dépendait autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage et élection de Château-Thierry. La paroisse, dont l'église était dédiée à saint Quentin, faisait partie du diocèse de Soissons.
À l'entrée du Bois de Barbillon, près du ru de Brasles, dans une clairière, à une distance d'environ 1800 mètres du centre de la commune de Brasles, existait une maison qui portait le nom de « Maladrerie ». C'était autrefois un hôpital recevant des personnes atteintes de « ladrerie ». De cet hôpital, il ne resta qu'une masure. Cette masure a été ensuite aménagée en maison d’habitation du garde-chasse du Bois de Barbillon. Ce lieu figure sur la carte imprimée de Cassini. La consistance de l'immeuble laisse supposer qu'il a été utilisé comme hôpital. En effet, si la façade semble récente, les pièces en arrière, au nombre de huit, ont des murs beaucoup plus anciens et très épais. Les dimensions de ces pièces sont identiques, et chacune est pourvue d'une cheminée. A environ 600 mètres au nord, au lieu-dit « Courcenon », il a été découvert, au XIXe siècle, de nombreuses sépultures anciennes que la rumeur publique attribue à la Maladrerie. Entre 1695 et 1698, le roi Louis XIV ordonna le rattachement d'une vingtaine de maladreries aux alentours à l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Brasles.
Grande Guerre 1914-1918 : entre les mois de mai et juin 1918, l’armée allemande lançait une vaste offensive sur la Marne, ce fut la « seconde bataille de la Marne ». Toute la région fut dévastée, Château-Thierry sera pilonné par l’artillerie puis dévasté par les combats de rues. Brasles et tous les villages environnants seront transformés en champ de ruines. Ce ne sera qu’au petit matin du 18 juillet 1918, que les forces françaises et américaines lanceront une contre-offensive, programmant ainsi l'échec allemand.
La commune de Brasles est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[25]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1875 | après 1876 | Maillefert[27] | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2008 | Jacques Krabal | PRG | |
mars 2008 | mai 2020 | Michèle Fuselier | PS | Conseillère générale puis départementale depuis juillet 2012 Réélue pour le mandat 2014-2020[28],[29] |
mai 2020 | En cours (au 11 juillet 2020) |
Julie Contoz |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 1 563 habitants[Note 8], en augmentation de 11,88 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,61 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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434 | 524 | 601 | 577 | 609 | 588 | 607 | 591 | 600 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
571 | 611 | 591 | 565 | 576 | 600 | 633 | 588 | 565 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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586 | 571 | 705 | 647 | 837 | 851 | 840 | 847 | 842 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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914 | 1 031 | 1 005 | 1 208 | 1 206 | 1 236 | 1 260 | 1 264 | 1 392 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 529 | 1 563 | - | - | - | - | - | - | - |