Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
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Jusqu’au rude hiver de 1879 qui a tout détruit, les coteaux de la commune d'Étampes-sur-Marne étaient couverts d'arbres fruitiers : noyers, pruniers, pêchers, cerisiers et pommiers. Les récoltes étaient majoritairement acheminées vers les Halles de Paris. Quant à la vigne, très ancrée sur le territoire, elle a donné depuis plusieurs siècles, plusieurs générations de vignerons. On en comptait environ 17 en 1760.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Blesmes», sur la commune de Blesmes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,4°C et la hauteur de précipitations de 729 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 87 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[11] à 10,3°C pour 1981-2010[12], puis à 10,8°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Étampes-sur-Marne est une commune urbaine[Note 6],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[17] et 22 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (40,6%), zones urbanisées (22,5%), forêts (14,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1%), cultures permanentes (8,4%), zones agricoles hétérogènes (2,2%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Histoire
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Le nom d’Étampes se serait formé à partir de Stampae ou Stampas, ce qui signifierait que c’était un lieu où l’on battait monnaie, et probablement celle de Château-Thierry.
Les fondations du château datent du siècle d’Henri III, soit du XVIesiècle. Résidence des seigneurs successifs d'Étampes. Messire Jehan de Boitours a été le premier seigneur d'Étampes, lieutenant pour le roi en la ville et duché de Château-Thierry. Plusieurs générations de Pinterel lui ont succédé de la fin du XVIIesiècle jusqu'à la fin du XVIIIe.
Comme tous les villages avoisinants, Étampes possédait sa propre maladrerie (hôpital affecté aux personnes malades de la lèpre). Elle était située à la limite d'Étampes, de Nogentel et de Nesles. Par une ordonnance du roi Louis XIV datée de 1698, toutes les maladreries ont fusionné avec l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Étampes-sur-Marne est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[25]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 1 305 habitants[Note 8], en augmentation de 10,97% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
246
292
275
263
276
292
354
322
408
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
380
416
307
296
346
341
426
351
410
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
413
445
572
649
796
751
762
688
808
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
880
1 363
1 224
1 246
1 358
1 313
1 242
1 235
1 164
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 259
1 305
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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La commune est le siège de la manufacture d'instruments de musique PGM Couesnon, entreprise du patrimoine vivant depuis 2012, comptant une dizaine d'employés en 2019[34].
Culture locale et patrimoine
L'église Sainte-Marie-l'Assomption.
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption, située à mi-coteau face à la gare de Château-Thierry. L'église de plan rectangulaire comprend une nef flanquée de bas-côtés, deux bras de transept et un chœur étroit et carré à chevet droit. Le clocher en charpenterie est au-dessus de la façade. L'église, dédiée seulement à Notre-Dame sous l'Ancien Régime, abrite plusieurs plaques funéraires de la famille PINTEREL, seigneurs d'Étampes au XVIIIe, ainsi que l'épitaphe-donation de Thomas MOUROY (XVIIe) ornée de l'inscription: « Cy gist Honorable Thomas Pierre Mauroy en son vivant capitaine du charroi de l'artillerie de sa majesté lequel a donné à l'église de Céans une pièce de terre contenant soixante quinze perches, sise au terroir d'Etampes, au lieu-dit "Les Bretons" tenant d'un côté aux terres de l'église et de l'autre à Pierre d'Abigny, d'un bout au sieur Rose et de l'autre au clos des Héber, à la charge d'être (?) toujours à tous les quatre bons jours de l'an qui sont le jour de Toussaint, Noël et Pâques et l'Assomption de Notre-Dame d'août et une haute messe à (?) que les marguilliers tenus à la dite église de fournir linge, luminaire et payer le curé ou vicaire qui célébrera la dite messe. Lequel décéda le 28 de . Priez Dieu pour son âme ».
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Aisne.
Blason
De gueules au lion contourné d’argent accompagné en chef à dextre d’une croisette, à senestre d’une étoile et en pointe d’un besant, le tout d’or[35].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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