Blesmes est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Village situé dans la zone d'appellation Champagne de l'Aisne, à 3,5km à l'est de la ville de Château-Thierry. La commune de Blesmes s'étend sur 970 hectares et a une altitude qui va de 67 à 229 mètres, soit un dénivelé de 162 mètres. Les principaux cours d'eau qui traversent la commune sont la rivière de La Marne, le Ruisseau de Chierry, le ru Moret, le ru Tonnant. Le village est délimité géographiquement par les communes de Chierry, de Fossoy, de Courboin, de Pétret Nesles la Montagne.
Intérêt des espèces dans tous les bois de la commune de Blesmes. 1) Cortège de plantes forestières: l'Ornithogale des Pyrénées (Ornithogalum pyrenaicum) et le Laurier des bois (Daphne laureola), deux espèces assez rares en Picardie. 2) Cortège de plantes de pelouses et d'ourlets calcicoles: la Laîche tomenteuse (Carex tomentosa) et le Bunium noix-de-terre (Bunium bulbocastanum), assez rares en Picardie. 3) Présence du Rouge-queue à front blanc (Phoenicurus phoenicurus). 4) Présence de Leujeunea cavifolia, hépatique exceptionnelle en Picardie, redécouverte sur ce site en 1997, elle n'avait pas été revue en Picardie depuis 50 ans (INPN du 12/05/2015).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1987 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records BLESMES (02) - alt: 222 m 49° 00′ 30″ N, 3° 27′ 42″ E Statistiques établies sur la période 1987-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1987 au 04-01-2022
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
0,5
0,9
2,8
4,5
8,1
10,5
12,5
12,7
10,1
7,5
3,4
1,1
6,2
Température moyenne (°C)
2,8
3,8
6,7
9,3
13,2
15,8
18,3
18,4
14,9
11,2
6,2
3,2
10,4
Température maximale moyenne (°C)
5,1
6,7
10,5
14,1
18,3
21,1
24
24,2
19,7
14,8
8,9
5,4
14,4
Record de froid (°C) date du record
−15,3 12.01.1987
−14,3 07.02.1991
−11,5 13.03.13
−6,4 08.04.03
−0,7 06.05.19
0,3 04.06.1991
4,4 26.07.1987
4 29.08.1993
1,6 27.09.1990
−4,2 24.10.03
−10,2 30.11.10
−11,4 29.12.1996
−15,3 1987
Record de chaleur (°C) date du record
15 05.01.1999
19,1 27.02.19
22,6 31.03.21
27,5 20.04.18
30,8 28.05.17
34,7 21.06.17
40,3 25.07.19
38,5 12.08.03
33 15.09.20
26,8 01.10.11
20,4 07.11.15
15,8 16.12.1989
40,3 2019
Précipitations (mm)
63,2
56,7
56,8
51,7
60,2
57,5
61,7
63,5
58
65,7
60,7
73,3
729
Source: «Fiche 02094001», sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Blesmes est une commune urbaine[Note 4],[7]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Château-Thierry, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[10] et 22 221 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Thierry, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (63,8%), forêts (15,6%), prairies (9,8%), zones urbanisées (5,4%), zones agricoles hétérogènes (5,3%)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Ernest Nègre (Toponymie Générale de la France) y voit le nom de la déesse gauloise Belisama.
Histoire
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
La mise en forme de cet article est à améliorer ().
La mise en forme du texte ne suit pas les recommandations de Wikipédia: il faut le «wikifier».
Comment faire?
Les points d'amélioration suivants sont les cas les plus fréquents. Le détail des points à revoir est peut-être précisé sur la page de discussion.
Les titres sont pré-formatés par le logiciel. Ils ne sont ni en capitales, ni en gras.
Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en «petit»…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé: mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux,etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français: «et».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats,etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section «Liens externes», à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Insérer une infobox (cadre d'informations à droite) n'est pas obligatoire pour parachever la mise en page.
Pour une aide détaillée, merci de consulter Aide:Wikification.
Si vous pensez que ces points ont été résolus, vous pouvez retirer ce bandeau et améliorer la mise en forme d'un autre article.
Protohistoire et période romaine
« La Roche aux Fées » ou « Pierre aux Fées », à Blesmes, fait partie des pétroglyphes mésolithiques des massifs gréseux du Bassin parisien. Elle est située sur la pente gréseuse de la rive gauche de la Marne. Cet abri fut découvert au XIXesiècle lors de l'aménagement de l'aqueduc de la Dhuis. Cette grande cavité servait de grotte sépulcrale aux Néolithiques. Au-dessus et autour de la grotte, d'autres cavités géodiques présentent quelques gravures d’époques différentes.
Les dieux celtes, la légende de la Roche aux Fées et, la période des grands orages tonnants du dieu tumultueux. Blesmes est le lieu des fées des hauteurs et de Bélisama, la reine des nuits. C’est par rapport à l’abri de la Roche aux Fées que l’abbé́ Pécheur cite Blesmes comme un lieu de fées des hauteurs. Henri Dontenville y a reconnu la déesse Bélisama, personnalisation de la lune, reine des nuits, Diane ou Vierge sur un croissant (les trois phases de la lune). Et, le ru Tonnant contourne la butte du mont de Blesmes.
Blesmes dans l’antiquité. La voie romaine Reims - Château-Thierry - Meaux, traversait la commune. Une occupation romaine, en relation avec une installation portuaire fluviale, fut également observée lors de prospections au sol à Blesmes, sur la rive droite de la Marne. Enfin, un rapport a été établi en 1903 sur une petite collection de vieilles monnaies et médailles par M. Morégnaux dans l'A.S.H.A.C.T.[17].
Des fouilles archéologiques ont été également effectuées à Blesmes, dans le cadre de l’extension vers le nord de la zone artisanale qui se situe au nord du village, entre la RD 1003 et la voie de chemin de fer Paris-Strasbourg, dans l’ancien parc du Château, aujourd’hui détruit. Cette opération a été menée, en décembre 2006 et janvier 2007, par l’unité d’Archéologie du service du patrimoine de la ville de Château-Thierry, en convention avec l’Inrap, sur une superficie de 2 ha. Ce qui a permis de mettre au jour, de nombreux fragments de céramiques à usage culinaire (gobelet caréné à pâte noire lissée, avec décor en deux bandes de molette simple à petit carré et, une fibule skeuomorphe de type peltoïde, dont la datation est communément admise et comprise entre 25 apr. J.-C et 100 apr. J.-C. Ces données apportent ainsi des éléments supplémentaires à la connaissance de l’occupation antique de Blesmes. (Camérini Laurent et Blary François, Centre de Recherches en Archéologie et Patrimoine).
Du XVIIe siècle à la Révolution Française
Au XVIIesiècle, à Blesmes, à la limite de Chierry, il existait une maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés). Cette maladrerie était attenante au ru de Chierry, le long de la route d'Allemagne (route D 1003). Elle était située à 1km à l'ouest du village au niveau du Moulin des Prés de Blesmes. C'est actuellement une pépinière et un jardin botanique. Le village de Blesmes appartenait autrefois à l'abbaye de Chézy-sur-Marne, de même que le moulin des Prés de Blesmes. Entre 1695 et 1698, le roi Louis XIV ordonna le rattachement d'une vingtaine de maladreries aux alentours à l'Hôtel-Dieu de Château-Thierry, dont celle de Blesmes.
Sur la commune de Blesmes, de nombreuses fermes sont situées sur la route de Courboin, datant du XIVesiècle.
La ferme du Rocq et le château du Rocq : peu de temps avant la Révolution, Charles David du Temple de Rougemont avait acquis cette ferme et le château à la famille Lesguisé. Ensuite, ils ont appartenu à différents propriétaires et, en 1921 à Charles Blanche, architecte à Paris. Le château est toujours dans la famille Blanche et, la ferme ainsi que les terres appartiennent à Jean Baptiste Delerue.
La ferme du Houy : Louis Marquet de Mont-Saint-Peyre, receveur général des finances, acheta cette ferme en 1751 à Suzanne d'Argouges, veuve de Louis de La Rochefoucauld, marquis de Montendre. Il imposa au laboureur le marnage des terres. Après, pendant plus d’un siècle, la ferme fut cultivée par plusieurs générations de Hourdry. Aujourd’hui, et ce, depuis 1935, elle est le domaine des descendants d’Émile Saint.
La ferme des Aulnes Bouillants a appartenu à l'oncle de Jean de La Fontaine. Jean de La Fontaine en parle dans une lettre qu'il a adressé le 16/03/1658 à son oncle monsieur Jannart. Comment expliquer le magnifique nom de cette ferme? Par le bruit que fait le vent, terrible sur ces plaines, quand il agite les feuilles.
La ferme du « Mont de Blesmes »: au « Mont de Blesmes », une ferme est située à 1km au sud du village, à 700 mètres de la ferme de la Tuèterie. Souliac Boileau écrit en 1865 : C'est actuellement une ferme de 110 hectares assise sur un plateau élevé, dans un enfoncement assez sensible, à la naissance d'un ravin qui longe le Bois Pierre. Près de la ferme, au couchant, à 100 mètres se trouve une source abondante et limpide rejetant ses eaux dans le ravin. Une partie des bâtiments d'exploitation utilise encore des restes de la maladrerie (lieu où les lépreux étaient soignés, au XVIIesiècle). La chapelle de la maladrerie existe toujours, c'est une espèce de petite chambre au premier étage, faisant corps, au nord, avec la maison d'habitation. Dans l'intérieur on y remarque une inscription, à la gauche en rentrant, écrite sur le mur, ainsi conçue : Cette chapelle a été bâtie en l'honneur de la passion de Notre Seigneur et bénite par Mgr Argenlieu grand vicaire de Soissons, assisté de Monsieur de Champrépar curé d'Etampes et Mr d'Augvy chapelain de l'Hôtel-Dieu en l'année mil six cent nonante (1690), en présence de Madame de l'Hôtel d'Dieu et trois religieuses de sa communauté.
Château de Blesmes ou Domaine de Blesmes : sur la route d’Allemagne (D 1003) s'élevait une demeure seigneuriale, Antoine Nicolas Duchesne en 1775, lorsqu'il se rendit à Reims pour assister au sacre du roi Louis XVI en parla en ces termes « un petit fief qui est isolé et entouré d’eau vive sur le bord du grand chemin ». Cette demeure seigneuriale fut la propriété au XVIIIesiècle de Louis-Nicolas Lesguisé de Dormans, seigneur d’Aigremont. Elle fut vendue en 1804 à Charles David du Temple de Rougemont. Elle fut ensuite détenue par divers propriétaires. Devenue, au fil des ans, une ruine, elle fut entièrement démolie en 2001 et, ainsi, disparaissaient plusieurs siècles d’histoire. C’est aujourd’hui une jardinerie «Jardiland ».
Blesmes pendant la Révolution : l'an II (entre 1793 et 1794) fut terrible à plus d'un titre; la grêle avait compromis les plus belles récoltes, entraînant une pénurie des denrées alimentaires de première nécessité. A la ferme du Mont de Blesmes, donnée par Jeanne d'Évreux en 1337 à l'Hôtel Dieu, les blés produits en faible quantité, furent réquisitionnés et destinés à la halle d’Egalité-sur-Marne (Château-Thierry) ainsi qu’aux magasins à grains de la capitale pour nourrir le peuple de Paris qui avait faim.
Blesmes - le Cahier - Jean Baptiste Levasseur.
XIXe et XXe siècles
Jean-Baptiste Levasseur était instituteur à Blesmes (Aisne). Il écrivit en 1838 un livre conservé dans une collection privée, intitulé le « Cahier ». Blesmes était une succursale du diocèse de Soissons, et il écrivit également un Processionnal à l'usage de Soissons daté de 1837, dont la page de titre rappelle explicitement le travail de Levasseur (“fait par Jean-Baptiste Levasseur, instituteur à Blesmes”). Comme de nombreux autres maîtres d’école avant lui, Jean-Baptiste Levasseur disposait de la connaissance et d’un savoir-faire qui se distinguait par la culture de l’écrit. Il était né le 28 octobre 1803 à Nanteuil-sur-Marne en Seine-et-Marne, il est mort le 20 décembre 1887 à Blesmes âgé de 84 ans. Il occupait une grande place dans le village de Blesmes, signant même les registres d’état-civil de la commune.
Blesmes durant la Grande Guerre 1914-1918: Un aérodrome fut établi dès le 19 septembre 1914, il était occupé alors par la 5e armée, il était établi sur les communes de Blesmes et Courboin, délimité au 49°00'45"N 3°28'49"E. Il avait d’autres appellations: Ferme des Grèves ou Plateau de Nesles, il était situé à environ 7km au sud-est de la ville de Château-Thierry. En 1918, le 88th Aero Squadron, escadron américain du service aérien, a utilisé cet aérodrome du 04/08/1918 au 06/09/1918 et du 09/09/1918 au 12/09/18 et, il était alors affecté au IIIe Corps de la 1re Armée américaine. Les services techniques de la 6e Armée française avaient préparé la réception du groupe. Hangar hébergement, pour la plupart du type de tente individuelle. Les huttes et les billettes offraient un vaste abri aux divers quartiers généraux et au personnel mis en service et enrôlé. L’aérodrome n’avait aucune défense contre les raids aériens autres que l’artillerie antiaérienne régionale. Les abris contre les bombes existaient sous la forme de tranchées abandonnées et de pirogues construites par les troupes qui avaient récemment combattu sur le sol. Le 88th Aero Squadron a réalisé, durant tout ce temps, des photographies aériennes verticales. Ces photographies, remarquables par leur netteté de détail, ont été prises par le responsable de la photographie du groupe, à l'aide d'une caméra de 50 centimètres montée sur un support de son invention fixé à la tourelle de mitrailleuse de l'observateur. L’aérodrome fut ensuite utilisé par les unités aériennes françaises jusqu'en novembre 1918. Après l’armistice, l’aérodrome est retourné à l’agriculture, sans indication de son utilisation pendant la guerre. Nota bene, durant la Seconde Guerre mondiale, le terrain fut répertorié en juin 1944 par la Luftwaffe comme «Flugplatz Château Thierry – Courboin».
Blesmes dans la résistance durant la guerre 1939-1945 : Le village occupait une situation stratégique, à cheval sur trois voies de communications des Allemands, route nationale, voie ferrée vers l’Allemagne et rivière de la Marne. De nombreuses opérations de sabotages y furent élaborées et exécutées au cours des nuits entre 1942 et 1944. (Mémoires d’Abel BLETRY, intitulées « Le maquis de la Fontaine aux Charmes »)
Décorations françaises
Croix de guerre 1914-1918: 11 août 1921.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Blesmes est membre de la communauté d'agglomération de la Région de Château-Thierry, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Étampes-sur-Marne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Château-Thierry, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[19]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Château-Thierry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[19], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[20].
Retraité, dessinateur projeteur dans l'ndustrie automobile président du syndicat d'assainissement de la Région de Château-Thierry de 2001 à 2019 [22],[23]
mai 2020
En cours (au 11 juillet 2020)
Martine Simon
PCF
Retraitée, contrôleuse principale des finances publiques (ministère du budget des comptes publics)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 464 habitants[Note 6], en augmentation de 13,73% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
297
294
326
263
259
324
307
324
324
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
286
304
317
316
324
324
302
294
316
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
293
256
265
272
259
265
248
270
267
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
246
232
274
352
339
381
379
379
408
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
457
464
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Place de la Mairie. La mairie de la commune de Blesmes, sous l’influence de son maire Jules Joseph Bertrand, fut édifiée en 1879. «L’ensemble du conseil municipal se prononça alors sur la construction d’une maison d’école mixte et d’une mairie».
L'église du village, l'église Saint-Cyr de Blesmes est placée sous le patronage de saint Cyr et de sainte Juliette, elle se composait dans son état primitif d’une simple nef terminée par un chœur à chevet plat. Il ne subsiste de cette église que le chœur et le portail. On attribue ces parties à la seconde moitié du règne de Louis VI (vers 1130). La nef fut reconstruite entre la fin du XVe et le début du XVIesiècle, après avoir été détruite par un incendie, on y ajouta un collatéral côté sud. Souliac Boileau mentionne en 1860 une légende sur la source Saint-Cyr située à environ 15 mètres du portail de l'église, lui attribuant la guérison de la fièvre et de la jaunisse. En 1858, le conseil municipal décida la construction du clocher actuel.
Les lavoirs.
L'abreuvoir aux bestiaux.
La place des Marronniers au début du XXesiècle. Louis Alexandre Wallée né le 25/08/1822 à Château-Thierry et, décédé le 16/01/1896 à Blesmes, exerçait la profession d’épicier, avec son épouse Félicité Séraphine Prévelle, épicière. Ils habitaient une belle maison située au n° 6 de la place des Marronniers à Blesmes, lieu de leur épicerie. Cette maison fut ensuite un bar, billard, salle de bal, épicerie et, enfin, une discothèque, piano bar jusque dans les années 1990.
Le siphon de la Dhuis dans le Bois Pierre. L'aqueduc de la Dhuis est un aqueduc souterrain d'Île-de-France et d'Aisne en France, construit entre 1863 et 1865 pour alimenter Paris en eau potable à partir de la Dhuis, il parcourt 130 km presque à l'horizontale, de la commune de Pagny la Dhuis, pour aboutir au réservoir de Ménilmontant, il alimente la ville de Paris et le complexe de Disneyland Paris. L'aqueduc franchit 21 vallées d'une profondeur comprise entre 20 et 73 m au moyen d'autant de siphons. Le siphon du Bois PIerre est situé entre les communes de Blesmes et de Chierry, il est l’un d'entre eux. L’instituteur Jean Baptiste Levasseur nota dans les registres de la mairie de Blesmes "Les eaux de la Dhuis ont passé pour la première fois à Blesmes se rendant à Paris le 13 août 1865".
Blesmes - place de la Mairie.
Blesmes - l'entrée de l'église Saint-Cyr.
Blesmes - église du village vue du parcours de la Dhuis.
Blesmes - lavoir proche de la mairie.
Blesmes - lavoir de la côte.
Blesmes - lavoir et rue principale au début du XXesiècle.
Blesmes - l'abreuvoir aux bestiaux.
Blesmes - la place des Marronniers au début du XXesiècle.
Blesmes - siphon de la Dhuis - Bois Pierre.
Personnalités liées à la commune
Jean Baptiste Antoine Gérardot, né le 30/06/1753 à Château-Thierry, fils d’un maître arquebusier et, décédé le 14/09/1825 à Liverpool fut curé de Blesmes de 1783 jusque 1790. Il fut émigré à la Révolution française le 6 juillet 1793 au Royaume Uni, où il fut chapelain d’un établissement catholique à Vernon Hall à Liverpool. Ensuite en 1822, Il fut ecclésiastique chanoine, dignitaire et trésorier à la cathédrale Notre-Dame de Reims; renonciation à un canonicat du chapitre de Reims en 1822.
Fernand Bruneaux né le 21/01/1899 à Blesmes (au 12 route de Courboin) et, mort le 14/12/1982 au Cateau-Cambrésis (59), âgé de 83 ans, fut ordonné prêtre en 1925, curé en 1937, puis chanoine.
Henri Germain, né le 09/06/1855 à Paris et, mort le 21/08/1918, auteur de nouvelles publiées dans des journaux de Paris et de province, de vaudevilles et de pièces de théâtre. Il a habité à la villa "Les Bruyères", rue des Roinsettes à Blesmes. C'est dans cette belle demeure entourée d'un parc avec des arbres remarquables qu'il trouvait son inspiration ou bien alors, sur les chemins de la Dhuis sur les hauteurs de Blesmes.
Frédéric Gabriel (né le 20 juillet 1970 à Blesmes-), ancien coureur cycliste, professionnel de 1995 à 2007.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Aisne.
Blason
Coupé de un, parti de trois: au 1er d'or au chef émanché d'azur, au 2e d'azur à l'étoile d'or au canton dextre du chef, au 3e de sinople à la gerbe de blé d'or, au 4e d'azur à la bande cousue* de gueules, au 5e de sinople plain, au 6e coupé émanché d'azur et de gueules, au 7e de sinople à trois abeilles de sable*, ailées d'or ordonnées en chevron couché contourné, au 8e d'or à sept filets en fasce de sable et à la bande ondée d'azur brochante; à l'écusson coupé au I d'argent au soleil non figuré à seize rais droits d'or*, au II d'or plain et à la face d'argent brochant sur le coupé, ledit écusson brochant en cœur sur les quatre quartiers de dextre[28].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives. Élaboré à partir d'une épitaphe retrouvée dans l'église Saint-Cyr qui représente une gerbe de blés et des abeilles. Adopté par la municipalité.
Voir aussi
Liste des communes de l'Aisne
Notes, armoiries et références
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Blaise Pichon, L'Aisne, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, coll.«Carte archéologique de la Gaule» (no02), , 598p. (ISBN2-87754-081-2, lire en ligne), p.131.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии