Branne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Branne | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes Castillon-Pujols |
Maire Mandat |
Marie-Christine Faure 2020-2026 |
Code postal | 33420 |
Code commune | 33071 |
Démographie | |
Gentilé | Brannais |
Population municipale |
1 307 hab. (2019 ![]() |
Densité | 542 hab./km2 |
Population agglomération |
2 501 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 53″ nord, 0° 11′ 07″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 81 m |
Superficie | 2,41 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Branne (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Dordogne |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-branne.fr |
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La commune de Branne est située dans la région naturelle de l'Entre-deux-Mers, en rive gauche de la Dordogne, sur la route départementale 936 entre Castillon-la-Bataille et Bordeaux. Elle est le centre de l'unité urbaine de Branne qu'elle constitue avec les communes de Grézillac et Lugaignac[1].
Les communes limitrophes sont Saint-Sulpice-de-Faleyrens, Cabara, Grézillac, Lugaignac et Saint-Aubin-de-Branne.
Saint-Sulpice-de-Faleyrens | ||
Grézillac | ![]() |
Cabara |
Lugaignac | Saint-Aubin-de-Branne |
Rattachée à la circonscription du bassin versant Adour-Garonne, Branne se situe plus précisément sur le territoire, en aval de la Cère, du bassin versant de la Dordogne[4], en rive gauche de cette dernière qui la sépare, au nord, de la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens. Deux autres cours d'eau la traversent pour se jeter dans la Dordogne à hauteur de la commune[5], le ruisseau des Goths, petit ruisseau de 2 km qui la sépare de Cabara à l'est[6], et, en limite de Grézillac à l'ouest, le Lyssandre, cours d'eau d'une longueur de 5 km qui prend sa source à Guillac, longe Lugaignac et irrigue Grézillac avant d'atteindre Branne au sud-ouest[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Émilion », sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[14] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 36 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[20].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Branne[21],[22]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[23].
Branne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[24],[25], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[26].
Branne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[27],[28],[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Branne, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[30] et 2 501 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[31],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49,5 %), zones urbanisées (21,6 %), forêts (21,1 %), eaux continentales[Note 7] (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Branne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[36]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[37].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[38]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[39]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1991, 1993, 1999 et 2009[40],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[41].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 542 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 542 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[43].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2012, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993[36].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[45]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[46].
Le nom de Branne est documenté dès le Moyen Âge sous la forme Brana (cartulaire de la Sauve, XIe - XIIe siècle)[Note 9]. Ce nom pourrait indiquer un marécage qui se dit « bran » en patois local.[réf. nécessaire]
L'origine du toponyme serait ancienne[47] et en rapport avec la situation géographique de Branne, « lieu de passage obligé »[48] pour traverser la Dordogne (gué). Les environs de Branne s'appellent d'ailleurs le Barsanès (le village voisin de Saint-Aubin-de-Branne se dénommait Sancti Albani in Barssanesio en 1273).
Le seigneur de Montlau combattit aux côtés de Blaise de Monluc contre le duc de Duras. Les familles Varinot, Le Prince Le Prince, Cursol, Montesqieu possédaient un grand nombre de maisons nobles. Plusieurs confréries historiques y séjournèrent, notamment les Templiers ou encore des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Les tumuli de Branne et Cabara seraient des hommages prêtés par le seigneur Le Prince au roi d'Angleterre[49].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
? | ? | Alfred Esquissaud | Droite | Conseiller général (1883-1902) |
? | ? | Henri Chausserie-Laprée | Nommé conseiller départemental en 1943 | |
avant 1988 | ? | Alain Bonneau | ||
mars 2001 | 2014 | Serge Morin | PS | |
mars 2014 | juin 2014 | Marie-Christine Faure | PS | |
juin 2014 | octobre 2014 | Délégation spéciale | ||
octobre 2014 | 2020 | Jean-Marie Dupont[50] | DVD | Retraité Fonction publique |
2020 | En cours | Marie-Christine Faure |
La commune de Branne fait partie de l'arrondissement de Libourne. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Branne supprimé dont elle était le chef-lieu, au nouveau canton des Coteaux de Dordogne dont le bureau centralisateur se trouve à Castillon-la-Bataille[51],[52]. Branne était le siège de la communauté de communes du Brannais, communauté membre du pays du Libournais.
Les habitants sont appelés les Brannais[53].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].
En 2019, la commune comptait 1 307 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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633 | 544 | 610 | 565 | 560 | 580 | 621 | 633 | 608 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
640 | 660 | 694 | 708 | 708 | 642 | 608 | 635 | 669 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
672 | 640 | 690 | 631 | 597 | 655 | 697 | 717 | 756 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
778 | 750 | 764 | 850 | 875 | 949 | 1 083 | 1 104 | 1 294 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 277 | 1 307 | - | - | - | - | - | - | - |
L'école publique Noël-Mouty accueille environ 170 enfants du primaire et le collège Paul-Émile-Victor reçoit 483 élèves du premier cycle de l'enseignement secondaire.
Le club girondin de tennis de table US Branne Ping-pong a son siège dans la commune[58].
La commune est située dans l'aire géographique de production de l'entre-deux-mers[59], appellation d'origine contrôlée des vins blancs secs issus du vignoble du même nom. Toute la région produit en outre des rouges, des clairets, des rosés, des blancs secs, doux ou effervescents sous les dénominations bordeaux et bordeaux-supérieur[60].
Plusieurs films et séries télévisées ont été tournés dans la commune notamment la série La Rivière Espérance de Josée Dayan en 1995.
Gabriel Frizeau (1870-1938), viticulteur, amateur d'art et collectionneur est né dans la commune.
![]() |
Blason | D'azur aux trois fleurs de lys d'argent, celles du chef posées en chevron. |
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Détails | Officiel, présenté sur le site internet de la commune[62] |
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