Cabara est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Cabara | |
L'entrée du village et les berges de la Dordogne. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté de communes Castillon-Pujols |
Maire Mandat |
Thierry Blanc 2020-2026 |
Code postal | 33420 |
Code commune | 33078 |
Démographie | |
Population municipale |
507 hab. (2019 ![]() |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 41″ nord, 0° 09′ 31″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 63 m |
Superficie | 3,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Coteaux de Dordogne |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.cabara.org |
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Ses habitants sont appelés les Cabos.
La commune de Cabara est située dans la région naturelle de l'Entre-deux-Mers, en rive gauche de la Dordogne. Elle est limitrophe de Branne à l'ouest et de Saint-Aubin-de-Branne au sud. Elle est séparée de Saint-Sulpice-de-Faleyrens au nord-ouest, de Vignonet au nord-est et de Sainte-Terre à l'est par la Dordogne qui forme une limite naturelle.
Saint-Sulpice-de-Faleyrens | Vignonet | |
Branne | ![]() |
Sainte-Terre |
Saint-Aubin-de-Branne |
Rattachée à la circonscription du bassin versant Adour-Garonne, Cabara se situe en rive gauche de la Dordogne, sur le territoire, en aval de la Cère, du bassin versant de la Dordogne[1]. La rivière enserre la commune dans une boucle en « épingle à cheveux » qui s'écarte au nord-est et la sépare de Saint-Sulpice-de-Faleyrens au nord-ouest, de Vignonet au nord-est et de Sainte-Terre à l'est. Le ruisseau des Goths, petit ruisseau de 2 km de longueur, prend sa source dans le sud-ouest de la commune, en limite de Saint-Aubin-de-Branne et se jette dans la Dordogne au nord-ouest, à hauteur de Branne[2],[3].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Émilion », sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 38 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[16].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Cabara[17],[18]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[19].
Cabara fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[20],[21], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[22].
Cabara est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[23],[24],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (57,6 %), eaux continentales[Note 7] (15,1 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Cabara est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[31]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[32]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[33],[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 243 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 243 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[38]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
La commune de Cabara fait partie de l'arrondissement de Libourne. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Branne supprimé au nouveau canton des Coteaux de Dordogne[40],[41]. Cabara fait également partie de la Communauté de Communes de Castillon Pujols
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1983 | 2008 | Jacques Chandès | PS | Retraité France-Télécom |
mars 2008 | en cours | Thierry Blanc | SE | Viticulteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2019, la commune comptait 507 habitants[Note 9], en augmentation de 7,19 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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710 | 710 | 698 | 651 | 610 | 667 | 634 | 640 | 621 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
579 | 545 | 552 | 533 | 530 | 495 | 503 | 452 | 493 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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510 | 515 | 463 | 438 | 435 | 407 | 394 | 374 | 366 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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350 | 361 | 335 | 319 | 341 | 337 | 347 | 350 | 473 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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510 | 507 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est située dans l'aire géographique de production de l'entre-deux-mers[46], appellation d'origine contrôlée des vins blancs secs issus du vignoble du même nom. Toute la région produit en outre des rouges, des clairets, des rosés, des blancs secs, doux ou effervescents sous les dénominations bordeaux et bordeaux-supérieur[47].