Bougligny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
Bougligny | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Fontainebleau |
Intercommunalité | Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing |
Maire Mandat |
Rose-Marie Lionnet 2020-2026 |
Code postal | 77570 |
Code commune | 77045 |
Démographie | |
Gentilé | Bouglignois |
Population municipale |
722 hab. (2019 ![]() |
Densité | 44 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 46″ nord, 2° 39′ 29″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 121 m |
Superficie | 16,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nemours |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Au dernier recensement de 2019, la commune comptait 722 habitants.
La commune de Bougligny se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 42,89 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 26,37 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture, et à 10,09 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Souppes-sur-Loing[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Maisoncelles-en-Gâtinais (2,5 km), Chenou (3,3 km), La Madeleine-sur-Loing (3,6 km), Aufferville (4,2 km), Faÿ-lès-Nemours (4,2 km), Châtenoy (4,8 km), Bagneaux-sur-Loing (5,4 km), Ormesson (5,5 km).
Aufferville | Faÿ-lès-Nemours | Bagneaux-sur-Loing |
Maisoncelles-en-Gâtinais | ![]() |
La Madeleine-sur-Loing |
Chenou | Château-Landon | Souppes-sur-Loing |
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
L'altitude de Bougligny varie de 98 mètres à 121 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 116 mètres d'altitude (mairie)[6]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[8],[9].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | |||||||||
Miocène | non présent. | ||||||||||
Paléogène | Oligocène |
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Éocène |
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Paléocène | non présent. | ||||||||||
Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[10].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 45 km à vol d'oiseau[12], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[13] à 11,6 °C pour 1991-2020[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Bougligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,05 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,28 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,01 %), forêts (9,83 %), zones urbanisées (3,12 %), zones agricoles hétérogènes (2,41 %), prairies (0,62 %)[23].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
25,16 ha | 1,54 % | 51,06 ha | 3,12 % | 25,90 ha ![]() |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
1 444,80 ha | 88,28 % | 1 424,52 ha | 87,05 % | −20,28 ha ![]() |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
166,58 ha | 10,18 % | 160,95 ha | 9,83 % | −5,62 ha ![]() |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[26].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[27]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
La commune compte 96 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[28] dont Foljuif, le Tillet, la Cuillère, Quenonville, Corbeval, Thiersanville.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 331, dont 99,4 % de maisons et 0,6 % d'appartements.
Parmi ces logements, 85,1 % étaient des résidences principales, 5,8 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,5 % contre 8,7 % de locataires[29], dont 0,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et 1,8 % logés gratuitement.
Trois routes départementales relient Bougligny aux communes voisines :
Bougligny est desservie par une ligne du réseau d'autocars Transdev Nemours[30],[31] : la ligne 12, qui relie Château-Landon à Nemours.
Le site est occupé dès la préhistoire.
Bougligny est cité au XIIe siècle dans un acte signé du seigneur de Bougligny. La ville est rattachée en 1285 au domaine royal. Bougligny dépend du diocèse de Sens, dont il est distrait en 1638, lorsque le roi crée un tribunal pour les affaires ordinaires à Montargis. En 1789, il appartient à l’élection de Nemours, de la généralité de Paris.
Un relais de poste important existe jusqu'à la fin du XVIIe siècle[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1807 | 1816 | Jacques Ratier | ||
1816 | 1840 | Jean Frot | ||
1840 | 1864 | Jacques Simon | ||
1864 | 1871 | Jean-Pierre Paillard | ||
1871 | 1874 | François Lavaud | ||
1874 | 1876 | Théodore Chachignon | ||
1876 | 1908 | Narcisse Chachignon | ||
1971 | 2001 | Bernard Martin | Agriculteur | |
mars 2001 | En cours | Rose-Marie Lionnet[33] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [34],[35].
En 2020, la commune de Bougligny ne dispose pas d'assainissement collectif[36],[37].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[38]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[36],[39].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune, pour ce qui concerne la distribution, qui gère le service en régie. Le SIPE du plateau du Gâtinais assure quant à lui la production et le transfert de l'eau potable[36],[40],[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].
En 2019, la commune comptait 722 habitants[Note 8], en diminution de 1,1 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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509 | 517 | 527 | 562 | 596 | 612 | 670 | 653 | 586 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 606 | 624 | 623 | 668 | 700 | 725 | 718 | 729 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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722 | 681 | 656 | 590 | 580 | 570 | 542 | 498 | 573 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 564 | 560 | 569 | 644 | 646 | 695 | 710 | 730 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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719 | 722 | - | - | - | - | - | - | - |
Les événements incluent notamment : la brocante tenue une fois par an par le comité des fêtes et la kermesse au mois de mai à l'école de Bougligny.
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 281, représentant 717 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 970 euros[46].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 93, occupant 297 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 66,8 % contre un taux de chômage de 5,8 %. Les 27,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,8 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,1 % de retraités ou préretraités et 10,6 % pour les autres inactifs[47].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 36 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 10 dans la construction, 10 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 1 dans les activités financières et d'assurance, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 3 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[48].
En 2020, 6 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[49].
Bougligny est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[50].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[51]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 59 ha en 1988 à 150 ha en 2010[50]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bougligny, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[50],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 18 | 9 | 9 |
Travail (UTA) | 26 | 12 | 11 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 057 | 943 | 1 353 |
Cultures[52] | |||
Terres labourables (ha) | 1 057 | 940 | 1 353 |
Céréales (ha) | 862 | s | 933 |
dont blé tendre (ha) | 464 | 390 | 495 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 133 | s | |
Tournesol (ha) | 36 | s | s |
Colza et navette (ha) | 32 | 75 | 160 |
Élevage[50] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 88 | 0 | 0 |
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Blason | De sinople au livre ouvert d'argent accompagné de trois abeilles d'or alternant avec trois rochers isolés du même, 1, 2, 2 et 1[54]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |