Chenou est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Chenou
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Île-de-France
Département
Seine-et-Marne
Arrondissement
Fontainebleau
Intercommunalité
Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
Maire Mandat
Gérard Mousset 2020-2026
Code postal
77570
Code commune
77110
Démographie
Gentilé
Chenouards
Population municipale
312 hab. (2019 )
Densité
23 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 09′ 59″ nord, 2° 39′ 32″ est
Altitude
Min. 93 m Max. 118 m
Superficie
13,74 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Paris (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Nemours
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Chenou
Géolocalisation sur la carte: France
Chenou
Géolocalisation sur la carte: Seine-et-Marne
Chenou
Géolocalisation sur la carte: Île-de-France
Chenou
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Au dernier recensement de 2019, la commune comptait 312 habitants.
Géographie
Localisation
Localisation de Chenou dans le département de Seine-et-Marne.
La commune de Chenou se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 46,49 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 29,99 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 13,71 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Souppes-sur-Loing[1].
Communes limitrophes
Carte des communes limitrophes de Chenou.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5]:
Bougligny (3,3 km), Maisoncelles-en-Gâtinais (3,4 km), Château-Landon (3,6 km), Mondreville (4,4 km), La Madeleine-sur-Loing (5,4 km), Souppes-sur-Loing (6,0 km), Aufferville (6,6 km), Préfontaines (6,8 km).
Communes limitrophes de Chenou
Maisoncelles-en-Gâtinais
Bougligny
Mondreville
Château-Landon
Géologie et relief
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude de la commune varie de 93 mètres à 118 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 102 mètres d'altitude (mairie)[6]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[7].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[8],[9].
Carte du relief de Chenou.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de Chenou.
Géologie de la commune de Chenou selon l'échelle des temps géologiques[8],[9].
Ères
Périodes géologiques
Époques géologiques
Nature des sols
Cénozoïque
Quaternaire
Holocène
LP:
Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
g1GF:
Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
g1SF:
Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
Éocène
e7C:
Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
Paléocène
non présent.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[10].
Hydrographie
Il n'existe aucun réseau hydrographique de surface[11].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000
- Moyenne annuelle de température: 10,9 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C: 3,2 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3]: 15,6 °C
- Cumuls annuels de précipitation: 675 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier: 0,6 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet: -1,7 j
La commune bénéficie d’un «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 48 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour 1981-2010[14] à 11,6°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Urbanisme
Typologie
Chenou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,13% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,13%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (88,06%), zones agricoles hétérogènes (7,07%), forêts (4,87%)[24].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
0,00ha
0,00%
0,00ha
0,00%
0ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
1 306,20ha
95,13%
1 306,20ha
95,13%
0ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
66,91ha
4,87%
66,91ha
4,87%
0ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[27].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[28].
Lieux-dits et écarts
Carte du cadastre de la commune de Chenou.
La commune compte 77 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] dont Trémainville, Chenouteau, le Mesnil, Butteau.
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 159 dont 97,4% de maisons et 2% d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 80,3% étaient des résidences principales, 13,1% des résidences secondaires et 6,6% des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91% contre 9% de locataires[30].
Voies de communication et transports
Voies de communication
Carte des réseaux hydrographique et routier de Chenou.
Trois routes départementales relient Chenou aux communes voisines:
la D 7, à Maisoncelles-en-Gâtinais, au nord-ouest; à Château-Landon, au sud-est;
la D 43, à Mondreville, au sud-ouest; à Château-Landon, au sud-est;
la D 52, à Bougligny, au nord; à Château-Landon, au sud-est.
Transports
Chenou est desservie par une ligne du réseau d'autocars Transdev Nemours[31],[32],[33]: la ligne 12, qui relie Château-Landon à Nemours.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous la forme Chenout en 1234[34]; Chenotum en 1237[35]; Chenostum en 1259[36]; Chenost en 1313[37]; Chenouse en 1489[38]; Chenoe en 1564[39].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [42],[43].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Chenou ne dispose pas d'assainissement collectif[44],[45].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[46]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[44],[47].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP Chenou - Mondreville qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [44],[48],[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[52].
En 2019, la commune comptait 312 habitants[Note 8], en diminution de 0,64% par rapport à 2013 (Seine-et-Marne: +4,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
406
419
386
347
397
422
459
444
475
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
455
460
444
421
418
437
416
416
398
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
375
356
356
333
306
310
302
281
281
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
289
244
229
253
277
293
291
284
302
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
309
312
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[53] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique
Événements
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Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 131, représentant 320 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 24 790 euros[55].
Emploi
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 48, occupant 128 actifs résidants (dont 27% dans la commune de résidence et 73% dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,1% contre un taux de chômage de 8,4%.
Les 23,5% d’inactifs se répartissent de la façon suivante: 7,8% d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9% de retraités ou préretraités et 6,6% pour les autres inactifs[56].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 18 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 4 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[57].
En 2020, une entreprise individuelle a été créée sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].
Agriculture
Chenou est dans la petite région agricole dénommée le «Gâtinais», à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[59].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30% du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 24 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 56ha en 1988 à 154ha en 2010[59].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chenou, observées sur une période de 22 ans:
Évolution de l’agriculture à Chenou entre 1988 et 2010.
L'église Saint-Sulpice-et-Saint-Antoine et son porche, XIIesiècle, Inscrit MH(1926)[62], auquel il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant:
Statue de la Vierge à l'Enfant (Autel placé au nord-est de la nef)[63];
Bénitier, anciens fonts baptismaux (à droite en entrant)[64];
Fonts baptismaux (entrée de la nef côté gauche)[65];
Dalle funéraire de maître Louis de Guinard (pavage)[66];
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100%.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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