Bonnac est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Bonnac | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté |
Maire Mandat |
Marie-Claire Tuffery 2020-2026 |
Code postal | 15500 |
Code commune | 15022 |
Démographie | |
Gentilé | Bonnacois, Bonnacoises |
Population municipale |
163 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 12′ 31″ nord, 3° 09′ 33″ est |
Altitude | 680 m Min. 560 m Max. 1 007 m |
Superficie | 22,6 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Le village de Bonnac est situé dans la partie inférieure de la vallée de l'Arcueil.
Molompize | Massiac | |
Peyrusse | ![]() |
Saint-Poncy |
Ferrières-Saint-Mary | Saint-Mary-le-Plain |
En plus du bourg de Bonnac, la commune compte plusieurs villages et hameaux :
Bonnac est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), prairies (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 134 en 2013 et de 134 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 57,2 % étaient des résidences principales, 33,2 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonnac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (33,2 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,5 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Bonnac[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 57,2 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 33,2 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 11,9 | 8,2 |
En 944, Étienne II, évêque d'Auvergne fait don de l'église Saint-Maurice de Bonnac à l'abbaye de Cluny[7], érigée en prieuré au commencement du second millénaire.
Le Chausse, situé à 1 500 mètres au nord-est de Tempel, a perdu tous ses habitants lors de l'épidémie de peste de 1694 qui ravagea Massiac et sa région. Le village du Chausse avait semble-t-il une certaine importance au vu des ruines et des fondements qui subsistent aujourd’hui. On trouve à Tempel deux croix remarquables : l’une est gravée dans la pierre dite « des Templiers », elle date probablement du XIIe siècle, et une autre métallique plus récente qui est fixée sur une meule gallo-romaine[8].
En 1837, la commune a absorbé, conjointement avec Massiac, l'ancienne commune de Saint-Étienne-sur-Massiac[9],[Note 2].
Le hameau de Tempel était à l'origine un établissement de l'ordre du Temple. Vers 1150, les templiers sont venus s'établir sur le plateau fertile qui surplombe Bonnac et y ont fondé trois villages : Croûte, le Chausse et Tempel. Ils y auraient installé un village de lépreux, entièrement clos de murs, que les habitants du voisinage ravitaillaient en déposant des provisions à la porte. En 1307, Philippe le Bel fit arrêter tous les chevaliers du temple ; leurs biens furent confisqués puis dévolus aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. On retrouve notamment Tempel qui figure parmi les quatre annexes de la commanderie de Celles[10]. Il ne subsiste aujourd’hui que les hameaux de Tempel et de Crôute.
La commune de Bonnac est membre de l'intercommunalité Hautes Terres Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Murat. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[11].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Flour-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | avril 2014 | Jean-Louis Morel | ||
avril 2014 | En cours (au 28 mai 2020) |
Marie-Claire Tuffery[13] | DVG | Employée |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 163 habitants[Note 3], en diminution de 5,23 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
752 | 532 | 732 | 1 032 | 810 | 854 | 813 | 755 | 843 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
780 | 750 | 703 | 647 | 685 | 641 | 747 | 661 | 632 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
574 | 576 | 595 | 467 | 434 | 420 | 386 | 408 | 349 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
314 | 277 | 234 | 175 | 170 | 158 | 151 | 168 | 165 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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163 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a longtemps hébergé le centre de vacances de la ville de Noisy-le-Sec.
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