Ferrières-Saint-Mary est une commune française située dans le département du Cantal en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Cantal.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Mary.
Ferrières-Saint-Mary | |
Bourg de Ferrières et vallée de l'Alagnon vus de St-Mary. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Cantal |
Arrondissement | Saint-Flour |
Intercommunalité | Hautes Terres Communauté |
Maire Mandat |
Franck de Magalhaes 2020-2026 |
Code postal | 15170 |
Code commune | 15069 |
Démographie | |
Gentilé | Ferrièrois, Ferrièroises |
Population municipale |
248 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 11′ 02″ nord, 3° 03′ 32″ est |
Altitude | 663 m Min. 633 m Max. 1 178 m |
Superficie | 19,17 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Flour-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé dans la vallée de l'Alagnon à l'extrémité sud-est des monts du Cézallier.Le point culminant de la commune est le volcan Mont Journal 1180 mètres .
Peyrusse | Bonnac | |
![]() |
Saint-Mary-le-Plain | |
Joursac | Talizat
Valjouze |
Rézentières |
En plus du bourg principal, la commune compte neuf autres villages :
La commune est traversée d'ouest en est par l'Alagnon.
Ferrières-Saint-Mary est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,9 %), forêts (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 245, alors qu'il était de 245 en 2013 et de 238 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 48,7 % étaient des résidences principales, 41,5 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ferrières-Saint-Mary en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (41,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Ferrières-Saint-Mary[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 48,7 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 41,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,9 | 11,9 | 8,2 |
Attestée sous la forme Ferrieyras au XIIe siècle[5].
Du pluriel de l'occitan auvergnat ferrièra, « forge catalane, mine de fer »[5] (en réalité, la forme locale auvergnate est Farreiras [6]).
Jusqu'en 1890, la commune se nommait Saint-Mary-le-Cros et avait son chef-lieu dans ce village. C'est à cette date que le chef-lieu de la commune a été transféré au hameau de Ferrières et que la commune a pris le nom de « Ferrières-Saint-Mary »[7].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | mars 2001 | François Aurouze | ||
mars 2001 | mars 2008 | Mme Geneviève Bertrand | ||
mars 2008 | avril 2014 | Alain Cros | Agriculteur | |
avril 2014 | juillet 2020 | Michel Pouilhe | Artisan | |
juillet 2020 | En cours (au 21 août 2020) |
Franck de Magalhaes[8] | DVD | Directeur de cabinet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 2], en diminution de 0,4 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
840 | 620 | 853 | 826 | 829 | 882 | 905 | 935 | 867 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
863 | 961 | 923 | 894 | 921 | 937 | 1 125 | 1 052 | 859 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
878 | 890 | 784 | 725 | 724 | 617 | 657 | 641 | 606 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
564 | 519 | 476 | 436 | 402 | 299 | 255 | 253 | 244 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
248 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'azur à trois fers à cheval d'argent, accompagnés en pointe d'une branche de hêtre de sinople* posée en bande à senestre et d'une branche de chêne du même* posée en barre à senestre, les tiges passées en sautoir en pointe[13]. |
---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sinople sur azur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Sur les autres projets Wikimedia :