Saint-Mary-le-Plain est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le village est situé aux confins des monts du Cézallier et de la Margeride, à l'extrémité d'un plateau délimité à l'ouest par l'Arcueil et à l'est par le Cérou, affluent de l'Allagnonette.
![]() |
Charmensac | Bonnac | Massiac | ![]() |
Ferrières-Saint-Mary | N | La Chapelle-Laurent | ||
O Saint-Mary-le-Plain E | ||||
S | ||||
Rézentières | Vieillespesse | Saint-Poncy |
Saint-Mary-le-Plain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), forêts (39 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[4].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 136, alors qu'il était de 133 en 2013 et de 133 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 56,5 % étaient des résidences principales, 35,7 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Mary-le-Plain en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (35,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Saint-Mary-le-Plain[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 56,5 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 35,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,8 | 11,9 | 8,2 |
Le village est nommé Sant Marin lo Plenh en occitan[5].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1792 | 1792 | Jean Barthomeuf | ||
1793 | 1795 | Claude Resche | ||
1801 | 1804 | Jean Resche | ||
1804 | 1805 | Guillaume Chabanier | ||
1806 | 1817 | Jean Resche | ||
1817 | 1825 | Antoine Armant | ||
1826 | 1839 | Claude Viallefont | ||
1840 | 1859 | Jean Resche | ||
1860 | 1888 | Pierre Resche | ||
1889 | 1900 | Felix Resche | ||
1900 | 1919 | Jean Francois Greze | ||
1920 | 1924 | Alphonse Barthomeuf | ||
1925 | 1928 | Felix Resche | ||
1929 | 1935 | Arsene Resche | ||
1936 | 1952 | Alphonse Barthomeuf | ||
mars 2003 | mars 2008 | André Chalier | ||
mars 2008 | mars 2014 | Nadia Levet | ||
mars 2014 | En cours (au 10 août 2014) |
Gabriel Testud[6] | SE | Agriculteur retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[8].
En 2019, la commune comptait 174 habitants[Note 3], en augmentation de 12,99 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
686 | 614 | 736 | 635 | 689 | 643 | 662 | 712 | 695 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
679 | 713 | 615 | 564 | 576 | 584 | 654 | 583 | 586 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
565 | 569 | 520 | 447 | 553 | 506 | 502 | 366 | 333 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
306 | 284 | 245 | 206 | 172 | 156 | 159 | 157 | 154 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
159 | 174 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église de Saint-Mary-le-Plain est sous l'invocation de Mary le confesseur. Jean-Baptiste de Ribier du Châtelet relève qu'il s'agissait autrefois d'un prieuré, et qu'elle fut fulminée en 1219 par le pape Honorius III. Le clocher fut réparé en 1773 par Augustin de Molene, chanoine de Saint-Flour[11].
Pierre Moulier relève des similitudes architecturales entre cette église et celle de La Chapelle-Laurent, l'église Notre-Dame-de-l'Assomption, concluant que ce sont « deux églises jumelles, construites à la même époque par les mêmes artisans, cas assez rare pour être signalé[12] ».
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