C'est un territoire peu urbanisé, partiellement boisé au nord et à l'ouest par la forêt domaniale de Bois-d'Arcy. Il englobait au sud-est une partie de l'étang de Saint-Quentin.
Incluse le 11 août 1972 dans le périmètre de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, Bois-d'Arcy l'a quittée le 23 décembre 1983 lors du changement de municipalité.
Transport et voies de communications
Réseau routier
La commune se trouve au carrefour de deux axes autoroutiers: l'autoroute A12 et l'axe R N12 - RN 286 à caractéristiques autoroutières, qui forment avec la voirie locale et la RN10 proche un imposant échangeur. La route départementale 127 permet de rejoindre Fontenay-le-Fleury et la route départementale 11 vers le nord; en limite sud de la commune, la route départementale 129, ancienne RN 12, relie la ville à Saint-Cyr-l'École et Guyancourt.
La commune est desservie par les lignes 11, 11S, 41 et 50 de la société de transport Hourtoule, par la ligne 415 du réseau de bus Sqybus et par la ligne 51 de la société de transport STAVO, elle n’est pas desservie par les bus Noctilien la nuit, ce qui assure un trafic perturbé la nuit.
Urbanisme
Typologie
Bois-d'Arcy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].
Écarts et lieux-dits
Saint Quentin et Le Pavillon de Saint Quentin sont des écarts[Note 3].
Toponymie
La première mention du nom de Bois d’Arcy remonte à 1169, Sylvaim de Arsitio[9] et in sylva Arsitio[10], Nemus Arsitii ou Nemus Arsicii au XIIIesiècle[9], de Arcio en 1276, Bois darsis en 1335[11] puis Boscus Arcisi en 1352, Boscus Arsicii en 1458[9]
, variant de Bois d'Arcy à Bois Darcy de 1604 au début du XVIIIesiècle.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en *Bosc- devenu Bois- en français moderne, terme issu du bas latin et d'origine germanique. Les textes écrits en latin médiéval traduisent par sylva (forme correcte latine silva «arbre, bosquet, bois, forêt») ou par nemus signifiant «bois, bois sacré» qui sont approximatives. Le village s'est donc développé sur l'emplacement d'un bois.
Quant à la seconde partie du nom, à savoir d'Arcy, elle est attestée avec diverses latinisations: Arsitio, Arsitii et Arcissi qui rendent compte de l'ancien français arseïs, arsis «bois ou terre brûlé» qui dérive du verbe d'ancien français arsir (variante de ardoir) qui signifie «brûler». «Le bois d’Arcy» (ou «bois arcis») est donc le «bois du bois brûlé»[12]. Bois-d'Arcy aurait son origine liée à une première occupation sur un espace défriché par un incendie.
Histoire
La création du village dans une zone couverte de forêts remonte vraisemblablement au XIesiècle.
Dans les anciens titres, on trouve le Bois d'Arcis mentionné sous le nom de Nemus Arsitii[13].
Au XVIIesiècle les terres sont achetées par Louis XIV qui crée un étang destiné à alimenter en eau les bassins du château de Versailles. La partie arcysienne de cet étang devenu l'étang de Saint-Quentin, partie intégrante de la base de plein air et de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, a été rétrocédé en 1983 à la commune de Montigny-le-Bretonneux.
Le 27 mars 1874, la loi prévoit la construction du fort de Saint-Cyr destiné à protéger la ville de Saint-Cyr-l'École d'où sa dénomination alors que le fort était implanté sur la commune de Bois-d'Arcy. Actuellement, il est sur la commune de Montigny-le-Bretonneux après des modifications de limites territoriales entre les deux communes[14].
En 1907, Santos-Dumont s'installe dans la ferme Sainte-Marie, où il expérimente ses appareils «plus lourds que l'air».
En 1931, l'urbanisation du village s'accélère avec la création du lotissement Saint-Jean.
En 1980, inauguration de la maison d'arrêt de Bois-d'Arcy.
En 1983, rétrocession à la commune de Montigny-le-Bretonneux de la partie sud du territoire communal, accès nord de l'étang de Saint-Quentin et zone d'activités du «Pas-du-Lac».
: incendie du clocher de l'église.
Politique et administration
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles, après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Versailles-Ouest de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, la commune est intégrée en 1967 au canton de Trappes, puis rattachée en 1976 au canton de Saint-Cyr-l'École[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Articles détaillés: Liste des cantons des Yvelines, Conseil départemental des Yvelines et Liste des conseillers départementaux des Yvelines.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la onzième circonscription des Yvelines.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives des Yvelines et Liste des députés des Yvelines.
Intercommunalité
Bois-d'Arcy intègre en 2007 la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales du , la liste de Claude Vuillet, maire sortant, a recueilli 64,67% des voix, la liste de François Ribeyre 21,50% et la liste Serge Charpentier 13,83%[17].
Lors du premier tour des élections municipales du 23 mars 2014, la liste de Claude Vuillet, maire sortant, a recueilli 42,56% des voix, la liste de Philippe Benassaya 57,43%[18].
Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans les Yvelines.
Lors des municipales de 2020, la liste du maire sortant Philippe Benassaya remporte l'élection à nouveau dès le premier tour, avec 63,66% des suffrages exprimés, devançant largement la liste de Jocelyne Hannier (DVG, 36,33% des suffrages), lors d'un scrutin marqué par 56,62% d'abstention[19]
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans les Yvelines.
Liste des maires
Liste des maires et présidents de la municipalité successifs
Cheminot, conseiller municipal depuis 1929 Fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien. Conseil municipal suspendu à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique
Au 26 mars 2014, Bois-d'Arcy est jumelée avec[28]:
Mücheln(Allemagne)depuis 1997. Cette ville est située dans la région de Saxe-Anhalt.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[29],[Note 5]
En 2019, la commune comptait 15 325 habitants[Note 6], en augmentation de 9,4% par rapport à 2013 (Yvelines: +2,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
286
298
333
390
396
387
385
434
434
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
439
454
460
443
842
720
626
569
553
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
759
610
699
699
830
786
1 261
1 456
2 107
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 150
6 766
10 231
11 796
12 693
12 064
13 331
13 788
14 703
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
15 325
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8%, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,0% la même année, alors qu'il est de 21,7% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 036 hommes pour 7 184 femmes, soit un taux de 52,80% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,0
4,1
75-89 ans
6,6
10,3
60-74 ans
11,8
18,0
45-59 ans
20,7
23,3
30-44 ans
22,5
23,3
15-29 ans
18,7
20,5
0-14 ans
18,7
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,3
5,7
75-89 ans
7,7
13,4
60-74 ans
14,5
20,6
45-59 ans
20,3
19,8
30-44 ans
19,9
18,4
15-29 ans
17
21,5
0-14 ans
19,4
Économie
Commune résidentielle.
Centre commercial de moyenne importance autour d'un supermarché E. Leclerc.
Zone industrielle de 50 hectares, au lieu-dit la Croix-Bonnet, dans l'ouest de la commune. Cette zone d'activité accueille notamment un magasin de bricolage Leroy Merlin et la plate-forme industrielle de traitement du courrier. Ouvert en 2010 pour plusieurs départements, ce centre est doté des équipements de tri et de distribution modernes permettant de traiter 2 400 000 plis par jour[33].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 41 575 €[34].
Archives du film du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), installées dans un ancien fort militaire, la batterie de Bois-d'Arcy.
Maison d'arrêt de Bois-d'Arcy.
Religion
L'église Saint-Leu-Saint-Gilles: église du XIIesiècle, partiellement reconstruite au XVIesiècle et agrandie en 1968.
François de Foucauld, prêtre de Bois d'Arcy depuis 2014, se suicide le . Après 18 ans de travail, il n'avait plus de mission depuis septembre 2021 à la suite d'un conflit avec sa hiérarchie diocésaine qualifé d' «abus de pouvoir et d’une contrainte au silence» par l'évêque Luc Crépy[35],[36].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La ferme de la Tremblaye construite au Moyen Âge, puis ferme royale, elle a été une exploitation agricole jusqu'en 1974. La commune l'a rachetée en 1984 et l'a transformée en centre culturel bibliothèque, cinéma et théâtre.
Chapelle Sainte-Geneviève, rue Pasteur, dans le quartier est de la ville, de construction récente a été construite d'après les plans de Rouvière[37].
L'entrée de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles, façade nord
L'église Saint-Leu-Saint-Gilles, façade sud
Le clocher de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles.
La chapelle Sainte-Geneviève, rue Pasteur.
Le monument aux morts près du quartier de la Croix Blanche.
Personnalités liées à la commune
Vincent Charlemagne Pluchet est né le 30 juin 1774 à Bois-d'Arcy, il est le fils de Thomas Pluchet (maire de Bois-d'Arcy en 1790).
Alexandre Turpault, cheminot, militant communiste, conseiller municipal depuis 1929, il devient maire en 1935. En octobre 1939, il est démis de ses fonctions. Il entre dans la Résistance. Arrêté deux fois, il est fusillé le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien[38].
Santos-Dumont, pionnier de l'aviation, fit ses essais dans la commune au début du XXesiècle.
Déportivo, groupe de rock dont les trois membres ont grandi à Bois-d'Arcy.
d'or à un chevron d'argent à trois fasces de gueules, accompagné en pointe d'une flamme du même, au chef d'azur chargé d'un soleil rayonnant d'or.
Voir aussi
Bois d'Arcy au cinéma
Le réalisateur Mehdi Benallal a consacré en 2013 un court métrage documentaire, Bois d'Arcy[39], à la ville qu'il a habitée avec sa famille dans les années 1980.
À propos du film, le critique Saad Chakali écrit: «Deux rapaces tournoient dans le ciel du dernier plan de Bois d'Arcy, dans la guise possiblement métaphorique d'une angoisse dont la menace ne serait jamais dissipée. Les noirs volatiles alors attesteraient qu'a été touché le seuil liminal, la lisière cauchemardesque d'une cité faussement tranquille (comme dans certains films de David Lynch ou Tim Burton). Une cité aussi faussement tranquille qu'elle est le site réel d'une persistante intranquillité, réellement criblée des douleurs brûlantes de l'enfance.»[40] Le film a été sélectionné au festival du Cinéma du réel à Paris en 2013[41].
Bois d'Arcy dans le sport
Bois d'Arcy accueille la première étape de Paris-Nice le 5 mars 2017, où c'est le sprinteur français Arnaud Démare qui s'impose devant Julian Alaphilippe. L'étape est une boucle de 148,5 km autour de Bois d'Arcy.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Un écart, plus petit qu'un hameau, correspond à un lieu isolé, une maison ou une ferme sans aucun voisin.
Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Ministère de l'intérieur, «arrêté du 3 octobre 1939 portant suspension de conseils municipaux du département de Seine-et-Oise», Journal officiel de la République française, no240, , p.12030-12031 (lire en ligne, consulté le ) lire en ligne sur Gallica.
Laurent Mauron, «Bois-d’Arcy: Jean-Philippe Luce va endosser l’écharpe de maire: Le 1eradjoint devrait succéder ce samedi matin, à Philippe Benassaya comme premier magistrat de la commune. Le conseil se tiendra à huis clos et en deux temps», Le Parisien, édition desYvelines, (lire en ligne, consulté le )«Conseiller municipal d'opposition à partir de 2008, Jean-Philippe Luce est passé dans la majorité avec l'élection de Philippe Benassaya en 2014 à la tête de la ville. Adjoint à la Culture et au Développement économique lors du premier mandat (2014-2020), il était, depuis les dernières municipales, premier adjoint chargé des Finances et de la Réussite éducative. Encarté à l'UDI, ce directeur d'investissement dans un grand groupe est âgé de 36 ans».
Réélu pour le mandat 2020-2026: Sébastien Birden, «Yvelines: les premiers maires officiellement élus... masque sur le visage: Plusieurs conseils municipaux ont eu lieu ce samedi, installant dans leurs fonctions des maires désignés dès le premier tour le 15 mars dernier», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le )«Philippe Benassaya (LR) a, lui aussi, débuté son deuxième mandat à Bois-d'Arcy grâce à un score de 27 voix contre 6 abstentions».
Virginie Wéber, «Yvelines: Philippe Benassaya (LR) remporte la législative partielle: Le maire de Bois-d’Arcy devient député de la 11e circonscription des Yvelines. Il a battu Sandrine Grandgambe (DVG) avec plus de 57% des voix», Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
«Yvelines. Jean-Philippe Luce est le nouveau maire de Bois-d'Arcy: Jean-Philippe Luce succède à Philippe Benassaya en tant que maire de Bois-d'Arcy (Yvelines)», 78 actu, (lire en ligne, consulté le )«Celui qui a toujours vécu dans la petite ville yvelinoise est entré en politique en 2008, à 24 ans, figurant sur la liste d’opposition lors des municipales cette année-là, puis conseiller municipal à partir de 2012. «Ce sont les élections présidentielles de 2007 qui m’ont donné le goût de l’engagement politique local. J’ai rencontré Philippe Benassaya en assistant aux réunions du conseil municipal, avant de figurer sur sa liste», confie Jean-Philippe Luce».
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