Blaru est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Blaru | |
Le centre-ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Portes de l'Ile de France |
Maire Mandat |
Joëlle Rollin 2020-2026 |
Code postal | 78270 |
Code commune | 78068 |
Démographie | |
Gentilé | Blasuriens |
Population municipale |
894 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 59″ nord, 1° 28′ 46″ est |
Altitude | Min. 50 m Max. 152 m |
Superficie | 14,84 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bonnières-sur-Seine |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Elle est située à 23 km environ à l'ouest de Mantes-la-Jolie.
La commune de Blaru est située à l'extrême nord-ouest des Yvelines, à la limite du département de l'Eure, à 9 km environ à l'ouest de Bonnières-sur-Seine, chef-lieu de canton, à 23 km environ au nord-ouest de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 63 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.
La plus occidentale des communes des Yvelines et de l'Île-de-France, Blaru se situe à 66 km du centre de Paris.
Elle est limitrophe des communes de Vernon au nord, de Notre-Dame-de-la-Mer à l'est, de Douains à l'ouest et de Chaignes, Chaufour-lès-Bonnières et La Villeneuve-en-Chevrie au sud (Vernon, Chaignes et Douains appartenant au département de l'Eure).
La superficie de la commune est de 1 484 hectares ; son altitude varie de 50 à 152 mètres[1].
C'est une vaste commune rurale située juste au sud de la forêt de Bizy, sur un plateau voué à la grande culture céréalière.
Un ruisseau prenant sa source dans le centre du territoire communal à environ 130 m d'altitude s'écoule vers le nord-est en suivant sensiblement la limite communale avec Vernon, et rejoint la Seine à 21 m d'altitude au hameau de Grand Val (commune de Port-Villez). Ce ruisseau a creusé un ravin très encaissé, le « Grand Val d'Aconville » classé en ZNIEFF sur les communes de Vernon et Port-Villez.
Le climat de Blaru est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 à 25 °C en été (juillet). La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
L'autoroute de Normandie (A13) traverse la commune dans sa partie sud-ouest. L'échangeur de Chaufour, situé au croisement de la route nationale 13, se trouve tout près de la limite sud de la commune.
La route départementale D 52 relie Blaru à Vernon vers le nord et à Chaufour-les-Bonnières et Cravent vers le sud, tandis que la route départementale RD 526 rejoint la RD 915 au Grand-Val à l'entrée sud de Vernon en bordure de Seine.
La voirie communale relie Blaru aux communes voisines de Port-Villez, La Villeneuve-en-Chevrie, Chaignes et Douains.
Blaru est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Outre le bourg, le territoire de la commune compte plusieurs hameaux : le Chênet, Maulu, les Métreaux, Les Perruches[7],…
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 91,15 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 4,14 % d'espaces ouverts artificialisés et 4,71 % d'espaces construits artificialisés[8].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Villa Blarit et Blaritus au IXe siècle, Blasrutum et Blarutum en 1268[9], Blarru en 1138, Blaru vers 1193[10].
Albert Dauzat et Charles Rostaing y voient tout simplement un blanc ru, c'est-à-dire un « ruisseau clair, brillant »[11],[Note 3]. Cependant, ils ne citent aucune forme ancienne, preuve qu'ils n'en connaissaient pas.
Le 26 novembre 1870, durant la guerre franco-allemande, eut lieu l'affaire de Blaru où fut engagé le 41e régiment provisoire composé des 1er, 2e et 3e bataillons de la garde nationale mobile de l'Ardèche.
À la suite de la séparation de l'Église et de l'État, en 1906, le maire de Blaru fait dynamiter l'église qui datait du XIIIe siècle, dont il considérait que l'entretien serait trop coûteux pour la commune. Un particulier décide de faire construire à ses frais une nouvelle église, conçue par l'architecte Marcel Guillet[13] et achevée en 1910, qui est donnée par la suite à l'association diocésaine[14].
Le 30 mars 1958, un duel y eut lieu opposant Jorge Cuevas Bartholin et Serge Lifar[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au mars 2020) |
Joëlle Rollin | PS |
Blaru appartient au canton de Bonnières-sur-Seine, qui fait partie de la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines. Le territoire communal est inclus dans celui de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[16].
Sur le plan judiciaire, Blaru fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[17],[18].
Les habitants de la commune sont appelés les Blasuriens[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 894 habitants[Note 4], en diminution de 2,83 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
701 | 607 | 715 | 754 | 652 | 700 | 705 | 679 | 665 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
646 | 663 | 614 | 595 | 572 | 570 | 595 | 548 | 517 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
515 | 512 | 487 | 484 | 484 | 415 | 423 | 457 | 495 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
434 | 418 | 512 | 628 | 745 | 802 | 924 | 927 | 888 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
894 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 426 hommes pour 467 femmes, soit un taux de 52,30 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 1,1 |
4,1 | 75-89 ans | 6,4 |
16,3 | 60-74 ans | 18,0 |
26,3 | 45-59 ans | 24,9 |
18,8 | 30-44 ans | 17,3 |
15,7 | 15-29 ans | 14,5 |
18,5 | 0-14 ans | 17,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
Blaru est située dans l'académie de Versailles.
La ville administre ses écoles maternelles et élémentaires.
La fête de Blaru a lieu le premier week-end du mois de mai. Le samedi soir, se déroule un feu d'artifice et le dimanche après-midi un défilé de chars fleuris. Chaque année, un thème est défini par le comité des fêtes ; en 2009, ce fut le dessin animé.
Le premier week-end de mai voit également se dérouler, depuis 2007, le festival du film d'espionnage de Blaru. Animé par un groupe de bénévoles, dont l'organisme « Silver Iboz », il propose des débats ainsi que des projections de films amateurs, une de ces œuvres étant primée chaque année (palmarès 2009 : Brandon, par le collectif Extravagance Urbaine).
Blaru possède un terrain de tennis qui se situe devant la mairie.
Chaque année en juillet, depuis 2003, en mémoire de l’ordination du père Marie-Joseph Le Guillou, un pèlerinage est organisé au prieuré de Béthanie d'où les pèlerins rejoignent en procession la chapelle de Notre-Dame-de-la-Mer à Jeufosse, distante d'environ six kilomètres[25].
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 20 134 €, ce qui place Blaru au 3 106e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[26].
En 2007, la population active s'élevait à 626 personnes, dont 458 actifs (soit un taux d'activité de 73,1 %). Parmi les actifs, 422 avaient un emploi, soit un taux d'emploi de 67,3 %). Le taux de chômage s'élevait à 5,8 %, tandis que les inactifs (élèves, étudiants, retraités…) représentaient 26,9 % de la population active[27].
La même année, la commune comptait 53 emplois, soit un taux d'emploi (comparé aux actifs ayant un emploi) de seulement 12,6 %. On comptait parmi ces emplois 29 salariés (54,5 %) et 24 non-salariés (45,5 %). Compte tenu des faibles effectifs en cause, la répartition de ces emplois selon les catégories socio-professionnelles et les secteurs d'activité n'est pas publiée par l'Insee (secret statistique)[27].
Deux tableaux conservés dans l'église de Blaru sont classés monuments historiques et protégés au titre « objets » depuis le 5 avril 1997. Il s'agit de peintures à l'huile d'Antonio Ciseri, peintre suisse du XIXe siècle, représentant le Denier de César et Joseph vendu par ses frères[30],[31]. Ces tableaux ne figuraient pas dans l'inventaire de l'ancienne église réalisé en 1905.