Blanzy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Blanzy | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Autun |
Intercommunalité | Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines |
Maire Mandat |
Hervé Mazurek 2020-2026 |
Code postal | 71450 |
Code commune | 71040 |
Démographie | |
Gentilé | Blanzinois[1], Blanzynois[2] |
Population municipale |
6 060 hab. (2019 ![]() |
Densité | 152 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 42′ 17″ nord, 4° 23′ 28″ est |
Altitude | Min. 277 m Max. 399 m |
Superficie | 39,95 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montceau-les-Mines (banlieue) |
Aire d'attraction | Montceau-les-Mines (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Blanzy (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | blanzy71.fr |
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La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Age, mais de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.
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Charmoy | Les Bizots | ![]() | |
Saint-Bérain-sous-Sanvignes Montceau-les-Mines |
N | Saint-Eusèbe Marigny | ||
O Blanzy E | ||||
S | ||||
Saint-Vallier | Gourdon |
Située sur l'axe touristique qui relie Cluny et le Val Lamartien à Autun, proche des côtes du Mâconnais et du Dijonnais, Blanzy est aussi, grâce au canal du Centre et à sa halte nautique, un point d'étape du tourisme fluvial. Partie intégrante de la communauté urbaine Le Creusot-Montceau, la ville est desservie par la route Express (portion de la Route Centre-Europe Atlantique - R.C.E.A.) qui relie Chalon-sur-Saône à Paray-le-Monial. La gare TGV du Creusot-Montchanin permet de se rendre à Paris en moins de deux heures, à Lyon en moins d'une heure.
Par accéder à Blanzy, différents axes permettent de s'y rendre dont l'autoroute A6 qui se fait en empruntant la sortie Chalon Sud puis en prenant la route Express (RN 80 et RN 70) en direction de Montceau-les-Mines en prenant la sortie Blanzy Centre. Depuis Paray-le-Monial, il suffit de prendre la route Express (RN 70) via la sortie Blanzy Centre.
En prenant les axes ferroviaires, il est possible d'arriver par la gare TGV du Creusot ligne TGV Paris-Lyon qui est localisée à 20 km du centre-ville. Via le réseau TER Bourgogne-Franche-Comté, il existe un arrêt à la gare de Blanzy.
Enfin, l'accès peut se faire par le canal du Centre reliant Digoin à Chalon-sur-Saône dont une halte nautique est située sur le territoire communal.
Située au cœur du département de Saône-et-Loire, entre Morvan et Mâconnais, Blanzy a une superficie de 39,95 km² (3 995 hectares).
Son altitude moyenne est de 338 mètres avec un minimum de 277 m et un maximum de 399 m. L'altitude de la mairie de Blanzy est de 301 mètres.
La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[3].
La ville est traversée par la Bourbince et le canal du Centre. Elle est également arrosée par la Sorme dont le barrage, d'une capacité de 10 millions de m3, alimente en eau potable depuis les années soixante le sud de la communauté urbaine Creusot-Montceau[4].
Le sous-sol de cette ville minière est aussi concernée par une remontée de la nappe qui va se poursuivre durant l'après-mine et qui peut être source de modifications chimiques et mécaniques des nappes et du sous-sol[5].
Blanzy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montceau-les-Mines, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[9] et 38 419 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,6 %), forêts (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (11,2 %), eaux continentales[Note 3] (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), terres arables (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
L’histoire de Blanzy remonte aux temps les plus reculés : à l’emplacement du quartier des Rompois-Est, près des Thibourins, un campement où vécut l’homme de Néandertal a été découvert en 1960.
Selon la saison, nos ancêtres y dressaient des huttes de peaux ou de branchages d'où ils surveillaient leurs troupeaux de chevaux et de bisons sauvages. Dans la dernière période des temps glaciaires, l'homme de Cro-Magnon vécut à proximité de l'actuelle usine Michelin. À cette époque, le climat était rigoureux et les animaux sauvages très nombreux : mammouths, ours des cavernes, rhinocéros laineux...
Bien plus tard, à l'époque gallo-romaine, le site est nommé Blandiacus, domaine appartenant probablement à un Gallo-Romain nommé Blandius. La ville est alors située en pays Eduen, dont la capitale est Bibracte, aujourd'hui Mont Beuvray. Le territoire de Blanzy fut donc le témoin de l'activité économique et guerrière d'une des plus fameuses cités gauloises et de la « conquête des Gaules » de Jules César. Malheureusement aucun vestige probant de cette période ne subsiste dans la commune. Les invasions qui abattront l'Empire Romain, amèneront chez nous les Burgondes qui s'y fixeront et formeront la Burgondie, future Bourgogne.
Au milieu du VIIIe siècle, la région de Blanzy est en proie aux invasions arabes. Nous perdons ensuite plus ou moins sa trace pour la retrouver deux siècles plus tard : la ville est alors une paroisse qui devient archiprêtré aux environs de l'an 1060. En 1340, elle est mentionnée comme une « vaste paroisse appelée Blanze » dont plusieurs seigneurs se partagent le territoire. Blanzy poursuit son évolution. Au XVIIe siècle, elle se nomme « Blangy en Bourgogne » et est divisée en deux communautés, l'une en Bourgogne, l'autre en Charollais.
Comme tout le territoire français Blanzy traverse le Moyen Âge sans être épargnée par les brigandages, la famine, la peste et les guerres de religion.
La ville franchit ainsi les grandes étapes de l'histoire de France et entre dans le XIXe siècle avec déjà plus de 1 500 habitants, paysans, mineurs ou verriers pour la plupart. La période entre 1806 et 1856 marque pour Blanzy un formidable essor industriel et démographique lé au développement des houillères de Blanzy : sa population va plus que doubler en 50 ans. La ville est alors nommée comme une « commune importante ». Elle compte onze fours à chaux[16], deux tuileries, de nombreux moulins, des carrières et deux huileries. De plus, dès 1856, Blanzy se dote d'une école maternelle, fait remarquable à l'époque. Autant d'industries et de services qui contribuent à la croissance de la ville et dont ressortent bien évidemment les verreries et les mines.
Aujourd'hui, ces industries ont laissé la place à d'autres, telle l'usine Michelin. Les secteurs d'activités se sont diversifiés autour d'une agriculture toujours très présente et la commune s'équipe, s'aménage, pour offrir à ses habitants un cadre de vie conforme à leur mode de vie, leurs besoins.
Le 8 février 1992, la nouvelle mairie de Blanzy ouvrait ses portes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1792 | 1801 | Alexandre Lambert | ||
1801 | 1803 | Charles Lambert | ||
1803 | 1805 | Joseph Michon | ||
1805 | 1807 | Marie Michon | ||
1807 | 1811 | François-Marie Callard | ||
1811 | 1815 | Hippolyte Guyot | ||
1815 | 1830 | Antoine Duchesne | ||
1830 | 1831 | Jean-Marie Perret | ||
1831 | 1841 | Bernard Lambert | ||
1841 | 1843 | Charles Michon | ||
1843 | 1846 | Bernard Lambert | ||
1846 | 1848 | Jules Chagot | Industriel | |
1848 | 1851 | Jean Lagrion | ||
1851 | 1855 | Louis Chaillet | ||
1855 | 1865 | Jacques-Antoine Lambert | ||
1865 | 1868 | Philippe-Denis Baudin | Républicain | |
1868 | 1874 | Jacques-Antoine Venot | ||
1874 | 1876 | Pierre Cerniaud | ||
1876 | 1878 | Philippe-Denis Baudin | Républicain | Conseiller général du canton de Montcenis (1871 → 1884) |
1878 | 1888 | Laurent Cannet | ||
1888 | 1890 | Louis-Guillaume Videau | ||
1890 | 1896 | Laurent Cannet | ||
1896 | 1900 | Pierre Rochette | ||
1900 | 1901 | Jean-Baptiste Lavaut | Socialiste | Révoqué pour outrage à la gendarmerie[17] |
1901 | 1912 | François Couturier | ||
1912 | 1919 | Louis Roberjot | ||
1919 | 1925 | Félix Clerc | Communiste[18] | ouvrier menuisier |
1925 | 1929 | Pierre Meunier | ||
1929 | 1939 | Félix Clerc | Communiste | |
1939 | 1944 | Pierre Contassot | ||
1944 | octobre 1947 | Claude Simon | ||
octobre 1947 | mars 1965 | Jules Duchas[19] | SFIO | Machiniste |
mars 1965 | janvier 1968 (décès) |
René Picard | SFIO | Conseiller général du canton de Montcenis (1967 → 1968) |
janvier 1968 | mars 2001 | André Quincy[20],[21] | SFIO puis PS | Instituteur Conseiller général du canton de Montcenis (1982 → 2008) |
mars 2001 | juillet 2013[22] (démission) |
Guy Emorine | PS | Cadre retraité |
juillet 2013 | En cours | Hervé Mazurek | PS (→ 2017) | Professeur des écoles Vice-président de la CU Creusot Montceau (2014 → 2020) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2019, la commune comptait 6 060 habitants[Note 4], en diminution de 6,98 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 308 | 1 237 | 1 587 | 2 004 | 2 045 | 3 072 | 3 082 | 3 118 | 3 789 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 169 | 3 480 | 3 215 | 3 302 | 3 695 | 4 227 | 4 302 | 4 942 | 5 204 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 335 | 4 977 | 4 943 | 4 732 | 4 688 | 4 427 | 4 284 | 4 319 | 4 329 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 555 | 4 470 | 4 975 | 6 739 | 7 642 | 7 070 | 6 809 | 6 771 | 6 481 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 146 | 6 060 | - | - | - | - | - | - | - |
Écoles Maternelles
La ville de Blanzy compte deux écoles maternelles :
Écoles élémentaires
La ville de Blanzy compte trois écoles élémentaires :
Collèges, lycées et université
Les transports scolaires, empruntés par les élèves des écoles maternelles et élémentaires de Blanzy, sont assurés par Les Rapides de Saône-et-Loire.
Le restaurant d'enfants de la ville de Blanzy est situé sur le site du groupe scolaire Lucie- Aubrac.
Les repas sont cuisinés sur place avec des produits frais issus du terroir local (viande de bœuf charolaise, pain de boulangers blanzinois... ).
Contrairement aux cantines scolaires, le concept de « Restaurant d’Enfants » répond à quatre impératifs : bien accueillir, bien nourrir, bien éduquer, bien gérer.
Blanzy compte une vingtaine de clubs sportifs, permettant à chacun(e) de pratiquer une activité physique quel que soit son niveau.
Le stade municipal est baptisé stade Guillaume-Warmuz du nom de l'ancien joueur de football de l'Olympique de Marseille et du Racing Club de Lens, ayant fait ses débuts (de 6 à 16 ans) à l'Entente sportive blanzynoise.
L'Union sportive blanzynoise club de football féminin évolue actuellement en Division 2.
Michelin Montceau ZI la Fiolle.
La bibliothèque-médiathèque Françoise Giroud est située au niveau supérieur de l'espace culturel François Mitterrand.
Le niveau inférieur abrite la salle polyvalente Jacques Prévert et l'auditorium Jean-Marie Baudin.
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Blason | De gueules à six épis de blé d'or trois rangés en barre à dextre, trois en bande à senestre, les tiges ployées et réunies en pointe ; à une roue d'engrenage d'argent brochant sur le tout et enfermant un bloc de charbon du même en cœur (le tout surmonté de l'inscription « BLANZY » d'argent)[29]. |
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Détails | Les épis de blé, le bloc de charbon et la roue de l'industrie sont des symboles de la richesse de Blanzy. Création d'André Quincy et Michel Dufour adoptée par la municipalité le . |
Blanzy est jumelée avec la commune allemande d'Hettenleidelheim (Rhénanie-Palatinat).
Le point de départ du jumelage fut la rencontre d’un conseiller municipal blanzinois, Bernard Mazoyer, et d’un Allemand, Manfred Stumpf, député de Rhénanie-Palatinat et conseiller municipal d’Hettenleidelheim, à la terrasse du restaurant Le Plessis.
Au cours des années 1974-1975, plusieurs entretiens eurent lieu entre les deux municipalités. L'idée du jumelage faisait son chemin et un premier échange de jeunes fut organisé à l'été 1976.
D'autres échanges suivirent et la charte de jumelage fut signée à Blanzy le 4 mai 1978 par les maires des deux communes : André Quincy et Wermer Mittrücker.
La cérémonie en Allemagne eut lieu en mai 1979.
Depuis, ce sont plus de 25 ans d'amitié et de liens sociaux développés au travers des différents échanges :
De nombreux liens se sont tissés entre les familles dans le privé.
Né de l'amitié entre Blanzy et Hettenleidelheim, le carnaval réunit chaque année des associations blanzinoises, allemandes, et des groupes invités. Il a lieu à Blanzy toutes les années impaires et est organisé conjointement par le Comité de Jumelage et le Comité des Fêtes de Blanzy. Les années paires c'est Hettenleidelheim qui organise les festivités et accueille les Blanzinois.
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