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Bidarray (prononcé [bidaʁaj][2]; en basque: Bidarrai) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Bidarray

Vue générale du village de Bidarray depuis l'ouest.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Michel Anchordoquy
2020-2026
Code postal 64780
Code commune 64124
Démographie
Gentilé Bidarraitar[1]
Population
municipale
663 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 16′ 03″ nord, 1° 20′ 38″ ouest
Altitude Min. 61 m
Max. 935 m
Superficie 38,20 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bidarray
Géolocalisation sur la carte : France
Bidarray
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Bidarray
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Bidarray

    Le gentilé est Bidarraitar[3],[4],[1].


    Géographie



    Localisation


    La commune de Bidarray se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine et est frontalière avec l'Espagne (Communauté forale de Navarre)[5].

    Elle se situe à 130 km par la route[Note 1] de Pau[6], préfecture du département, à 35 km de Bayonne[7], sous-préfecture, et à 57 km de Mauléon-Licharre[8], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cambo-les-Bains[5].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[9] : Saint-Martin-d'Arrossa (4,1 km), Louhossoa (5,5 km), Ossès (5,6 km), Macaye (7,8 km), Itxassou (8,5 km), Mendionde (9,0 km), Irissarry (9,1 km), Hélette (9,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Bidarray fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[10]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[11]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[12],[13]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

    Communes limitrophes de Bidarray[14],[15]
    Itxassou Louhossoa Macaye
    Baztan
    (Espagne)
    Ossès
    Saint-Étienne-de-Baïgorry Saint-Martin-d'Arrossa

    Hydrographie


    La commune est drainée par la Nive, le Bastan, Arantko erreka, azketako erreka, Errariko Erréka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 46 km de longueur totale[16],[Carte 1].

    La Nive, d'une longueur totale de 79,3 km, naît au pied du Mendi Zar (1 323 m), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé 20 communes[17].

    Le Bastan, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal[18].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[20].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[19]

    • Moyenne annuelle de température : 13,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 756 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[24] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[25],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à 28 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[28], à 14,3 °C pour 1981-2010[29], puis à 14,6 °C pour 1991-2020[30].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 7]. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[32],[Carte 2] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 8] sont recensées sur la commune[38],[Carte 4] : la « Crête d'Iparla et Artzamendi » (2 125,65 ha), couvrant 3 communes du département[39] et les « mont Baigura et crête d'Haltzamendi » (616,19 ha), couvrant 6 communes du département[40] et trois ZNIEFF de type 2[Note 9],[38],[Carte 5] :


    Espèces

    La commune de Bidarray possède un patrimoine remarquable d'espèces animales et végétales. Sur les contreforts de l'Artzamendi, au massif de Zerkambide, on trouve des habitats protégés comme des landes humides à bruyère à quatre angles Erica tetralix et bruyère ciliée Erica ciliaris ainsi que de vastes étendues de bruyère Saint Daboec Daboecia cantabrica.


    Urbanisme



    Typologie


    Bidarray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 10],[44],[45],[46].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 11]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[47],[48].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (50,9 %), forêts (29,3 %), prairies (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,4 %)[49].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].


    Lieux-dits et hameaux



    Voies de communication et transports



    Route

    Bidarray est desservie par la route D 918.


    Fer

    La gare de Pont-Noblia-Bidarray se situe du côté est de la Nive, face au centre, sur la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port.


    Randonnées

    Le mont Baïgura est accessible à partir de Bidarray. À l’est du territoire de la commune, le Laina culmine à 869 mètres[14].
    L’Esteinumendi s’élève à 346 mètres[14].

    Le GR 10 au petit matin
    Le GR 10 au petit matin
    Cairn sur le GR 10
    Cairn sur le GR 10
    L'Artzamendi (926 m) vu des crêtes d'Iparla
    L'Artzamendi (926 m) vu des crêtes d'Iparla

    Bidarray est le point de départ d'un tronçon du GR 10 qui rejoint Saint-Étienne-de-Baïgorry en passant par les crêtes d'Iparla, aux quatre sommets principaux : l'Aintziaga (905 m), l'Astate (1 022 m), le Buztanzelai (1 029 m) et l'Iparla (1 044 m).
    Ce trajet chevauche la frontière franco-espagnole (borne frontière n° 90). Il est emprunté par des troupeaux de brebis, de chèvres et de pottoks, à demi sauvages, et est fréquenté par l'une des plus importantes colonies de vautours fauves d'Europe qui nichent en grand nombre sur une ceinture de falaises. De mars à novembre, on peut également y observer quelques vautours percnoptères.
    Il offre également un beau point de vue sur l'Artzamendi (montagne des ours en basque) qui domine Itxassou, Espelette, Souraïde et Louhossoa du haut de ses 926 mètres (plus haut sommet du Labourd, et qui abrite une nécropole protohistorique de l'âge de fer, constituée d'un ensemble de cromlechs, notamment au col de Meatxe.


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Bidarray est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[56]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[57].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive et le Bastan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009, 2013, 2014 et 2021[58],[56].

    Bidarray est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[59]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[60],[61].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[62]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[63].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bidarray.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bidarray.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[64]. 3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 12],[65].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2014[56].


    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bidarray est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[66].


    Toponymie



    Attestations anciennes[67]


    Le toponyme Bidarray apparaît sous les formes hespital de Bidarray (1268[68] et 1292[69]), Remonet de Vidarray (1413[67]), La encomienda de Vidarray (1621[53], Martin Biscay[70]).


    Étymologie


    Pour Jean-Baptiste Orpustan[69], le toponyme serait formé du basque bide chemin ») et de arrhan prunellier, épineux ») pour donner « chemin(s) (d’)épineux ».


    Autres toponymes


    Adarré désigne un mont entre Macaye et Bidarray (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[53]).

    Ibarla est une ferme que la réformation d'Ossès[71] orthographie Ibarola en 1675[53].

    Le Legarré, noté Légarre en 1863[53], est un hydronyme désignant un ruisseau, tributaire du Bastan.


    Graphie basque


    Son nom basque actuel est Bidarrai[3].


    Histoire


    Paul Raymond[53] note qu'au XVIIe siècle, la commanderie de Bidarray appartenait à l'évêque de Bayonne.
    Bidarray devint une paroisse indépendante en 1723 et fut érigée en commune en 1790[68].


    Héraldique


    Blasonnement :
    De gueules à la crosse croisée de Roncevaux d'or accostée de deux coquilles du même[72].

    Politique et administration[73]


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790   Domingo Larralde    
    1800 1805 Jean Borda    
    1805 1809 Martin Lambert    
    1810 1816 Jean Duhalde    
    1816 1817 Raymond Orthategaray    
    1817 1835 Raymond Heguy    
    1835 1848 Jean Ibar    
    1848 1855 Jean Anchordoquy    
    1855 1855 Jean Camino    
    1855 1858 Jean Cedarry    
    1858 1860 Martin Anchordoquy    
    1860 1870 Dominique Saint Jean    
    1870 1886 Martin Cedarry    
    1886 1904 Jean Anchordoquy    
    1904 1912 Jean Cedarry    
    1912 1919 Dominique Etcheverry    
    1919 1942 Jean Cedarry    
    1942 1959 Pierre Ithurbide    
    1959 1965 Guy Seychal    
    1965 1977 Jean Cabillon    
    1977 2004 Jean Lambert    
    2004 2014 Jean-Bernard Berhouet DVD[74]  
    1995 2001 Jean Lambert    
    2014 En cours Jean-Michel Anchordoquy EHBAI[75]  

    Intercommunalité


    La commune de Bidarray participe à cinq structures intercommunales :


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[76]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[77].

    En 2019, la commune comptait 663 habitants[Note 13], en diminution de 3,21 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    8271 2031 2291 4171 3021 3481 3211 2551 241
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 1651 1421 0001 0261 0561 1211 0361 1751 127
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 019962879894859828810751745
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    714673631585645637633685667
    2019 - - - - - - - -
    663--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[78] puis Insee à partir de 2006[79].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement


    La commune dispose d'une école primaire publique[80]. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[81].


    Économie


    La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy. L'activité est principalement agricole. Bidarray fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

    La pureté des eaux de la Nive a permis l'établissement d'une activité de pisciculture. La rivière permet de plus la pratique de sports d'eau vive comme le kayak ou le raft. Une base est implantée dans la commune depuis 1991. La navigation est de difficulté moyenne (classe II passage 3), car l'essentiel de son parcours est une successions de rapides et de planiols.

    Pratique du sport d'eau vive à Bidarray.
    Pratique du sport d'eau vive à Bidarray.

    Culture locale et patrimoine



    Langues


    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Bidarray est le bas-navarrais occidental.


    Patrimoine civil


    La commune présente un ensemble[82] de maisons et de fermes dont la construction des plus anciennes remonte au XVIIe siècle. La ferme Gastetto[51], date de la fin du XVIIe siècle ou du début du siècle suivant. La ferme Antxordokia[52], du lieu-dit Hanchordokia, date du XVIIIe siècle, tout comme les fermes Garbelania[50], Topene Zaharra[55] et Marmaroa[54].
    Le pont Noblia[83], sur la Nive, fut construit au XIVe siècle. Il fait l'objet d'une inscription par les monuments historiques.


    Patrimoine religieux


    L'église de l'Assomption[84],[85], d'origine médiévale (XIIe siècle) a été reconstruite en 1625. C'est une église à campenard.
    La grotte de Zelharburu et sa stalagmite donnait lieu à un pèlerinage dédié à Harpeko Saindua.


    Équipements



    Enseignement


    La commune dispose d'une école primaire.


    Personnalités liées à la commune


    Jean-Baptiste Oxalde, né à Bidarray au XIXe siècle, est une poète basque qui se distingua dans les jeux floraux ; il y gagna de nombreux prix de poésie. Son poème dédié à l'impératrice Eugénie, Enperatrizari, remporta le concours de Sare en 1868.

    Jules Moulier, appelé également Oxobi, né en 1888 à Bidarray et mort en 1958 à Bayonne, est un prêtre, bertsolari, poète, écrivain et académicien basque français de langue basque.


    Pour approfondir


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
    8. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    9. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    10. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Carte hydrographique de Bidarray » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bidarray », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Bidarray », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Bidarray », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    6. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. Absolutif indéfini basque. L’absolutif singulier est bidarraitarra, l’absolutif pluriel bidarraitarrak.
    2. « Bidarray » sur prononcerlieux.canalblog.com (Prononciation LOCALE française des toponymes, base de données phonétique), 26 mars 2020
    3. Gentilé sur habitants.fr
    4. - Académie de la langue basque
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    На других языках


    [de] Bidarray

    Bidarray ist eine französische Gemeinde mit 663 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Pyrénées-Atlantiques in der Region Nouvelle-Aquitaine (vor 2016: Aquitanien). Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Bayonne und zum Kanton Montagne Basque (bis 2015: Kanton Saint-Étienne-de-Baïgorry).

    [en] Bidarray

    Bidarray (French pronunciation: ​[bidaʁaj]; Basque: Bidarrai)[3] is a commune of the Pyrénées-Atlantiques department in southwestern France.[4] It is located in the former province of Lower Navarre.[3] Pont-Noblia-Bidarray station has rail connections to Saint-Jean-Pied-de-Port, Cambo-les-Bains and Bayonne.
    - [fr] Bidarray

    [ru] Бидарре

    Бидарре́ (фр. Bidarray) — коммуна во Франции, находится в регионе Новая Аквитания. Департамент — Атлантические Пиренеи. Входит в состав кантона Монтань-Баск. Округ коммуны — Байонна.



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