Bicqueley est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.
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Bicqueley | |
![]() L'église Saint-Martin. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Toul |
Intercommunalité | Communauté de communes Terres Touloises |
Maire Mandat |
André Fontana 2020-2026 |
Code postal | 54200 |
Code commune | 54073 |
Démographie | |
Gentilé | Bicquicantois [1] |
Population municipale |
918 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 38″ nord, 5° 54′ 46″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 338 m |
Superficie | 16,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Toul |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.bicqueley.fr |
modifier ![]() |
Le village de Bicqueley, de type village-rue, (zonage cadastral AB) est située à quelques kilomètres au sud-est de Toul dans la basse vallée de la Bouvade (qui prend sa source à Crézilles), juste en amont du confluent de cette rivière avec la Moselle.
Le ban communal, d'une superficie de 1682 hectares, est globalement de la forme d'un triangle dont l'un des côtés (ouest) est limité par la route départementale 674 (Toul - Colombey-les-Belles) le sud s’étend jusqu'à l'affluence du ruisseau Le Poisson[2] avec la Bouvade. L'Est de la Commune est bordé de massifs forestiers (Zonage cadastral OD, OF) partagés avec les communes d'Ochey et Pierre-la-Treiche , ce dernier village délimite le Nord de Bicqueley.
Ce massif boisé est traversé (du Sud au Nord) par le ruisseau de l'Arot[3] (parfois orthographié Larot et Arrot[4]) qui se jette dans la Moselle.
L'altitude moyenne du territoire communal est de 220 mètres environ.
Toul | Pierre-la-Treiche | Pierre-la-Treiche |
Gye | ![]() |
Sexey-aux-Forges |
Moutrot | Ochey |
Bicqueley est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,7 %), terres arables (29 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Anciennes mentions : Buculiaco en 922-962[12], Bucculiacum au Xe siècle (Hist. épiscopale de Toul), Buchuliacum (sans date), Bucheleium en 1127-1168, Buchaillei en 1184 (charte. de l'abbaye. de Clairlieu), Bicquilley en 1607[13].
Le toponyme est formé de l'anthroponyme latin Bucculius et du suffixe gallo-romain -acum, formation typique de l'Antiquité tardive et de l'époque mérovingienne[12].
Au lieu-dit "Trait de la Meix", la carte archéologique de la Gaule[14] indique la découverte de vestiges d'habitations et tuiles à rebords trahissant une possible présence gallo-romaine. Vers 1860, découverte d'un vase antique, dans une propriété dépendant du château.
Jules Beaupré indique dans son répertoire archéologique :
[15]Le chemin de grande communication de Toul à Colombey s'appelle encore La voie romaine . Elle reliait Langres à Toul par Neufchâteau. Il existe un vieux chemin, pavé en pierres debout, dit Vieille route, séparant le ban de Bicqueley de celui de Pierre-la-treiche, suivant une direction parallèle à la route n° 3, et à 1,500 mètres au Nord. Un chemin Charlemagne relie Bicqueley à la vieille route, dans la direction de Toul. Une ancienne voie dite Chemin de Charmes-la-Côte semble prolonger le Chemin Brabant.
La toponymie des cartes modernes mentionne encore une rue de la voie romaine 48° 37′ 49″ N, 5° 54′ 20″ E , mais les chemins ruraux dits chemin de Charlemagne[16] et chemin Brabant[17], n’apparaissent que sur d'anciennes feuilles cadastrales.
Bicqueley subit régulièrement des inondations[18]. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2013, une crue exceptionnelle[19] de la Bouvade a inondé le village[20]. Selon un rapport du BRGM, cette inondation hors normes s'explique par une hauteur importante de la nappe souterraine dans le réseau karstique cette année-là, cumulée à une pluviométrie élevée mais non exceptionnelle[19]. L'état de catastrophe naturelle a été reconnu par arrêté du ministère de l'intérieur du 21 janvier 2014[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1977 | Vagnier | SE | Instituteur |
1977 | 1977 | Lorrain | SE | Coopérateur |
1977 | 1995 | Narcisse Pasqualin | SE | Militaire et agriculteur |
1995 | 2005 | Jean Degrese | SE | Retraité commercial |
2005 | mars 2008 | Eric Nachtsheim | SE | Technicien supérieur |
mars 2008 | En cours (au 26 mai 2020) |
André Fontana[22],[23] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ancien cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2019, la commune comptait 918 habitants[Note 4], en diminution de 0,54 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
446 | 448 | 531 | 512 | 543 | 668 | 640 | 643 | 660 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 671 | 585 | 621 | 630 | 670 | 665 | 642 | 711 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
705 | 648 | 498 | 489 | 479 | 524 | 521 | 483 | 523 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 542 | 681 | 797 | 792 | 856 | 883 | 927 | 911 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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918 | - | - | - | - | - | - | - | - |
E. Grosse indique, en 1836, dans son dictionnaire statistique, quelques chiffres économiques :
«Surface territ. 1 722 hect., dont 813 en terres labourables, 607 en forêts et 87 en vignes peu renommées»[28] (cf. carte historique du vignoble lorrain).
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[29]), la commune de Bicqueley était majoritairement orientée[Note 5] sur la polyculture et le poly - élevage (auparavant production de céréales et d'oléagineux ) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 224 hectares (inférieure à la surface cultivable communale) en baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est faiblement réduit de 169 à 155 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 4 exploitation(s) agricole(s) ayant leur siège dans la commune employant 5 unité(s) de travail[Note 7].(10 en 1988)
L'association Les Sentiers des Deuilles, adhérent de la Fédération française de randonnée pédestre, a développé un circuit sur le territoire communal[31] :
![]() |
Blason | D'azur à la crosse épiscopale de l'évêque de Toul d'or, adextrée d'une grappe de raisin feuillée brochant sur un tonneau et senestrée d'une faucille brochant sur trois épis de blé rangés en fasce, le tout du même. |
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Détails | La crosse épiscopale rappelle que Bicqueley était terre de la principauté épiscopale de Toul. La grappe de raisin et la faucille évoquent les richesses du pays : la vigne et l'agriculture. Ce blason est adopté par la commune depuis 1979. |
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