Bias [bjas] est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Bias | |
Église Notre-Dame. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Lot-et-Garonne |
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Villeneuvois |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Seuves 2020-2026 |
Code postal | 47300 |
Code commune | 47027 |
Démographie | |
Gentilé | Biassais |
Population municipale |
2 997 hab. (2019 ![]() |
Densité | 241 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 25′ 02″ nord, 0° 40′ 12″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 76 m |
Superficie | 12,45 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Villeneuve-sur-Lot (banlieue) |
Aire d'attraction | Villeneuve-sur-Lot (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuve-sur-Lot-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairie-de-bias.fr |
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Commune de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot située dans son unité urbaine sur le Lot à quatre kilomètres à l'ouest de Villeneuve-sur-Lot.
Casseneuil | Lédat | |
Sainte-Livrade-sur-Lot | ![]() |
Villeneuve-sur-Lot |
Allez-et-Cazeneuve | Sainte-Colombe-de-Villeneuve | Pujols |
La commune est traversée par le Lot et son affluent la Masse.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sainte-Livrade-sur-Lot », sur la commune de Sainte-Livrade-sur-Lot, mise en service en 1989[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 757,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 30 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[14].
Bias est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[18] et 48 287 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,4 %), zones urbanisées (18 %), terres arables (17,1 %), cultures permanentes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,3 %), eaux continentales[Note 7] (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Bias est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et la Masse de Pujol . La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003 et 2009[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[28]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Le toponyme est documenté sous les formes anciennes Bias (1264), Vias (1271)[32]…
Le nom ancien de la commune est Biars, que l'on lit dans un acte de 1265 des archives de l'évêché d'Agen (H 362), portant une transaction entre l'évêque et les abbés de Moissac et d'Eysses (Villeneuve-sur-Lot). Ce dernier se fait attribuer le quart de la dîme de la paroisse de Bias.
Avant la Deuxième Guerre mondiale et après la défaite de 1940, les travailleurs vietnamiens recrutés ou enrôlés de force au Vietnam au titre de la "contribution des colonies à l'effort de guerre" et envoyés en France pour travailler dans les usines (notamment les usines d'armement) vécurent dans l'ancien camp militaire situé au lieu-dit Paloumet dans la commune de Bias. Certains de ces Vietnamiens y furent détenus pour avoir exprimé leur sympathie pour les mouvements d'indépendance du Viêt Nam. Après la guerre, beaucoup préférèrent rester en France, mais la plupart d'entre eux sont rentrés au pays.
Deux ans après Dien Bien Phu et les accords de Genève de 1954, cet ancien camp militaire composé de longs baraquements exigus aux toits d'éverite a été réutilisé pour accueillir des rapatriés d'Indochine, la plupart d'origine vietnamienne ou eurasienne.
Les rapatriés du camp de Bias vivaient dans un confort particulièrement rudimentaire, de quelques aides accordées par l'État, de la cueillette des fruits et légumes (haricots verts, tomates) chez les agriculteurs de la vallée du Lot et du travail à la chaîne dans les conserveries locales (Casseneuil, Villeneuve-sur-Lot). Leurs enfants étaient scolarisés dans l'école installée dans deux bâtiments du camp par des instituteurs chevronnés et idéalistes.
Au début des années soixante, les derniers habitants de ce CARI (Camp d'Accueil des Rapatriés d'Indochine), devenu entre-temps CAFI (Camp d'Accueil des Français d'Indochine), durent quitter leurs logements pour s'installer dans différentes villes de la région (Villeneuve-sur-Lot, Agen, Bordeaux) ou au CAFI de Sainte-Livrade-sur-Lot, commune limitrophe où résident encore aujourd'hui, en partie dans de nouveaux logements, quelques familles et des vieillards d'origine vietnamienne.
En 1962, à la suite des accords d'Évian qui mirent fin à la guerre d'Algérie, le camp dans lequel habitaient auparavant les rapatriés d'Indochine accueillit des réfugiés harkis et leurs familles arrivant d'Algérie. Le camp de transit et de reclassement, qui devait être provisoire, dura plus de vingt ans. Après plusieurs manifestations de mécontentement de ses habitants et des marches de protestation contre leurs conditions de vie et le manque de considération dont ils faisaient l'objet, certaines familles quittèrent le camp. La plupart des anciens bâtiments devenus vétustes et insalubres furent détruits et à la place furent construits de modestes pavillons sociaux où habitent aujourd'hui plusieurs familles de la communauté harkie, dont la famille de la chanteuse Chimène Badi.
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Blason | Taillé : au premier d'azur plain, au second de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or ; à la barre d'argent chargée de trois oiseaux volant de sable, brochant sur la partition[33]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1947 | Jean Malbec | ||
1947 | 1971 | Robert Labessan | ||
mars 1971 | août 2000[34] (décès) |
Serge Dubois | UDF | Conseiller général (1973-1998) |
octobre 2000 | mars 2001 | Robert Creusot | ||
mars 2001 | mars 2014 | Jean-Jacky Larroque | DVD | Retraité |
mars 2014 | mai 2020 | Michel Mingo | DVD | Retraité |
mai 2020[35] | En cours | Jean-Pierre Seuves | Cadre retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1936. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 2 997 habitants[Note 10], en diminution de 3,85 % par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne : −0,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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744 | 1 269 | 952 | 1 146 | 2 483 | 2 601 | 2 600 | 3 032 | 2 955 |
2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 | - | - | - | - |
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3 066 | 3 169 | 3 162 | 3 089 | 2 997 | - | - | - | - |
Club de rugby à XIII : le Loustalet-Bias XIII.
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