Beuvrages est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 9,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Valenciennes», sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9°C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Lille-Lesquin», sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 36 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[11] à 10,8°C pour 1981-2010[12], puis à 11,3°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Beuvrages est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (65,8%), terres arables (22,2%), zones agricoles hétérogènes (11,1%), forêts (0,7%), prairies (0,1%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 880, alors qu'il était de 2 806 en 2014 et de 2 767 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 93,4% étaient des résidences principales, 0,1% des résidences secondaires et 6,5% des logements vacants. Ces logements étaient pour 73,4% d'entre eux des maisons individuelles et pour 26,4% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvrages en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,1%) inférieure à celle du département (1,6%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 46,4% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (46,1% en 2014), contre 54,7% pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0,1
1,6
9,7
Logements vacants (en%)
6,5
7,8
8,2
Voies de communication et transports
Une entrée de Beuvrages, au niveau de la route départementale 70.
La gare de Beuvrages (réseau TER Hauts-de-France), située sur les lignes de Fives à Hirson et de Douai à Blanc-Misseron (seuls les trains circulant sur cette dernière s'y arrêtent encore), dessert la commune.
Elle est également desservie par les lignes 2 et 13 du réseau Transvilles.
Beuvrages est aussi accessible par le réseau routier et autoroutier (A2, A23). Il sera complété par le contournement Nord de Valenciennes, dont la mise en service est prévue en 2024[24].
La commune est mentionnée sous le nom de Brevetica dans un récit de martyre censé se dérouler vers 771, selon un manuscrit du XVesiècle qui la nomme lui-même Buvraiges[25],[26].
Benezech, dans Études sur l'histoire du Hainaut de Jacques de Guyse, en 1839, mentionne l'évolution du toponyme en Buureges dans les manuscrits de Paris, en Buvregues dans le manuscrit de Valenciennes avant de devenir Buvraige et Buvraiges sur la pierre tombale de Jean Rasoir ou dans les albums de Croÿ, puis Beuvrages à l'époque moderne[27].
Histoire
Origine mythique
On trouve dans l'Histoire du Hainaut de Jacques de Guyse un récit mythique de la fondation de Beuvrages par des Gaulois venus conquérir la "Belgis" et fondant Valenciennes et des villes de ses environs[26],[27],[28].
«Dans cette intention, et pour se ménager une retraite, ils construisent une forteresse, des remparts, des tours, une porte et un oppidum auquel ils donnent le nom de Vallée des Sénonais, mais qu'on appelle aujourd'hui Valenciennes. Brémus et Brennus campèrent, l'un à Breveticum, nommé ainsi par Brémus, et appelé maintenant «Buvraiges»; l'autre, au lieu de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve[26].»
Moyen Âge
Beuvrages est sans doute néanmoins mentionné historiquement sous le nom de Breveticvm, mais au Haut Moyen Âge. Dans son Histoire du Hainaut Jacques de Guyse vers 1446 - 1450 rapporte un événement important de l'histoire du Hainaut: le martyre de Saint Saulve (Salvius/Sauve d'Angoulême)[29].
Genard dirigeait Valenciennes en 771 au nom de Charlemagne, ou 741 au nom de Charles Martel maire du palais selon les sources[30]. Winegard, son fils, convoitant le riche mobilier liturgique de Saulve pour s'en faire une selle le fait arrêter puis exécuter. Le corps du martyr est enterré secrètement dans une étable de Winegard, à Breveticvm, jusqu'à ce qu'une certaine Rasvère, vieille femme du village, ne découvre la sépulture qui sera vénérée avant une translation des reliques[29],[25]. Une église était dédiée à Saint Saulve, à Beuvrages, jusqu'à sa destruction en 1975.
La seigneurie de Beuvrages, dans le comté de Hainaut, est mentionnée dès 1157, où est cité comme témoin d'une charte de Baudouin IV, Regnerus de Beuverages[30].
Époque moderne
De 1687 à 1766, Beuvrages abrite le séminaire du diocèse de Cambrai, à l'emplacement de l'actuelle mairie[30].
L'abbaye des Dames de Beaumont y déclare des terres en 1748[31].
Au XIXeetXXesiècles, Beuvrages voit l'édification de six maisons de maître, vite appelées «châteaux» en raison de leurs volumétries.
Ils étaient connus sous les noms de «château La Poussière» ou "d'Arnonville", «château Derasse», «château Courtecuisse», «château Duquesne - Loison - Thibaut»,«château Lefebvre-Carlier», «château Perdry-Mallez[32]», ces patronymes envoyant souvent à ceux de leurs propriétaires successifs[30].
Le château de Bon-Repos, propriété du banquier Alexandre Duquesne, de Valenciennes, est aménagé avec goût, et il y meurt le . Son fils Alexandre-Joseph, banquier, membre de la chambre de commerce de Valenciennes lui succéda, et y meurt le . Ce château est aujourd'hui détruit.
Une grande partie de ces châteaux est démolie de nos jours. Le château Thibaut laisse maintenant place à une résidence pavillonnaire, de même que le château Mallez (dont le nom s'est paré d'un "t" final en lieu et place du "z"). Le château Lefebvre-Carlier, le dernier conservé, est aujourd'hui l'Hôtel de Ville. Le château La Poussière fut vendu en lots; il en reste quelques vestiges la tour ainsi qu'une aile dénommée Résidence d'Arnonville.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie depuis 1926 de l'arrondissement de Valenciennes du département du Nord, en région Hauts-de-France[33]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la vingtième circonscription du Nord.
Après avoir été rattachée en 1801 au canton de Valenciennes-Nord, elle fait partie depuis 1982 du canton d'Anzin[33]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune est membre de la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole, créée le .
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Nord.
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Article connexe: Élections municipales de 2020 dans le Nord.
La commune dispose de quatre établissements scolaires équipés chacun de restaurants scolaires qui accueillent les enfants de la maternelle et du primaire. Ils sont repartis sur les écoles Langevin, Kergomard, Curie et Ferry. Le Collège Paul Eluard complète le paysage pédagogique qui compte près de 400 élèves[réf.nécessaire].
Justice, sécurité, secours et défense
La commune se trouve dans le ressort du tribunal d'instance, de grande instance, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Valenciennes, ainsi que de la cour d'appel de Douai.
Dans l'ordre administratif, elle relève du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2019, la commune comptait 6 809 habitants[Note 12], en augmentation de 1,38% par rapport à 2013 (Nord: +0,49%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1856
702
681
751
865
870
950
1 043
1 128
1 195
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1 303
1 380
1 400
1 448
1 513
1 526
1 677
1 651
1 740
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1 760
2 125
2 121
2 315
2 698
2 888
2 918
3 236
4 718
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
8 042
8 485
8 560
8 042
7 673
7 071
6 900
6 716
6 821
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
6 809
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,9%, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9% la même année, alors qu'il est de 22,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 265 hommes pour 3 556 femmes, soit un taux de 52,13% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
0,5
4,4
75-89 ans
7,1
13,9
60-74 ans
15,5
18,2
45-59 ans
19,0
18,7
30-44 ans
18,3
20,8
15-29 ans
18,4
23,6
0-14 ans
21,2
Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,1
75-89 ans
8,1
14,3
60-74 ans
15,6
19,2
45-59 ans
18,6
19,6
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,7
0-14 ans
18,5
Sports et loisirs
Le club Beuvrages USM de Basket-ball évolue actuellement[Quand?] à la salle Auguste Delaune. Son équipe seniors évolue en pré-nationale[réf.nécessaire].
Vie associative
La ville compte de nombreuses associations sportives[réf.nécessaire]:
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, seigneur de Beuvrages et de sa femme Jeanne de Vendegies, datant du XVesiècle et reprise en 1620, provenant de la destruction de l'église Saint-Saulve, à l'emplacement de l'actuelle école Joliot-Curie en 1975, et aujourd'hui conservée à la mairie figure le couple en méplat dans une pierre de Tournai. Cet objet est classé monument historique depuis 1992[48].
L'église paroissiale Saint-Paul, inaugurée en 1968 et due à l'architecte Marc Olivier, est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[49].
Pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies
Monument aux morts, inauguré le 11 septembre 1921, architectes Foyer et Pillet de Valenciennes, Il a été déplacé en 1973.
Monument aux morts en pierre de Soignies, après son déménagement en octobre 2013
détail du gisant de Jean Rasoir
église Saint-Paul
Personnalités liées à la commune
Saint-Salve (mort vers 771), Salve d'Angoulême, ou Sauve, Saulve, Salvius, originaire d'Auvergne et évêque d'Angoulême, avec Super ou Supérieur ou Supery, martyrs assassinés vers 771 à Beuvrages[50].
Le nom de certains seigneurs nous est parvenu:
Au fil des mentions, on apprend l'existence d'un Régnier de Buvraige en 1206, de Robert Basoche seigneur de Beuvrages et son épouse Havide en 1220[30].
Quelques familles sont connues sur plusieurs générations: les Perfontaine (Bauduin [sic], Gilles, Jean) entre 1280 et 1380, les Jauche (Guillaume, Jean) entre 1380 et 1430[30].
La famille Rasoir (Jean et son fils Jean) entre 1431 et 1470 est une des plus célèbres familles, car la pierre tombale de Jean Rasoir et Jeanne de Vendegies, son épouse est classée monument historique[48] et présentée à la mairie qui a choisi de reprendre ses armoiries. Sur cette pierre tombale, Jean Rasoir, par ailleurs membre de l'oligarchie de Valenciennes, est présenté comme seigneur de Beuvrages, Odomez et Maing[51].
Héraldique
Blason
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur à trois flèches d'or, en bande, rangées en barre; aux 2 et 3, bandé d'argent et de gueules de six pièces.
Détails
Les armoiries de Beuvrages reprennent celles de Jean Rasoir seigneur de Beuvrages au XVesiècle, et mêlent en les écartelant celles de son père, Jean Rasoir (flèches d'or) et celles de sa mère Jacqueline Roisin (bandes d'argent et gueules). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Jean-Baptiste CANONNE, 1795-1795
Né à Bruay-sur-Escaut, le 5/9/1761, décédé à Trith, le 7/12/1826. Maire sous l'occupation autrichienne (1793-1794)
Jean-Baptiste de Croëser, né à Valenciennes, le 30 novembre 1757 décédé à Beuvrages, le 3 octobre 1845. Prête serment à Louis XVIII, à l'Empereur et enfin, de nouveau au roi.
Jean-François Canonne de Mortry, né à Valenciennes le 13 mai 1755, décédé à Beuvrages, le 18 mars 1840. Émigre en Hollande en 1794. Avocat au Parlement de Flandre, administrateur de l'Hôpital général de Valenciennes, Président du Tribunal de Commerce de Valenciennes
L'espace André Lenquette, constitué de la médiathèque et de la maison de la petite enfance, porte le nom de ce maire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Paul VANDERPOTTE, Beuvrages à travers les siècles, .
Jacques de Guyse, Histoire de Hainaut: traduite en français avec le texte latin en regard, et accompagnée de notes, (lire en ligne), p 357Unde nunc, pro opportuno recursu, fortalitium et aggeres, turres portam et oppidum munitum et forte construxerunt, vallemque Senonensium sibi nomen imponentes, pro nonc à modernis Valentianis applatur. Bremo et Brennio in stationibus Brevitici, quod nunc dicitur Buvraiges, à dicto Bremo, et Brenae pausantibus, sic à Brennio dictae, quae usquè ad tempora Caroli-Magni dicto nomine vocabatur; sed ob reverentiam gloriosi martyris Salvii, mutato nomine, Sanctus-Salvius à cunctis nunc appellatur.Dans cette intention, et pour se ménager une retraite, ils construisent une forteresse, des remparts, des tours, une porte et un [oppidum auquel] ils donnent le nom de Vallée des Sénonais, mais qu'on appelle aujourd'hui Valenciennes. Brémus et Brennus campèrent, l'un à Breveticum, nommé ainsi par Brémus, et appelé maintenant «Buvraiges»; l'autre, au lieu de Brena, qui tient de Brennus ce nom qu'il conserva jusqu'au temps de Charlemagne, mais qu'il a quitté depuis pour prendre celui du glorieux martyr Saint Saulve..
Benezech, Etudes sur l'histoire du Hainaut de Jacques de Guyse, Valenciennes, (lire en ligne), p89.
Schayes, Mémoire sur les documents du Moyen-Âge relatifs à la Belgique avant et pendant la domination romaine, (lire en ligne), p 117.
Jacques de Guyse, Histoire du Hainaut: traduite en français avec le texte latin en regard et accompagné de notes, t.IX, Paris, Paulin, , 535p. (lire en ligne)«Il y avait dans le village de Breviticum, une vieille femme nommée Rasvère qui ayant beaucoup de soin de son ménage, veillait fort souvent. Une nuit qu'elle était occupée a visiter sa maison , suivant sa coutume, elle se trouva vis-à-vis de l'étable où saint Sauve et son disciple étaient inhumés. Elle vit dans cette étable une lumière éclatante et accourut près de la porte pour s'assurer de ce que c'était; mais elle reconnut bientôt la présence de Dieu , car elle aperçut le taureau qui gardait le lieu de la sépulture et qui avait sur ses cornes deux lampes ardentes répandant une lumière si vive qu'il n'y avait pas dans toute l'étable un seul endroit où l'on ne vît aussi clair qu'en plein jour. Aussitôt elle appela ses voisins et ses domestiques pour qu'ils fussent témoins de cette vision, et qu'ils pussent, avec l'aide de Dieu , découvrir ce que c'était.», sur Archive.org.
Paul Vanderpotte, Beuvrages à travers les siècles, .
«Histoire des châteaux de Beuvrages: le château Mallet: Cette demeure, telle que l’ont connue les vieux Beuvrageois a été construite en 1843, sur les ruines du château de La Motte et Pont Raoust, par Pierre Perdry, président du tribunal de Valenciennes, sur des plans de l’architecte valenciennois Pétiau», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Maire: un élu de terrain: Dans ce nouveau numéro, l'association Beuvrages et son passé propose une retrospective des maires de Beuvrages depuis 1790», Le magazine d’informations municipales de Beuvrages, no41, , p.26-27 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
«Un hommage, ce mardi midi, à André Lenquette, décédé lundi», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Véronique Bertin, «Marie-Suzanne Copin, maire pour être utile et mener des projets», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Pour Marie-Suzanne Copin, Beuvrages «est désormais une ville agréable à vivre»: Elle a succédé en janvier 2017 à André Lenquette, décédé en décembre 2016. Marie-Suzanne Copin, maire de Beuvrages, ne se représentera pas. À 72 ans, l’ancienne directrice d’école avait pour objectif de terminer le programme de la majorité», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Ali Benyahia, pas encore maire de Beuvrages, mais déjà «au front»: Ali Benyahia, élu depuis 2001, proche d’André Lenquette, l’emblématique maire décédé en décembre 2016, a créé la surprise dimanche dernier en étant élu dès le premier tour. Entre joie d’avoir été élu, déception de ne pas encore être aux manettes, confinement et coronavirus, la folle semaine du futur maire de Beuvrages», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Pauline Bayart, «Beuvrages. La « tornade » Ali Ben Yahia se confie après un an de mandat», L'Observateur du Valenciennois, (lire en ligne, consulté le ).
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