Belmont est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
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Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. En 1974, elle fusionne avec Bellefosse et Waldersbach, puis, en 1975, avec Fouday pour former la commune du Ban-de-la-Roche. Belmont est rétablie le 1er janvier 1992.
Géographie
Belmont est accrochée dans la pente ouest du Champ du Feu, sur un léger replat dominant la rive Nord de la Chirgoutte, ou Chergoutte (affluent de la Bruche). Belmont fait partie du canton de Schirmeck et de l'arrondissement de Molsheim. Les habitants sont nommés les Belmontois.
Le climat de Belmont est montagnard, typique des Vosges. L'été est frais à chaud et l'hiver est froid et neigeux.
Urbanisme
Typologie
Belmont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (70,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,1%), prairies (11,3%), zones urbanisées (5,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Belmont (1837).
Cette commune, comme celles de Bellefosse, de Waldersbach, de Solbach, de Fouday, de Rothau, de Wildersbach et de Neuviller-la-Roche, se rattache à l'histoire de la seigneurie du Ban de la Roche, aussi appelée Zum Stein, administrée par l'une des cinq familles de la branche des Rathsamhausen[9]. Le nom de Zum Stein (ou de la Roche) provient du château de la Roche situé au-dessus de Bellefosse dont l'origine n'est pas claire. Ce château aurait été construit au XIIIesiècle par les Rathsamhausen. Entre 1127 et 1227, nous trouvons une famille de Lapide ou de Rupe (du latin lapis = pierre; rupes = rocher), mais celle-ci ne réside pas au château de Bellefosse mais au château de Dreistein dont elle prit le nom. La Réforme est introduite par Georges-Jean de Veldenz dès 1584. Entre 1795 et 1871, Belmont, ainsi que Bellefosse, Solbach et Fouday est rattaché à l'arrondissement de Sélestat alors qu'une majorité de communes voisines sont rattachées au département des Vosges. En 1871, Belmont est rattachée à l'Alsace-Lorraine par le traité de Francfort, ainsi que tous les villages de la vallée de la Bruche. En 1919, le village retourne au département du Bas-Rhin.
Article connexe: Armorial des communes du Bas-Rhin.
Les armes de Belmont se blasonnent ainsi: «D’azur au mont de trois coupeaux d’argent surmontés d’un soleil d’or.» [10]
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
2001
En cours (au 31 mai 2020)
Guy Hazemann[11],[12] Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 177 habitants[Note 2], en augmentation de 2,91% par rapport à 2013 (Bas-Rhin: +2,76%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
423
386
506
577
653
694
727
655
619
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
557
587
621
634
580
560
474
447
410
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
361
348
311
254
220
211
202
216
195
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
160
158
147
156
156
176
170
177
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église protestante[17] résulte de la transformation, en 1755 et 1762, d'une chapelle de pèlerinage médiévale, dédiée au Saint-Esprit[17]. Deux anciennes colonnes romanes sculptées ont été réemployées sur le mur Nord. L'église abrite aussi deux fragments de vitraux du XIIIesiècle enchâssés dans une fenêtre, ainsi qu'un tableau de Christ souffrant du XVesiècle ornant la tribune[17].
Cloche Marie-Madeleine de 1434.
Tour Belvédère (1898).
Personnalités liées à la commune
Sara Banzet (1745-1774), première «conductrice de la tendre jeunesse», recrutée par le pasteur Oberlin en 1770
La famille Loux: Henri Loux, né à Sessenheim, est le créateur du décor de vaisselle dénommé «Obernai».
Jumelages
Jumelage avec Woolstock.
Comme sept autres communes du Ban de la Roche (Bellefosse, Fouday, Neuviller-la-Roche, Rothau, Solbach, Wildersbach et Waldersbach), Belmont est jumelée depuis le avec Woolstock, une petite localité américaine de l'Iowa qui a accueilli au XIXesiècle des immigrants en provenance du Ban de la Roche.
Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, CNRS Editions Inventaire général, (ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Belmont, Temple protestant, page 165
«Belmont», in La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p.77-80(ISBN978-2-914528-13-9)
Josette Brunissen, «Louise Constance, sage-femme de Belmont», L'Essor, no185
Ad. Emig, «Les cloches en argent de Belmont», L'Essor, no171
Claude Jérôme, «La foudre et le flot», L'Essor, no140
René Kobloth, «Août 1914 à Belmont», L'Essor, no141
Denis Leypold, «Les grands incendies de Neuviller et de Belmont au XIXesiècle», L'Essor, no138
Denis Leypold, «Les éléments artistiques du temple de Belmont», L'Essor, no178
Denis Leypold, «Le Christ de Belmont», L'Essor, no188
Pierre Moll, «De quelques incendies», L'Essor, no138
Pierre Moll, «C. Bernard, soldat de la garde de Napoléon Ier (1793-1868)», L'Essor, no147
Jacques de la Roche, «Le Crawatenacker ou "le trésor du Belmontais Muller"», L'Essor, no52
«Les anciens commerces disparus», L'Essor, no200 (travail réalisé par les écoles primaires)
Henriette Scheppler, «Histoire de la commune de Belmont: ouvrage écrit pour l'obtention du prix de Witt-Guizot [par] Henriette Scheppler, institutrice», L'Essor, 2008, en 5 parties
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Cette famille est plus connue sous le nom de Rathsamhausen Zum Stein
Antoine Pfeiffer (dir.), Protestants d'Alsace et de Moselle: lieux de mémoire et de vie, SAEP, Ingersheim; Oberlin, Strasbourg, 2006, p. 182 (ISBN2-7372-0812-2).
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