Beaussais-Vitré est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine. Cette commune nouvelle a été créée le par fusion des communes de Beaussais et Vitré[1].
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Beaussais-Vitré
Le temple de Beaussais, ancienne église romane du XIIesiècle.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Deux-Sèvres
Arrondissement
Niort
Intercommunalité
Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire Mandat
Nicolas Ferre 2020-2026
Code postal
79370
Code commune
79030
Démographie
Population municipale
973 hab. (2019)
Densité
38 hab./km2
Géographie
Coordonnées
46° 17′ 13″ nord, 0° 10′ 12″ ouest
Altitude
Min. 102 m Max. 187 m
Superficie
25,62 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Niort (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Celles-sur-Belle
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Beaussais-Vitré
Géolocalisation sur la carte: France
Beaussais-Vitré
Géolocalisation sur la carte: Deux-Sèvres
Beaussais-Vitré
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Beaussais-Vitré
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Géographie
Localisation
La commune est située dans le sud des Deux-Sèvres, à 20 km à l'est de Niort.
Le territoire est partagé entre deux bassins versants:
au sud, celui de la Charente, puisque la Belle, affluent de la Boutonne (elle-même affluent de la Charente), y prend sa source;
au nord, celui de la Sèvre niortaise, puisque le Lambon le traverse avant de former un plan d'eau limitrophe avec la commune de Prailles.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Celles-sur-Bell», sur la commune de Celles-sur-Belle, mise en service en 1959[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4°C et la hauteur de précipitations de 877,6 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Niort», sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,5°C pour la période 1971-2000[12] à 12,5°C pour 1981-2010[13], puis à 12,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Beaussais-Vitré est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (53,7%), prairies (29,8%), zones agricoles hétérogènes (8,3%), forêts (4,9%), zones urbanisées (2,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Beaussais-Vitré est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lambon et la Belle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[23],[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Beaussais-Vitré.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 93,5% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Toponymie
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Toponyme venant du gaulois *belsa (plaine, plateau).
Histoire
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La commune possède deux temples protestants, celui de Beaussais datant certainement du XVIesiècle, implanté dans une ancienne église romane du XIIesiècle. Le temple de Vitré date du XIXesiècle.
La grande particularité de la commune est qu'elle une des très rares communes de France à ne pas avoir d'église catholique.
Création de la commune en 2013
La fusion des deux communes de Beaussais et Vitré s'est effectuée à l'initiative des deux conseils municipaux.
Une consultation a été organisée auprès de la population le 16 septembre 2012 et a donné les résultats suivants[27]:
«Êtes vous favorable au projet de fusion de Beaussais et de Vitré pour la constitution d'une commune nouvelle?»
Commune
Inscrits
Votants
Exprimés
Oui
Non
Nombre
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Nombre
%
Beaussais
369
?
158
42,8%
77
48,7%
81
51,3%
Vitré
457
?
210
46,0%
108
51,4%
102
48,6%
Ensemble
826
?
368
44,6%
185
50,3%
183
49,7%
Au lendemain de cette consultation, le 17 septembre 2012, les conseils municipaux se sont prononcés majoritairement en faveur de la fusion:
Cette fusion est officialisée par un arrêté préfectoral en date du 21 novembre 2012 pour application au 1er janvier 2013[28].
Politique et administration
Administration municipale
Un conseil municipal provisoire regroupant les conseillers des deux communes administre la commune jusqu'aux élections de 2014. Depuis cette date, la commune est administrée par un conseil de quinze membres[29].
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 2013
mars 2014
Pierre Lenne
Maire de Vitré de 2001 à 2012
mars 2014
mars 2014
Pierre Mousset
Maire de Vitré de 2014 à mars 2017
mars 2014
En cours
Bruno Barreau
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté cantonale de Celles-sur-Belle et aujourd'hui fondu au sein du Mellois en Poitou
Population et société
Démographie
Avant 2013, l'évolution démographique peut être étudiée en cumulant les populations des deux anciennes communes de Beaussais et Vitré.
Économie
A Vitré, la Maison Familiale Rurale, crée en 1954 par le Pasteur Jacques Maury accueille une centaine de jeunes dans un collège agricole et en formation médico-sociale ou du bâtiment. La MFR est le plus gros employeur de la commune.[réf.nécessaire]
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Le temple protestant de Beaussais est implanté dans une ancienne église romane du XIIesiècle.
Église Saint-Paul-et-Saint-Pierre de Beaussais-Vitré.
Château la Boulaye, manoir où a vécu le chevalier de Méré à la fin de sa vie.
Personnalités liées à la commune
André Pacher, né à Beaussais en 1932, cofondateur de l'UPCP.
Éric Gautier, président du conseil général des Deux-Sèvres de 2008 à 2015, a grandi à Beaussais et y est resté domicilié jusqu'à son décès en 2017. Il en a été le maire de 1995 à 2008.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
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