Beaumont-sur-Dême (Beaumont-la-Chartre jusqu'au 23 août 1955) est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 327 habitants[Note 1].
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Cet article concerne l'une des trois communes homonymes de la Sarthe. Pour les deux autres communes homonymes sarthoises, voir Beaumont-Pied-de-Bœuf et Beaumont-sur-Sarthe. Pour les autres articles homonymes, voir Beaumont.
Beaumont-sur-Dême | |
![]() La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Sarthe |
Arrondissement | La Flèche |
Intercommunalité | Communauté de communes Loir-Lucé-Bercé |
Maire Mandat |
Guy Leclerc 2020-2026 |
Code postal | 72340 |
Code commune | 72027 |
Démographie | |
Gentilé | Beaumontais |
Population municipale |
327 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 40″ nord, 0° 34′ 09″ est |
Altitude | Min. 57 m Max. 129 m |
Superficie | 13,49 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-du-Loir |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Haut-Maine.
Beaumont-sur-Dême est une commune du sud de la Sarthe, située à 40 km au nord de Tours et 50 km au sud du Mans.
Marçon | Marçon | Villedieu-le-Château (Loir-et-Cher) |
Marçon | ![]() |
Épeigné-sur-Dême (Indre-et-Loire) |
Marçon, Dissay-sous-Courcillon |
Épeigné-sur-Dême (Indre-et-Loire) | Épeigné-sur-Dême (Indre-et-Loire) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Christ.-Sica », sur la commune de Saint-Christophe-sur-le-Nais, mise en service en 1975[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 715,4 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tours - Parcay-Meslay », sur la commune de Parçay-Meslay, dans le département d'Indre-et-Loire, mise en service en 1959 et à 31 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[14], à 11,7 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[16].
Beaumont-sur-Dême est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), prairies (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), forêts (2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bellomonte en 1002[24] et Beaumont-la-Chartre en 1765[25]. Les toponymes Beaumont ne sont pas des faux-amis et signifient bien « beau mont »[24].
En 1955, Beaumont-la-Chartre devient Beaumont-sur-Dême[26].
Le gentilé est Beaumontais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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(avant 1981) | ? | Roger Gigou | ||
(avant 2001) | 2006 | Jean Leclerc | ||
2006[27] | mars 2008 | Denys-Bernard Demory | ||
mars 2008 | En cours | Dominique Duchêne[28] | SE | Sans profession |
Les données manquantes sont à compléter. |
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 327 habitants[Note 7], en diminution de 10,16 % par rapport à 2013 (Sarthe : −0,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Beaumont-la-Châtre a compté jusqu'à 972 habitants en 1821.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
806 | 833 | 873 | 972 | 884 | 886 | 829 | 777 | 718 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
670 | 695 | 650 | 625 | 652 | 702 | 702 | 686 | 676 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
673 | 680 | 679 | 573 | 576 | 541 | 523 | 544 | 519 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
523 | 548 | 379 | 354 | 329 | 337 | 347 | 356 | 333 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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327 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le prieuré de Vaubouin (Vaubouan) est construit par des moines au XIIe siècle. Dès le IXe siècle, des moines défricheurs rendent les terres cultivables à la demande d'Aldric, évêque du Mans. Après les invasions normandes, les terres dévastées retournent à l'état de forêts. Le défrichement reprend au XIe siècle. Les descendants des défricheurs restent sur les terres et en deviennent alors propriétaires. Le prieuré de Vauboin est bien conservé, ainsi que les éléments intérieurs, comme une cheminée sculptée et le potager. C'est là que le philosophe et écrivain Augustin Thierry, né à Blois (1795-1856), se réfugie pour écrire les « lettres sur l'histoire de France ».
Les jardins du prieuré de Vaubouin s’inspirent directement de ceux du château de Villandry. Traversés par un petit ruisseau, ils font alterner topiaires et bordures de buis soigneusement taillées. Les premières sont placées sur une étendue de gazon naturel. Les secondes limitent, selon un dessin géométrique, des parterres de fleurs blanches ou de légumes au feuillage de couleurs variées, selon la saison.
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Blason | De gueules à deux clés d'or passées en sautoir et au poignard romain d'argent, garni d'or et la pointe en bas brochant, le tout accompagné aux angles du chef de deux grappes de raisin feuillées d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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