Beaudignies est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Beaudignies | |
![]() Église fortifiée de Beaudignies. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe |
Intercommunalité | CC du Pays de Mormal |
Maire Mandat |
Dominique Fontaine 2020-2026 |
Code postal | 59530 |
Code commune | 59057 |
Démographie | |
Gentilé | Beaudignoises, Beaudignois |
Population municipale |
561 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 14′ 15″ nord, 3° 35′ 37″ est |
Altitude | Min. 65 m Max. 131 m |
Superficie | 7,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe |
Législatives | 12e circonscription du Nord |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://beaudignies.canalblog.com/ |
modifier ![]() |
Beaudignies se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) et fait partie du Parc naturel régional de l'Avesnois.
Elle fait partie administrativement de l'Avesnois et historiquement du Hainaut.
La commune, desservie par l'ancienne route nationale 342 (actuelle RD 942) jouxte Le Quesnoy et se trouve à 15 km au sud-est de Valenciennes, 12 km au sud-ouest de la Frontièrefrontière franco-belge entre la Belgique et la France et 35 km de Mons, 27 km à l'ouest de Maubeuge, 28 km au nord-ouest d'Avesnes-sur-Helpe, 48 km au nord-est de Saint-Quentin et 26 km au nord-est de Cambrai.
Le Sentier de grande randonnée GR121-C et un sentier de grande randonnée de pays (GRP) passent dans le village.
Ruesnes | Le Quesnoy | |
Capelle | ![]() |
Ghissignies |
Escarmain | Neuville-en-Avesnois Salesches |
Le village est drainé par l'Écaillon, un affluent du fleuve l'Escaut.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 52 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Beaudignies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), prairies (29,8 %), zones urbanisées (6,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 270, alors qu'il était de 252 en 2014 et de 252 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 89,5 % étaient des résidences principales, 1,9 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beaudignies en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,9 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,8 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Beaudignies[I 1] | Nord[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,5 | 90,6 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,9 | 1,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,6 | 7,8 | 8,2 |
La localité a été désignée comme : Bellodenguiens en1086 (Tit. de l'abb. d'Anchin, Le Carp. Pr. II, 15), Baldiniense territorium en 1120 (Cart. de Marchienne), Biaudengni en 1135 (Titre de Saint-Aubert, Le Carp. Pr. II, 82), Beldeniis en 1131 (Charte de l'évêque Liétard), Waudegnies en 1184 (Cart. de l'abb. de Marchiennes), Baldeniis en 1186 (Cart. de l'abb. de Vicogne), Baldegnies en 1220 (Arch. dé l'église de Cambrai), Biaudegnies en 1255 (Cart. de Vicogne), Beaudegnies en 1336 (2e Cart. du Hainaut), Beaudignies en 1355 (Tit. de Saint-Aub. Le Carp. Pr. II, 91), Beaudignies en 1632 (Inscrip. de la cloche de l'église), Baudignies en 1740 (doc. typ.), Beaudegnies, Beaudignies, Baudegnies (doc. div.)[21].
sainte Aldegonde donne par testament en 646 Beaudignies au chapitre noble de Maubeuge[21].
C'est alors une seigneurie dont le territoire est réparti entre plusieurs institutions catholiques : le chapitre de l'église Sainte-Aldegonde à Maubeuge et les abbayes de Maroilles, Fesmy, Vicoigne à Raismes et Saint-André du Cateau[21].
Par exemple,une charte de l’évêque Liétard rédigée en 1131 confirme les possessions de l’abbaye de Maroilles à Beaudignies : le moulin, le four, la brasserie, ainsi que des terres, auxquelles viennent ultérieurement s'ajouter une dîme et le terrage, une redevance en nature[21].
La paroisse dépend en 1186 du décanat d'Haspres[21].
Une maladrerie est mentionnée en 1262 à Beaudignies[21].
En 1410, la seigneurie du comte de Hainaut comprend la ville, la terre, la justice, les droits seigneuriaux, un moulin, une maison, des terres labourables[21].
À la fin du conflit, la commune se trouve sur le chemin des Néo-Zélandais qui viennent de Solesmes. Le 23 octobre 1918, le hameau du Pont-à-Pierres est dans un premier temps repris. Les éclaireurs néo-zélandais passent au-delà de la côte de l'Arbrisseau pour se rendre compte que le village n'est pas encore défendu. Les régiments d'Otago et de Canterbury sont lancés à la conquête de Beaudignies à 17 heures le 23 octobre pour sécuriser les ponts sur l'Écaillon. L'opération réussie, l'église porte encore les traces de quelques balles, les troupes néo-zélandaises entrent en contact avec des patrouilles allemandes. Lors d'une rencontre entre deux patrouilles ennemies, Henry James Nicholas, qui vient d'obtenir la prestigieuse croix de Victoria (Victoria Cross) en juillet 1918 au palais de Buckingham, est tué aux abords du pont nord du village. D'abord enterré sur la route de Capelle, les hommes du bataillon lui rendent les honneurs militaires dans le cimetière de Vertigneul le 29 octobre 1918.
En fin de journée, il est décidé de sécuriser la route Ruesnes-Ghissignies au nord du village. L'opération menée par les deux autres régiments d'Otago et de Canterbury s'avère difficile en raison de la sévère pente dans le village et de la résistance d'une centaine d'Allemands qui contrôlent des tranchées dans les champs à côté de Saint-Roch[22].
Le 24 octobre, la position de Beaudignies est sécurisée et les régiments d'Otago et de Canterbury sont relevés par des bataillons de la Rifle brigade. Beaudignies devient alors le camp de base des Néo-Zélandais. Les divers quartiers généraux des régiments sont installés dans les fermes du village ; l'hôpital pour les premiers secours est au Pont-à-Pierres où sont aussi concentrés les nombreux prisonniers allemands. Le village voit s'installer un bivouac du régiment de Maoris qui viennent de reconstruire un pont sur le Saint-Georges.
Pendant plus d'une semaine, jusqu'au 4 novembre, de minutieux préparatifs sont organisés pour amener dans le plus grand secret l'artillerie de campagne néo-zélandaise aux abords du Quesnoy. Une activité normale est maintenue (de nombreux raids) mais les munitions sont acheminées de nuit. Le village en première ligne est d'ailleurs bombardé à plusieurs reprises par l'ennemi. Les civils sont évacués dans les ambulances néo-zélandaises le 27 octobre 1918.
Au matin du 4 novembre 1918, les bataillons engagés dans la bataille du Quesnoy partent de Beaudignies. Les 1er et 3e bataillon (en support) de la Rifle brigade partent de la route encaissée à la sortie du village pour contourner par le sud-est Le Quesnoy. L'artillerie de campagne néo-zélandaise est d'abord installée dans les champs à la sortie de Beaudignies.
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Quesnoy-Est[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douzième circonscription du Nord.
Beaudignies était membre de la communauté de communes du Pays Quercitain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité fusionne le avec la communauté de communes des Vallées de l'Aunelle et de la Rhônelle pour former la communauté de communes du Quercitain.
Une nouvelle fusion intervient le et le Quercitain ainsi que deux autres intercommunalités se réunissent alors pour former la communauté de communes du Pays de Mormal dont est donc membre la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1802-1803[24] | Pierre Jos. Lesnes | |||
après 1807[25] | M. Carondelet | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Charles de Carondelet de Beaudignies[21]. | Dernier seigneur de Beaudignies Nommé maire sous l'Empire | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020[26] | Raymonde Dramez[27] | ||
mai 2020[28] | En cours (au 13 septembre 2022) |
M. Dominique Fontaine[29] | Professeur de technologie retraité Chevalier des Palmes académiques |
Beaudignies relève de l'académie de Lille.
L'école publique de Beaudignies accueille environ 80 élèves répartis en trois classes[30]. Elle dispose d'une cantine et d'une garderie.
La commune s'est dotée en 2012 d'une médiathèque dénommée le Bibliovie[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 561 habitants[Note 8], en diminution de 0,88 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
586 | 434 | 479 | 818 | 921 | 996 | 1 073 | 1 065 | 1 151 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 208 | 1 235 | 1 177 | 1 213 | 1 172 | 1 215 | 1 211 | 1 241 | 1 208 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 150 | 1 133 | 1 029 | 852 | 805 | 785 | 702 | 696 | 667 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
603 | 597 | 527 | 543 | 523 | 537 | 573 | 569 | 563 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
561 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 286 hommes pour 274 femmes, soit un taux de 51,07 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 1,1 |
3,9 | 75-89 ans | 6,4 |
13,2 | 60-74 ans | 17,9 |
23,8 | 45-59 ans | 19,7 |
20,8 | 30-44 ans | 20,9 |
16,2 | 15-29 ans | 17,3 |
21,1 | 0-14 ans | 16,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le nom de certains seigneurs nous est parvenu[21] :
![]() |
Blason | Inconnu. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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