Avaleur[1], Baroville, Bel-air, Bois-du-Roi, Bois-Notre-Dame, la Borde, Bréard, la Calvaire, Cérès, la Ferme-Neuve, la Folie, Fort-Gayot, Fourneau, Garenne, Grillot, Haye-du-Champ-Dey, Haie-Piat, le Hayer, la Maladière, Male-Terre, Montmarson, la Motte-de-Villeneuve, le Pont-Neuf, Puits-l'Ermite, la Roche, st-Bernard, Saine-Fontaine, st-Sébastien, Sermont,
Serey, Cérisium[2] ou Cérès, lande de Cérès, ancien hameau en aval de Bar. De 1158 au XIIIesiècle la lettre C était utilisé, Le S apparaît en 1249[3]. Une des dernières traces du hameau était la chapelle qui existait encore au XVIIIesiècle et dont L. Coutant a fait un relevé des fondations.
Villeneuve ancien hameau de la paroisse de Merrey[5] qui fut réuni à Bar-sur-Seine au XVIIIesiècle. Il se trouvait là un moulin de Villeneuve,
les Vignes-du-Mérite, Sainte-Fontaine, Notre-Dame du Chêne (chapelle), sur le cadastre de 1836.
Relief et géologie
Autour de Bar-sur-Seine, le paysage est vallonné.
Hydrographie
La Seine.
L'Ource en limite sud-est de la commune.
Urbanisme
Typologie
Bar-sur-Seine est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bar-sur-Seine, une unité urbaine monocommunale[9] de 3 018 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48%), forêts (40,3%), zones urbanisées (6,7%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6%), prairies (1,4%), zones agricoles hétérogènes (1,1%), cultures permanentes (0,9%)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
On retrouve le terme Bar, Barre dans le nom d'autres villes avec configuration identique (Bar-sur-Aube, Bar-Le-Duc, Montbard), construites au sommet d'une colline et qui ont ensuite migré dans la plaine.
Histoire
Préhistoire et antiquité
La route de l'étain reliait la Grande-Bretagne à la Méditerranée en empruntant la vallée de la Seine, l'importance de cette artère commerciale était bien connue des Celtes et a donc été anciennement peuplée. Le Barséquanais dépendait du Pagus Latiscensis (Lassois), un des 8 ou 9 pagi qui constituaient la cité des Lingons (Gaule celtique). Les Lingons, comme les Rèmes, restent fidèles à César lors de la conquête des Gaules, y compris lors de la grande révolte de 53-52. est probablement détruite une première fois en 298 ou en 351/357, puis reconstruite.
Moyen Âge
Comme partout en Occident, les fonctionnaires locaux s'émancipent du pouvoir royal et obtiennent l'hérédité des honneurs (charges) par le capitulaire de Quierzy (juin 877). Après le siège de Paris de 885/887, levé car Charles le Gros paye une rançon aux Normands et les autorise à aller piller la Bourgogne, ceux-ci remontent la vallée de la Seine et détruisent définitivement Latisco (887/888), ce qui entraîne la séparation du Barséquanais de ce qui reste du Lassois.
Le nom de Bar-sur-Seine n'est attesté avec certitude qu'en 1068 sous la forme BARRUM car le Pagus Barrensis mentionné au IXesiècle se rapporte à Bar-sur-Aube.
Bar-sur-Seine monnaye des deniers sous Charles le Chauve.
Comtes héréditaires de Bar-sur-Seine
Ermengarde de Bar-sur-Seine (décédée vers 1035), issue des comtes du Lassois, apporte le comté de Bar à la maison de Tonnerre, par son mariage avec Milon IV de Tonnerre.
Leurs fils Renard et Milon I sont comtes de Bar-sur-Seine et de Tonnerre (vers 1022 à 1040)
Hugues-Renard, fils du précédent, est évêque de Langres et comte de Bar-sur-Seine (décédé le 3 ou le 5 avril 1084)
Hugues-Renard cède à une date inconnue le comté de Bar à sa sœur Eustachie, épouse de Gautier Ier, comte de Brienne (décédé au plus tard en 1089/1090).
Milon II, troisième fils de Gautier et d'Eustachie, comte de Bar-sur-Seine pendant une trentaine d'années (vers 1080, décédé en 1125 ou 1126).
Gui, fils du précédent, comte de Bar en 1125 ou 1126, décédé en 1146 ou 1147.
Milon III, fils du précédent, comte de 1147 à 1150.
Manassés, évêque de Langres, frère de Gui, administre le comté pour sa nièce mineure Pétronille, fille de Milon III.
Pétronille gère le comté à partir de son mariage (vers 1168) avec Hugues du Puiset (décédé en Ardech, Angleterre, en novembre 1189)
Milon IV, comte de Bar-sur-Seine (1189), fils de Pétronille et de Hugues du Puiset, également seigneur du Puiset et vicomte de Chartres (1190). Décède le 18 ou 19 août 1219 au siège de Damiette.
Les neveux et nièces de Milon IV vendent leurs droits au comte de Champagne Thibault IV.
Le comté passe dans le domaine royal en 1285.
La ville est affranchie de la maimorte en 1198.
Avec le traité d'Arras (1435), Bar passe alors aux États de Bourgogne. La ville de Bar est prise par l'armée royale le 7 juin 1475 et brûlée, le château fort en partie détruit. Elle repasse au domaine royal en 1477 avec la mort de Charles le Téméraire.
Temps modernes
En 1577, l'ambassadeur vénitien Lippomano décrit une ville « dont le château et les murailles paraissent être faites de terre battue dont les Polaques (Polonais) font les leurs, de même que les habitations qui sont construites de bois et de terre ». À la même époque, le château (en ruines) est décrit comme un triangle isocèle et comprend sept tours, dont celle de l'horloge. Terre de passage et de frontière, Bar est prise par les huguenots en 1562 puis par les ligueurs en 1563. Entre 1589 et 1595 elle est sept fois assiégée.
À la fin de l'Ancien Régime, le bailliage et l'élection de Bar-sur-Seine relèvent de la Bourgogne mais suivent la coutume de Troyes et ressortissent du Parlement de Paris tout en dépendant du diocèse de Langres
Époque contemporaine
L'ancienne gare en 2016.
Bar est chef-lieu de district en 1790 puis sous-préfecture de 1800 jusqu'en 1926. Edmond de Schwarzenberg y établit très brièvement son quartier général lors des invasions alliées (1814).
La commune a disposé d'une gare pour les voyageurs sur la ligne de Saint-Julien (Troyes) à Gray de 1862 à 1980. Les prestations proposées par la SNCF dans les dernières années étaient telles (matériel obsolète, horaires inadaptés) que la fermeture du service entre Troyes et Châtillon-sur-Seine était devenue inéluctable.
Politique et administration
Bailliage
Bar fut le siège d'un bailliage. L'Intendant de Bourgogne Ferrand décrit le siège du bailliage comme ayant un président, un lieutenant civil et criminel, un commissaire encaisseur et examinateur, un avocat du roi, un procureur du roi et un greffier du roi.
Guy de Lantaiges-Bonnot fut bailli et héritier de Guyot Bonnot, dont il prit le nom[16].
Eaux et forêts
Sous l'Ancien Régime, Bar est le siège d'une maîtrise des eaux et forêts. Au XVIIesiècle, le tribunal des eaux et forêts qui règle les litiges se compose d'un maître particulier, d'un lieutenant, d'un procureur du roi et d'un garde marteau greffier. Il est arrivé que le poste soit tenu par le bailli de Bar.
Grenier à sel
Il y a un grenier à sel à Bar pendant l'Ancien Régime.
Doyenné de Bar-sur-seine
Le doyenné de Bar-sur-Seine[17], compris dans l'Archidiacconé du Lassois, n'était pas attaché à aucun siège fixe, la cure de Bar-sur-seine n'étant point à la nomination de l'évêque. Ce doyenné fut formé en 1163 selon l'archiviste henri d'Artois.
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Aube.
Liste des maires
Sous l'Ancien Régime
Bar-sur-Seine est érigée en commune en 1231. À partir de 1630, les maires sont nommés par le roi: ils deviennent maires perpétuels et lieutenant général de police.
Liste des maires successifs de Bar-sur-Seine sous l'Ancien Régime
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2019, la commune comptait 2 961 habitants[Note 3], en diminution de 5,55% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 270
2 339
2 200
2 112
2 269
2 350
2 496
2 745
2 469
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 609
2 770
2 920
2 798
2 803
3 092
3 182
3 237
3 157
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 121
3 187
3 107
2 710
2 742
2 651
2 571
2 105
2 422
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2 559
2 786
3 155
3 572
3 630
3 510
3 476
3 430
3 233
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 054
2 961
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
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Économie
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Foires et marchés
En 1139 est déjà citée une foire, qui a lieu le dimanche de la Trinité et les deux jours suivant, et dont le bénéfice va à l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre pour le prieuré de Bar. C'est un droit donné par le comte de Bar, qui la déplace en 1218 au mardi de la Toussaint. Jean le Bon octroie aux habitants trois jours de foire autour de la Saint-Luce à partir de 1362, du 12 au 14 décembre.
Il y a aussi des marchés cités depuis Thibault IV et qui, à partir du XIXesiècle, se tiennent chaque vendredi.
Particularités du milieu viticole
La plupart des vins de Champagne proviennent du département de la Marne (sur terrains crétacés), de la vallée de la Marne (jusqu'à l'ouest de Château-Thierry), et sur une série de terroirs à cheval sur les terrains tertiaires et crétacés (Avize, Vertus, Sézanne...).
Les champagnes de l'Aube sont très excentrés, très méridionaux, par rapport aux autres champagnes, et sont sur des terrains jurassiques. Ce sont donc des champagnes particuliers. Cette aire des champagnes de l'Aube regroupe d'autres communes voisines comme Les Riceys et Bar-sur-Aube. Les champagnes en question sont très appréciés du général de Gaulle qui, en voisin depuis Colombey, se fournissait dans la région.
Vestiges de l'ancien château de Bar-sur-Seine détruit par les habitants sur ordonnance de Louis XIII inscrit MH[25]. Ce dernier avait déjà été gravement endommagé au cours des guerres de religions.
Maison en pans de bois du XVIesiècle inscrite MH[26].
Domaine de Villeneuve (du directeur de l'ancienne papeter) et son pigeonnier inscrit MH[28].
Ancienne papeterie actuellement coopérative vinicole au lieu-dit Villeneuve[29].
Ancien moulin qui enjambe la Seine en centre-ville, bâtiment magnifique mais en mauvais état, et dont la rénovation est prévue en 2020.
Maison familiale des frères Goncourt.
Souterrains refuges: datant de l'époque carolingienne, malheureusement non accessibles au public car ils partent de la cave de la mairie.
Salle basse: ancienne salle basse du château des comtes de Bar. Son utilisation reste encore aujourd'hui un mystère...
Les sentier de grande randonnée GR2 et GR654 traversent la commune.
Pont de Villeneuve: pont routier en maçonnerie sur la Seine.
Hôtel de la Caisse d'épargne
Ecclésiastique
Le Lasçois était le siège d'un archidiaconé, tout d'abord situé à Lasticum puis à Châtillon-sur-Seine. Il est difficile de dire quand a été créé le diaconé de Bar, mais la liste des doyens est fournie par l'abbé Roussel cité en bibliographie.
Église Saint-Étienne classée au titre des monuments historiques en 1907[30],[31].
Chapelle de la commanderie d'Avalleur (Ordre du Temple) classée MH[32].
Chapelle de la Passion.
Chapelle Notre-Dame-du-Chêne et sa grotte.
Le moulin de Bar en ruine.
Maison à pans de bois du XVIesiècle.
La maison familiale des Goncourt.
Plaque sur la maison des Goncourt.
Personnalités liées à la commune
Jeanne Ire de Navarre, née à Bar-sur-Seine (1273-1305), reine de Navarre de 1274 à 1305 et reine de France de 1285 à 1305.
Pierre Poupo, né à Bar-sur-Seine (1552-1590), poète, auteur de La Muse Chrestienne.
Jean Bonnefons (1554-v. 1614), poète néolatin, exerce pendant une trentaine d'années la charge de lieutenant général à Bar-sur-Seine.
Jean-Baptiste Victor Chanez, né à Bar-sur-Seine (1746-1825), général des armées de la République et de l'Empire, baron d'Empire le 5 février 1814.
Alexandre de Ferrière, né à Bar-sur-Seine (1771-1848), auteur dramatique, écrivain, éditeur et journaliste.
Paul Portier, né à Bar-sur-Seine (1866-1962), zoologiste et biologiste marin français (travaux sur l'anaphylaxie).
Les frères Goncourt Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt y font de nombreux séjours entre 1834 et 1878.
Henri Caruchet, né à Bar-sur-Seine (1873-1948), peintre et illustrateur.
Maurice Marinot (1882-1960), artiste peintre et artisan verrier
Armand Trumet de Fontarce (Dijon, 15 août 1824 – Bar-sur-Seine, 14 septembre 1908), docteur en médecine, conseiller général du canton et maire de Bar-sur-Seine. La vie de ses deux fils est romancée par Jim Fergus, son arrière-arrière-petit-fils, dans son livre Marie-Blanche.
Parti, au premier de gueules aux deux bars adossés d'or, au second d'azur à la bande d'argent, accostée de deux cotices potencées et contre-potencées d'or.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Ou encore Valleur.
Archives départementales de l'Aube, 6H11.
Joseph de Laborde, Layettes trésor des Chartes, (lire en ligne), «n°3766», p.67
40 arpents et 38 perches en 1759, A.D. Aube, 5B219.
Claude Courtépée, Description historique et topographique du Duché de Bourgogne, (lire en ligne), «Villeneuve», p.435
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Léopold Niepce, Histoire du canton de Sennecey-le-Grand (Saône-et-Loire) et de ses dix-huit communes: topographie, géologie, organisation religieuse et administrative, Impr. d'A. Vingtrinier, (lire en ligne)
Charles Francois Roussel, “Le” Diocèse de Langres: histoire et statistique, Dallet, (lire en ligne)
«L’histoire de la verrerie à Bar-sur-Seine primée», L'Est-Éclair, (lire en ligne) «Jean Weinling, maire de Bar-sur-Seine de 1971 à 2008»
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