Merrey-sur-Arce est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Merrey (homonymie) et Arce.
Merrey-sur-Arce | |
L'Arce à Merrey-sur-Arce. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Théodore Lacroix 2020-2026 |
Code postal | 10110 |
Code commune | 10232 |
Démographie | |
Gentilé | Mérrotins, Mérrotines |
Population municipale |
325 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 48″ nord, 4° 23′ 33″ est |
Superficie | 8,39 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bar-sur-Seine (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Bar-sur-Seine | ||
![]() |
Ville-sur-Arce | |
Celles-sur-Ource |
Merrey-sur-Arce est limitée à l'ouest par la Seine, au sud-ouest par l'Ource, et est traversée de l'est vers l'ouest par l'Arce. Elle est donc commune de confluence de l'Arce et de l'Ource avec la Seine.
Merrey-sur-Arce est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), forêts (19,4 %), cultures permanentes (17,5 %), prairies (3,8 %), zones urbanisées (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les formes anciennes de la localité sont : Marriacum 1080[8], Mareium 1089[8], Mariacum 1097[8], Merriacum 1101[8], Marreacum 1159[8], Merreyum, Merre 1215[8], Merreium 1215[8], Mereium 1256[8], Mereyum 1284[8], Merrey 1316[8], Merey 1379[8], Maray 1679[8], Mauriacum XVIIIe siècle[8], Merrey 1757[9], Merrey-sur-Arce 1919.
L'ajout de sur-Arce a été autorisé par décret le .
L'absence de formes anciennes antérieures au Xe siècle rend problématique la recherche étymologique par une évolution issu de Matriacus, dérivé du gentilice romain Matrius. Cela reste une des possibilités.
Au cadastre de 1835 sont recensés : le Bochot, Bussy, Choisy, les Devois, la Folie, la Fontenelle, Fontenille, la Forge, la Fortel, le Fooulo, la Motte, Nuisement, Sainte-Claire, le Val d'Autrand et le Val Morel.
Le seigneur principal était le comte de Bar-sur-Seine à qui succédèrent les comtes de Champagne puis les rois de France.
Le pont sur l'Ource était un lieu important et la dîme des jours de foires avait été donnée aux moines de Molesme par Milon IV, comte de Bar en 1219.
Le village fut brûlé trois fois entre 1662 et 1666.
En 1789, le village était une partie de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection de Bar-sur-Seine et du bailliage comtal de Bar-sur-Seine.
Il y avait un prieuré qui dépendait de l'abbaye de Molesme qui avait son siège en l'église et des bâtiments proches. Une charte de Gautier comte de Brienne fait don de ce qu'il possède comme droits et procuration sur l'église de Merrey et reconnait les dons de ses vassaux Hugue de Vendeuvre, Jobert de Bar, Seguin et Anceri. Faite entre 1076 et 1090 est considérée comme la fondation du prieuré, un pouillé de Molesme de 1789 cite la date de 1084.
Ancien fief relevant de Bar-sur-Seine, dont la première dame citée était[10] Marguerite d'Arc douairière de Jaucourt en 1367. Elle ne semble pas avoir été plus d'une maison seigneuriale.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | Jean-Claude Porte[11] | DVD | Agriculteur | |
mai 2020 | En cours | Théodore Lacroix[12] | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
![]() |
Merrey-sur-Arce possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 325 habitants[Note 3], en augmentation de 4,5 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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402 | 418 | 416 | 455 | 508 | 528 | 524 | 506 | 565 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
546 | 587 | 573 | 537 | 504 | 488 | 504 | 489 | 487 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
436 | 420 | 367 | 333 | 308 | 334 | 315 | 316 | 329 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | 266 | 274 | 270 | 288 | 303 | 323 | 317 | 325 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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325 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Église qui fut une cure du doyenné d'Arcis, sous le vocable de Notre-Dame-de-l'Assomption ; elle était à la seule collation de l'abbé de Molesme. Construction à trois nef et dépourvue de transept, elle est du XIIe siècle, grandement remaniée au XVIe siècle. Elle possède une clôture de chœur en fer forgé doré[17] du XVIIIe siècle ; une Éducation de Marie[18] du XVIe siècle en calcaire avec des traces de dorure. Un saint Roch du XVIe siècle à l'extérieur. Une partie de ses baies sont du XVIe siècle[19].
Sa pierre de dédicace a pour texte : LE 15e DE MAY 1550 / EN LHONNEUR DE / DIEU ET DE LA GLORI/EUSE VIERGE MARIE DE / MONSr St PIERRE FU / POSEE LA PREMIERE PIERRE.
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