Badecon-le-Pin est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
La commune est située dans le Sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont : Ceaulmont (2 km), Le Menoux (2 km), Chavin (3 km), Gargilesse-Dampierre (3 km) et Pommiers (5 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Argenton-sur-Creuse (8 km), Châteauroux (31 km), La Châtre (31 km), Le Blanc (42 km) et Issoudun (54 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Pin, Feuillets, les Touchards, la Roche bat l'Aigüe, Châtillon, le Pilori, les Granges, les Chocats et les Minières[2].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse[2], ainsi que par trois ruisseaux : le riau du Gué, le riau de Chatillon et le riau de Terron.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,3 | 3,5 | 5,3 | 9,2 | 12,4 | 14,4 | 14,3 | 11,2 | 8,5 | 4,1 | 1,8 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4,9 | 8 | 10,4 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 20 | 16,6 | 12,8 | 7,5 | 4,7 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,1 | 8,6 | 12,6 | 15,5 | 19,6 | 23,1 | 26 | 25,6 | 21,9 | 17,1 | 11 | 7,6 | 16,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,8 16-01-1985 |
−22,8 14-02-1929 |
−10,8 01-03-2005 |
−4,2 07-04-1929 |
−1,4 11-05-1928 |
1,2 01-06-1936 |
4 10-07-1948 |
4,5 06-08-1967 |
0 30-09-1936 |
−5,2 30-10-1997 |
−8,7 24-11-1998 |
−17 10-12-1967 |
−22,8 16-01-1985 |
Température maximale la plus basse (°C) date du record |
−14,9 16-01-1985 |
−10,8 02-03-1956 |
−1,9 05-04-1971 |
1,5 06-04-1911 |
6,9 04-05-1977 |
11,1 09-06-1956 |
12,8 19-07-1966 |
13,9 31-08-2007 |
9,5 29-09-1919 |
2,8 27-10-1931 |
−2,9 22-11-1993 |
−10,2 20-12-1938 |
−14,9 16-01-1985 |
Température minimale la plus haute (°C) date du record |
12 02-01-1916 |
12,1 27-02-1960 |
14,9 11-03-1981 |
14,5 28-04-1913 |
18 12-05-1912 |
22,3 28-06-2005 |
23 21-07-1995 |
23,3 06-08-2018 |
20,5 05-09-2017 |
18,9 01-10-2001 |
15,1 07-11-1954 |
13,4 04-12-1961 |
23,3 06-08-2018 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 05-01-1999 |
24 27-02-2019 |
28 25-03-1955 |
31,5 22-04-1893 |
34,5 29-05-1944 |
37,7 26-06-1947 |
40,2 28-07-1947 |
40,5 02-08-1906 |
38 01-09-1906 |
30,3 07-10-2009 |
24,5 02-11-1899 |
20,5 16-12-1989 |
40,5 02-08-1906 |
Ensoleillement (h) | 72,1 | 91,9 | 155,6 | 178,5 | 208,6 | 210,4 | 231,7 | 235,5 | 189,5 | 128,3 | 79,6 | 59 | 1 840,7 |
ETp Penman (mm) | 13,8 | 23,2 | 56,1 | 82,1 | 112,9 | 132,8 | 147,8 | 131,5 | 79,5 | 41,3 | 15,9 | 10,2 | 847,1 |
Record de vent (km/h) date du record |
105,4 NC |
132,1 23-02-2009 |
126 NC |
104,4 NC |
94,5 NC |
109,8 13-06-2002 |
104,4 NC |
115,2 NC |
104,4 NC |
97,2 NC |
100,8 NC |
126 NC |
132,1 NC |
Record de la pression la plus basse (hPa) date du record |
973,1 NC |
965 NC |
983,7 NC |
981,8 NC |
989,6 NC |
991,6 NC |
978,2 NC |
996,9 NC |
989,9 NC |
980,1 NC |
973 NC |
967,9 NC |
965 NC |
Record de la pression la plus haute (hPa) date du record |
1 045,1 NC |
1 043,4 NC |
1 046,7 NC |
1 035,7 NC |
1 033,5 NC |
1 047,5 NC |
1 030,6 NC |
1 030,6 NC |
1 034,9 NC |
1 035,6 NC |
1 040,2 NC |
1 045,6 NC |
1 047,5 NC |
Précipitations (mm) | 59,2 | 48,8 | 52,1 | 65,8 | 73,3 | 54,9 | 56,6 | 56,1 | 64,3 | 73,8 | 64,9 | 67,3 | 737,1 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
48,7 20-01-1910 |
29,7 05-02-1955 |
32,4 29-03-1978 |
42,6 18-04-1964 |
54,1 12-05-1910 |
67,6 04-06-2002 |
60,4 08-07-1919 |
66,1 29-08-1945 |
58,6 17-09-1975 |
43 29-10-1981 |
35,2 05-11-1962 |
51,6 24-12-1995 |
67,6 04-06-2002 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm | 4,9 | 5,3 | 5 | 5,8 | 6,2 | 7,5 | 7,4 | 7,2 | 8,3 | 6,4 | 5,7 | 5,9 | 6,3 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
7,1 1,3 59,2 | 8,6 1,3 48,8 | 12,6 3,5 52,1 | 15,5 5,3 65,8 | 19,6 9,2 73,3 | 23,1 12,4 54,9 | 26 14,4 56,6 | 25,6 14,3 56,1 | 21,9 11,2 64,3 | 17,1 8,5 73,8 | 11 4,1 64,9 | 7,6 1,8 67,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 38, 38C, 40 et 48[4].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[4], à 8 km.
Badecon-le-Pin est desservie par la ligne J du réseau de mobilité interurbaine[5].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[4], à 43 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays du Val de Creuse[2].
Badecon-le-Pin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argenton-sur-Creuse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (27,3 %), forêts (25,4 %), zones urbanisées (6 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[13] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
---|---|---|
Nombre total de logements | 497 | 502 |
Résidences principales | 65 % | 65 % |
Résidences secondaires | 29,2 % | 29,2 % |
Logements vacants | 5,8 % | 5,8 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 83 % | 82,8 % |
Le territoire de la commune de Badecon-le-Pin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999 et 2008[16],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 485 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 370 sont en en aléa moyen ou fort, soit 76 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[14].
La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 4] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[20].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Badecon-le-Pin est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].
En , la paroisse du Pin et la collecte de Badecon forment la municipalité du Pin. La commune du Pin prit le nom de Badecon-le-Pin, par décret du .
Ses habitants sont appelés les Badeconnais[22].
La paroisse[23] du Pin, à l’origine, recouvre son actuel territoire mais elle se prolongeait jusqu’au cours de la Gargilesse. Elle incluait la position de l’actuel château de Gargilesse. Ainsi, lorsque Hugues II de Naillac, en 1200, construit la chapelle du château, celle-ci est dédiée à Notre-Dame du Pin en raison de sa dépendance spirituelle à l’égard de son église mère, celle dédiée à Saint Denis au Pin.
Le bourg[24] du Pin était siège d’un prieuré rattaché à l’abbaye Saint-Gildas de Châteauroux, tout comme l’église paroissiale Saint-Denis-du-Pin datant elle-même du XIIe siècle.
Lors de l’érection de la chapelle féodale de Gargilesse, en 1200, Hugues de Naillac accorda au prieur du Pin le droit de justice sur les habitants du village du Pin et il donna à ceux-ci franchise dans un espace compris entre les croix plantées. Ces croix fourniront à certains endroits l’actuelle limite entre Gargilesse et Le Pin.
En mai 1782, un ouragan emporta le clocher, rasa la nef, laissant seulement debout le cœur de la sacristie.
En 1786, la paroisse du Pin perd définitivement une partie de son territoire, rattachée à celle de Gargilesse.
En 1789, dans les cahiers de doléances, les habitants de Badecon, se plaignent d’être obligés d’aller à la messe au bourg du Pin. Ils réclament donc l’érection de Badecon en paroisse et donc de ne plus dépendre spirituellement de Saint-Denis-du-Pin. À cette époque, la seigneurie de Badecon compte 191 feux et Le Pin, 200 feux.
En 1790, la paroisse du Pin et la collecte de Badecon sont regroupés en une municipalité.
La rivière Creuse est directement liée au développement économique de la commune. La géologie a longtemps fait que l’activité économique de la commune était basée sur la viticulture. Les côtes de la Creuse sont alors la continuité et la fin du vignoble du Menoux. Les côtes Gareuilles, de Châtillon, les Gardes sont alors couvertes de vignes. Les vins sont exportés principalement vers le Limousin. L’autre activité est directement liée aux moulins implantés sur le cours de la rivière. Cinq moulins se sont implantés sur la rive droite de la Creuse. Le moulin Drap fut longtemps spécialisé dans le foulage du chanvre d’où le nom de moulin à drap. Les moulins du Pin, Loup, de la Dine Jacques et le Grand Moulin étaient des moulins à blé.
La mise en eau du barrage de la Roche-bat-l’Aigue amena l’électricité à Badecon et Argenton-sur-Creuse dès 1907, mais provoqua la fin des moulins. Le surélèvement du barrage en 1976 noya la vallée sur tout le territoire de la commune, jusqu’au Pont Noir.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 au canton d'Éguzon-Chantôme et du au à la communauté de communes du pays d'Éguzon - Val de Creuse.
La commune dépend de l'arrondissement de Châteauroux, du canton d'Argenton-sur-Creuse, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Éguzon - Argenton - Vallée de la Creuse[25].
Elle dispose d'un bureau de poste[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 1979 | Pierre Brunaud | ? | Militaire Résistant[27] |
1979 | ? | Robert Lafarcinade | DVG | |
? | mars 1983 | Maurice Bonnin | ? | ? |
mars 1983[28],[29],[30] | En cours | François Broggi | DVD[31] | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 765 habitants[Note 5], en augmentation de 2,55 % par rapport à 2013 (Indre : −3,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 045 | 1 146 | 1 073 | 1 036 | 1 135 | 1 182 | 1 206 | 1 191 | 1 170 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 185 | 1 184 | 1 168 | 1 143 | 1 091 | 1 109 | 1 104 | 1 027 | 1 061 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 036 | 990 | 967 | 757 | 707 | 657 | 651 | 626 | 594 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
561 | 578 | 596 | 523 | 595 | 696 | 725 | 733 | 746 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
759 | 765 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[25].
Badecon-le-Pin a obtenu au concours des villes et villages fleuris une fleur en : 2004[38], 2005[39], 2006[40], 2007[41], 2008[42], 2011[43], 2013, 2014, 2015 et 2016[44].
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