Aynac est une commune française située dans le nord-est du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans la Limargue, une région naturelle occupant une dépression verdoyante entre les causses du Quercy et le Ségala quercynois.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau d'aynac et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aynac est une commune rurale qui compte 553 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 510 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré. Ses habitants sont appelés les Aynacois ou Aynacoises.
Aynac est une commune située dans le Quercy en Limargue sur le ruisseau d'Aynac, affluent de l'Ouysse, et sur l'ancienne route nationale 140.
Aynac se trouve à 67 km au nord-est de Cahors (chef-lieu du Lot), à 13 km au sud-est du Gouffre de Padirac et à 22 km au sud-est de Rocamadour.
Elle se déploie sur 2 145 hectares, sur les tout premiers contreforts du Massif central.
Le bourg se trouve à 350 mètres d'altitude et la commune entre 324 mètres et 607 mètres.
Mayrinhac-Lentour | Saint-Jean-Lagineste | Bannes (sur 50 m : faux quadripoint) |
Saignes | ![]() |
Leyme |
Albiac, Thémines |
Rueyres | Anglars |
La plus grande partie d'Aynac est constituée de terrains primaires (gneiss, micaschiste). Le reste se trouve dans le Limargue, bande composée d'alluvions maritimes qui traverse le département du Lot du nord au sud et sépare le Ségala lotois du Causse. Le Limargue est composé de marnes (irrisées) de l'ère secondaire, notamment du Lias.
Dans l'axe nord/sud, la bande de Limargue est caractérisée par une succession de vallons qui lui donne son aspect ondulé. C'est un paysage caractéristique qui d'une part marque la fin du massif cristallin (Ségala) aux dénivelés importants et aux vallées étroites qu'occupe une végétation acidophile (châtaigneraies, seigle), et d'autre part le contraste avec le Causse au paysage plus aride (pelouses sèches, landes à genévriers et les chênes pubescents).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sousceyrac », sur la commune de Sousceyrac-en-Quercy, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 489,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 37 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[13].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
Un espace protégé est présent sur la commune : le bassin de la Dordogne, réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 1 880 257,7 ha[16].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[17] : les « bois des Broussiers, de Coste Longue et de Bel Castel » (378 ha), couvrant 4 communes du département[18].
Aynac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,5 %), forêts (35,3 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (1,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Aynac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1994 et 1999[25],[22].
Aynac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 8,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 372 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 52 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aynac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
L'étymologie d'Aynac serait la même que « Erach » ou « Eraim ». La forme latine semble avoir été « Asnaga » ou « Aernnaga ».[réf. nécessaire]
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Aynac serait basé sur l'anthroponyme gallo-romain Aïnius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[31].
En 655, Aynac était une vicairie. La contrée d'Aynac fut l'objet de rivalités des seigneurs voisins, les "Castelnau" et les "Cardaillac". Puis Aynac passa au vicomte de Turenne. Ainsi, de 1399 au début du XXe siècle, le château d'Aynac appartient à la branche des "Turenne", descendants de Roger de Beaufort. Aynac fut assez épargné pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. En 1790, Aynac devient une commune et même chef-lieu de canton. Elle perdit cette qualité en 1820 au profit de Lacapelle-Marival.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune fut un centre de résistance, carrefour de communication entre les groupes de maquis du Causse et du Ségala. Cependant, malgré quelques rafales de mitraillette contre le restaurant "Souillac" (actuel "Café des sports") et la croix, Aynac a été épargné des rafles et incendies de 1944 qu'ont connu les villages des environs.
Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
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Températures minimales moyennes (°C) | 2 | 2 | 4 | 6 | 10 | 12 | 14 | 14 | 11 | 9 | 5 | 2 | 7,58 |
Températures moyennes (°C) | 5,5 | 6,5 | 9 | 11.5 | 15.5 | 18.5 | 20,5 | 20,5 | 17,5 | 14 | 8,5 | 5,5 | 12,75 |
Températures maximales moyennes (°C) | 9 | 11 | 14 | 17 | 21 | 25 | 27 | 27 | 24 | 19 | 12 | 9 | 17,92 |
Précipitations moyennes (mm) | 68 | 68 | 63 | 78 | 93 | 81 | 60 | 67 | 76 | 82 | 72 | 75 | 883 |
Ensoleillement moyen (heures) | 89 | 107 | 151 | 176 | 199 | 239 | 283 | 247 | 209 | 163 | 102 | 91 | 2056 |
Source: La Chaine Météo |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1791 | 1798 | Joseph Buniar | ||
1798 | 1800 | Pierre Delbos | ||
1800 | 1813 | Jean Monbertrand | ||
1813 | 1828 | Pierre Born | ||
1828 | 1830 | Henry Born | ||
1830 | 1838 | Jean Baptiste Barrue | ||
1838 | 1848 | Bernard Poujade | ||
1848 | 1852 | Mathieu Poujade | ||
1852 | 1854 | Antoine Barra | ||
1854 | 1864 | Mathieu Poujade | ||
1864 | 1868 | Germain Campcros | ||
1868 | 1871 | Séverin Monbertrand | ||
1871 | 1876 | Germain Campcros | ||
1876 | 1878 | Mathieu Poujade | ||
1878 | 1889 | Guy Turenne (de) | ||
1889 | 1890 | Prosper Poujade | ||
1890 | 1892 | Guy Turenne (de) | ||
1892 | 1893 | Prosper Poujade | ||
1893 | 1904 | Armand Vayssieres | ||
1904 | 1906 | Bertrand Toulouse-Lautrec (de) | ||
1906 | 1908 | Prosper Poujade | ||
1908 | 1910 | Toulouse-Lautrec (de) | ||
1910 | 1912 | Prosper Poujade | ||
1912 | 1925 | Armand Vayssieres | ||
1925 | 1931 | Louis Terrou | ||
1931 | 1939 | Henry Brunet | ||
1939 | 1944 | Henri Viellescazes | ||
1944 | 1953 | Léon Souilhac | ||
1953 | 1965 | Louis Leydet | ||
1965 | 1989 | Georges Cazard | DVG puis PS | |
1989 | 2008 | Georges Frescaline | PRG | Conseiller général |
2008 | En cours | Jacques Andurand | PS-Divers gauche |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 553 habitants[Note 7], en diminution de 7,21 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 292 | 1 226 | 1 333 | 1 321 | 1 445 | 1 475 | 1 491 | 1 478 | 1 510 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 457 | 1 352 | 1 254 | 1 210 | 1 160 | 1 175 | 1 140 | 1 140 | 1 062 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 009 | 998 | 951 | 785 | 786 | 720 | 684 | 690 | 673 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
710 | 667 | 637 | 614 | 604 | 527 | 546 | 539 | 590 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
562 | 553 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 257 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 530 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 110 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,6 % | 9,8 % | 7,9 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 300 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 7,9 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 90 emplois en 2018, contre 113 en 2013 et 105 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 210, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 10].
Sur ces 210 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 89,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
47 établissements[Note 10] sont implantés à Aynac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 47 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 29,8 % | (14 %) |
Construction | 6 | 12,8 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 27,7 % | (29,9 %) |
Information et communication | 3 | 6,4 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,1 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 4,3 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 8,5 % | (12 %) |
Autres activités de services | 4 | 8,5 % | (8,7 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 47 entreprises implantées à Aynac), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
L'entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[37] :
La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 51 | 35 | 32 | 16 |
SAU[Note 13] (ha) | 992 | 816 | 857 | 551 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 35 en 2000 puis à 32 en 2010[40] et enfin à 16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 69 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[41],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 992 ha en 1988 à 551 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 34 ha[40].
Le village d'Aynac comporte 11 associations :
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