Aurice est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Aurice | |
L'église Notre-Dame du bourg à Aurice. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Communauté de communes Chalosse Tursan |
Maire Mandat |
Frédéric Lafitte 2020-2026 |
Code postal | 40500 |
Code commune | 40020 |
Démographie | |
Population municipale |
620 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 48′ 54″ nord, 0° 36′ 13″ ouest |
Altitude | Min. 26 m Max. 83 m |
Superficie | 17,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chalosse Tursan |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Campagne | Haut-Mauco | |
Le Leuy | ![]() |
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Cauna | Saint-Sever | Bas-Mauco |
Situé dans le bassin versant de l'Adour, le territoire de la commune est traversé[2] par le fleuve et par deux de ses affluents droit, les ruisseaux du Houniou (qui prend source sur la commune) et de Saint-Jean, ainsi que par le tributaire droit de ce dernier, le ruisseau de Lagourgue.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Benquet », sur la commune de Benquet, mise en service en 1972[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 005,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 12 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[15].
Aurice est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,9 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Aurice est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le ruisseau du Bos, le ruisseau de Lacrauste et le ruisseau du Moulin de Barris. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2009, 2018 et 2020[24],[22].
Aurice est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[25],[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 283 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le premier seigneur connu est Anerils vicomte de Sault qui contre-signa l'acte de fondation de l'abbaye de Saint-Sever le 3 avril 1009 de son parent Bernard Guillaume duc de Gascogne.
"De gueules d'un château d'argent maçonné de sable, ouvert et ajouré du champ, posé sur une terrasse de sinople chargée d'une burèle ondée aussi d'argent, au chef du même chargé d'un lion issant aussi de gueules."
(création : Jean-Joël Picard et Jean-Paul Fernon, adoptée par délibération du conseil municipal du 29 septembre 2006).
Symbole du blason d'Aurice : La partie inférieure représente l'Adour (burèle ondée), et les champs (terrasse de sinople). La partie centrale représente les deux châteaux qui ont donné naissance à la commune : Estignols et Onès (la représentation choisie a été prise sur le blason des de Spens d'Estignols, avec autorisation du baron de Spens d'Estignols). La partie supérieure, le lion d'Aquitaine.
Armoiries des barons féodaux de Spens d'Estignols "écartelé : au 1 : d'azur losangé d'or et d'azur alias de gueules fretté d'or qui est Dispensator au chef d'argent chargé de 3 roses de gueules (Lennox); au 2: contre-écartelé d'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules et de gueules au château à triple tour d'argent maçonné de sable (Sault d'Estignols); au 3 contre écartelé gironné de sable et d'or (Campbell) et d'or à 3 fasces ondées de gueules (Drummond); sur le tout d'or au lion de gueules armé et lampassé d'azur (Fife)
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1977 | 2008 | Henri Dauga | Retraité de l'enseignement | |
2008 | 2020 | Francis Cazaux | PS | Retraité Police nationale |
2020 | En cours | Frédéric Lafitte | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 620 habitants[Note 7], en diminution de 1,59 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
865 | 729 | 813 | 857 | 921 | 931 | 843 | 860 | 878 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
897 | 881 | 943 | 933 | 942 | 867 | 863 | 843 | 786 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
800 | 805 | 768 | 723 | 689 | 694 | 685 | 601 | 615 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
573 | 541 | 543 | 549 | 610 | 627 | 658 | 654 | 645 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
622 | 620 | - | - | - | - | - | - | - |
Mossen Arnaud d'ESTIOS ou HESTIHOS alias d'ESTIGNOLS succéda en 1072 à l'abbé Grégoire MONTANER qui avait entrepris la construction de l'abbaye bénédictine de Saint-Sever, dont il sera l'abbé jusqu’en 1107 '(pour certains 1092 qui, de 1092 à 1107 mettent un abbé nommé Suavuis en s'appuyant sur la chronique de l'abbaye rédigée à la fin du XVIe siècle). Sous sa direction, la construction de l’abbaye sera continuée et terminée. Il aura un rôle important dans la consolidation et la construction de la puissance de l’abbaye de Saint-Sever. Il augmentera notamment les possessions de l’abbaye en achetant pour 310 sols toulousains la « villae Morganx » dépendant de la seigneurie Hagetmau et en fondant le castrum et la ville de Mugron en 1074. Pour cela, il inféoda dans le cadre d’un contrat l’autorisation de construire le castrum au bénéfice de Raimond, miles. Ce dernier devait avec ses chevaliers défendre les terres de l’abbaye, à peine de 700 sous morlans d’amende, et devait être « l’homme et le fidèle » de l’abbé. Dans ses obligations en tant que seigneur lige de l’abbé, il doit livrer le château à toute demande de l’Abbé. En contrepartie, il bénéficie de divers avantages : fourniture de nourriture par l’abbé, d’un cheval de 70 sous morlans en temps de guerre ainsi qu’un fief de haubert et le droit de justice du marché de Loubère. Il obtint aussi de nombreux dons pour enrichir l'abbaye et son territoire, peu après son élection, messire Achelin Aner de SAINT-GERMAIN lui fit donation ainsi qu'à l’abbaye bénédictine de la 3e partie de l’église de Saint-Germain d’Este qu’il possédait de droit héréditaire, c'est-à-dire du tiers des prémices, des dîmes et oblations. L’église de Saint-Germain était située de l’autre côté de l’Adour par rapport à la cité de Saint-Sever au lieu appelé le Gleysiau. Il y avait là une caverie féodale avec maison forte au XIe siècle. L’église était appelée Saint-Germain d’Este ou de Sainte-Araile. Elle était annexe de l’église de Sainte-Eulalie de Saint-Sever.
Jean de SPENS d'ESTIGNOLS, baron d'Estignols et Lagastet, maréchal de camps des armées du roi, colonel du régiment de la couronne et chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis, né à Saint-Sever le 18/04/1734 et décédé le 05/04/1810 à Aurice et enterré à Lagastet, lieutenant au régiment d'Auvergne le 22/01/1747, enseigne en 1749, lieutenant en premier le 01/08/1749, capitaine Ccmmandant propriétaire de des compagnies des chasseurs d'Auvergne le 01/09/1755, a fait toutes les campagnes des Flandres en 1747 et 1748, les campagnes de la guerre d'Allemagne ; le 16 octobre 1760, à Clostercamp, il commandait les quatre compagnies de chasseurs d'Auvergne et fut un des officiers qui sauva l'armée française du désastre. Il fut blessé de deux coups de feu au visage et deux à la poitrine, de sa propre compagnie de 50 chasseurs il en perdit 43 (un de ses seconds le shevalier d'Assas capitaine en second, y perdit la vie. Voltaire par ses écrits fit un héros du chevalier d'Assas en lui prêtant une phrase qui en réalité fut prononcée par un caporal des chasseurs dénommé Dubois qui cria « A nous, Auvergne, c’est l’ennemi ! »). Jean de Spens fut à nouveau blessé à Philipingshausen d'un coup de feu en 1761, nommé ayde major le 29/02/1768, major du régiment d'Auvergne le 17/07/1769, major du régiment de la Couronne le 20/12/1769, rang de lieutenant-colonel le 6/11/1771 accordé à la suite des demandes répétées des maréchaux de Broglie, de Castries, du comte de Rochambeau et du marquis d'Avaray, rang de colonel le 24/06/1771, lieutenant-colonel du régiment de la Couronne le 24/06/1780, brigadier des armées du roi le 05/12/1781 avec rang de mestre de camp d'infanterie, maréchal de camps et colonel du régiment de la Couronne le 09/03/1788, chevalier de l'ordre militaire et royal de Saint-Louis en 1762 avec pensions sur l'ordre de 400 livres le 29/01/1779 puis de 500 livres le 22/03/1782 et de 600 livres le 1/07/1788. Retiré du service à la fin de l'année 1788. Emprisonné sous la terreur, car un de ses frères Pierre de Spens d'Estignols, abbé mitré, abbé de l'abbaye de Lahonce et supérieur de l'ordre des prémontrés avait émigré. Relâché sur l'ordre du conventionnel Pierre Laurent Monestier de la Lozère en considération de son civisme et de ses états de service militaires. Monestier de la Lozère le fit rétablir dans ses pensions militaires.
Le baron et homme de lettres Willy de Spens d'Estignols a vécu au château d'Estignols.