Auquainville est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Livarot-Pays-d'Auge[1].
Cet article est une ébauche concernant une commune du Calvados.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Escanevilla[5], Esquanevilla, Eschenevilla vers 1080[6]; Esquainvilla, Eskeinvilla, Achenvilla, Alchenivilla vers 1125; Auquenvilla en 1167[7]; Eskenevilla en 1172[7]; Aukenvilla en 1180[8]; Aucainvilla en 1195[6]; Aukainville en 1225[9],[10],[11]; Acanvilla en 1267[12]; Auquainvilla au XIVesiècle[13]; Auquevilla au XVIesiècle[13]; Equainville en 1716[14].
Il s'agit d'un type toponymique en -ville dans son sens originel de «domaine rural» hérité du latinvilla rustica.
Le premier élément Auquain- représente probablement un anthroponyme, comme c'est généralement le cas pour ce type de formation.
Albert Dauzat propose un nom de personne germanique féminin non attesté *Asca (hypocoristique des noms en Asc-)[15], alors qu'Ernest Nègre penche pour le nom de personne germanique masculin Alekinus[11].
Remarque: aucune de ces deux hypothèses n'est réellement satisfaisante. La principale faiblesse de celle d'Ernest Nègre réside dans le fait que les formes les plus anciennes sont en Escan- / Eschen- et contredisent donc le recours à Ale-kinus (il considère sans doute l'évolution Escan- > Auquain- comme aberrante et que seule Alkin- peut avoir abouti à Auquain-), quant à celle d'Albert Dauzat, elle souffre d'une moindre difficulté phonétique, mais repose sur un nom de personne qui n'est pas attesté. Cependant, la présence de élément pangermanique Asc- (Ask- / Æsc- / Esk-) reste pertinente et on peut rapprocher ce nom d’Équainville (Eure, Equainvilla sans date) et d'Équimbosc (Seine-Maritime, Hattenville, EskinboscXIIIesiècle) formés sur le nom de personne Eskinus d'après François de Beaurepaire[16].
Histoire
En 1831, Auquainville (456 habitants en 1831[17]) absorbe Saint-Aubin-sur-Auquainville (91 habitants[18]), au sud de son territoire.
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[21].
Démographie
En 2019, la commune comptait 293 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2006, 2011, 2016, etc. pour Auquainville[22]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Auquainville a compté jusqu'à 639 habitants en 1806.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
578
507
639
507
456
500
452
454
393
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
374
371
421
388
367
284
330
287
245
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
247
265
239
216
225
207
204
262
223
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
240
213
180
228
249
258
293
309
302
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
293
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique de Saint-Aubin-sur-Auquainville avant la fusion
1793
1800
1806
1821
1831
111
143
114
110
91
Nombre retenu à partir de 1962: population sans doubles comptes. (Sources: EHESS[18])
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Lieux et monuments
Église Notre-Dame du XVesiècle, classée aux monuments historiques[24]. L'autel, le retable, le tabernacle ainsi que trois tableaux sont classés au titre objet[25].
Chapelle Saint-Aubin (XVIesiècle) inscrite au titre des monuments historiques[26].
Manoir de Caudemone (XVeetXVIesiècles), inscrit au titre des monuments historiques[27], et son pigeonnier.
Manoir de Lortier du XVIIesiècle, inscrit au titre des monuments historiques[28].
Manoir de la Pommeraye (XVIIesiècle).
Motte castrale d'Auquainville et château. Grande motte au sud-ouest de l'église[29]. Le château aurait peut-être été en communication par un souterrain avec Fervaques[30].
L'église Notre-Dame.
Le chœur de Notre-Dame.
L'église Saint-Aubin.
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine (1790-1857), écrivain, est enterré dans la chapelle de Saint-Aubin-sur-Auquainville.
Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Liste des anciennes communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883 in Dictionnaire topographique de la France comprenant LES NOMS DE LIEUX ANCIENS ET MODERNES
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.II: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.925
Magni rotuli, p. 169.
Pouillé de Lisieux,p. 57.
Carte de de Fer.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud,
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180p. (ISBN978-2-7084-0040-5, OCLC6403150), p.73
«Église Saint-Aubin», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Manoir de Caudemone», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Manoir de Lortier», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28eéd. (1reéd. 1979), 1304p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p.76 (Auquainville).
Guy Le Hallé (préf.Hervé Morin, photogr.Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t.II, Louviers, Ysec Éditions, , 160p. (ISBN978-284673-215-4), p.52 (Auquainville).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии