Aulus-les-Bains (prononcer [olys le bɛ̃] ; Aulús en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Ariège en région Occitanie.
Aulus-les-Bains | |
![]() Aulus-Les-Bains en 2020. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Patrick Boyer 2020-2026 |
Code postal | 09140 |
Code commune | 09029 |
Démographie | |
Gentilé | Aulusiens, Aulusiennes |
Population municipale |
160 hab. (2019 ![]() |
Densité | 3,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 47′ 30″ nord, 1° 20′ 19″ est |
Altitude | Min. 719 m Max. 2 698 m |
Superficie | 52,24 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Est |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | aulus-les-bains.com |
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Localisée dans le sud du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne). Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Garbet, la rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze ») et dix zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aulus-les-Bains est une commune rurale qui compte 160 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 026 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Aulusiens ou Aulusiennes.
La commune d'Aulus-les-Bains se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 29 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 27 km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 26 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Ustou (6,1 km), Ercé (7,6 km), Le Port (9,2 km), Massat (10,9 km), Suc-et-Sentenac (11,3 km), Auzat (12,0 km), Biert (12,1 km), Couflens (12,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Aulus-les-Bains fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].
Commune touristique et thermale située dans les Pyrénées ariégeoises en Couserans, sur le Garbet. Elle est dominée par le Mont Béas (1 903 m) et riveraine avec l'Espagne (Catalogne - Pallars Sobira) mais sans liaison routière transfrontalière[6].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. La commune est traversée par la Faille nord-pyrénéenne, qui sépare la Zone axiale pyrénéenne (ZA) ou haute chaîne primaire de la Zone nord-pyrénéenne (ZNP), au nord. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma, et pour d'autres du Paléozoïque, une ère géologique qui s'étend de −541 à −252,2 Ma (millions d'années). La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1086 - Aulus-les-Bains » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000e du département de l'Ariège[8],[9] et sa notice associée[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 52,24 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 52,98 km2[9]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 1979 mètres. L'altitude du territoire varie entre 719 m et 2 698 m[14].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Garbet, Rivière d'Ars, le ruisseau du Fouillet, le ruisseau de Crambau, le ruisseau de Fountarech, le ruisseau de Papallau, le ruisseau de Ribaut, le ruisseau d'Escale de Hille, le ruisseau des Foursons, le ruisseau Mérigue, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 45 km de longueur totale[16],[17].
Le Garbet, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Oust, après avoir traversé 3 communes[18].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[20]. À l'ouest du département, le climat océanique, avec ses entrées d’air atlantique, apporte des perturbations qui arrosent les reliefs[21].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −2,6 | −1,9 | 0,4 | 2,6 | 6 | 9,3 | 11,5 | 11,1 | 8,2 | 5,1 | 0,8 | −1,8 | 4,1 |
Température moyenne (°C) | 2,5 | 4,1 | 6,9 | 8,9 | 12,4 | 15,8 | 18,3 | 17,9 | 15 | 11,6 | 6,4 | 3,1 | 10,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 10,1 | 13,4 | 15,1 | 18,8 | 22,3 | 25,1 | 24,7 | 21,7 | 18 | 12 | 7,9 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−19 09.01.1985 |
−20 08.02.12 |
−19 01.03.05 |
−7,5 21.04.1991 |
−3 01.05.1960 |
0 01.06.06 |
3,5 05.07.07 |
2 29.08.1998 |
−1 28.09.07 |
−5,5 29.10.12 |
−12 29.11.13 |
−16 12.12.1967 |
−20 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22 08.01.14 |
27,3 28.02.1960 |
27,5 17.03.04 |
29 06.04.11 |
33,5 11.05.12 |
35,5 30.06.15 |
39 03.07.15 |
38 18.08.12 |
34 02.09.1962 |
30,5 03.10.1985 |
27 09.11.1985 |
24 03.12.1985 |
39 2015 |
Précipitations (mm) | 141,6 | 106,3 | 136,9 | 160,1 | 157 | 127,9 | 90,5 | 117,3 | 121,4 | 137,3 | 149,5 | 140,2 | 1 586 |
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[24],[25].
La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d’Estats, le Mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[26].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « mont Ceint, mont Béas, tourbière de Bernadouze »[28], d'une superficie de 2 218 ha, un territoire particulièrement riche en espèces endémiques des Pyrénées. Celles-ci sont pour la plupart inféodées à des milieux spécialisés. Une grande partie de la zone à vocation forestière originelle indéniable livrée historiquement au pâturage intensif et extensif, mais ce dernier est en nette régression de nos jours[29].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Sept ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[30] :
et trois ZNIEFF de type 2[Note 7],[30] :
Aulus-les-Bains est une commune rurale[Note 8],[41]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[42]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (30 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (0,8 %)[43].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 465, alors qu'il était de 443 en 2013 et de 446 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 18,5 % étaient des résidences principales, 81,1 % des résidences secondaires et 0,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 49,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,7 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aulus-les-Bains en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (81,1 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 61,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (64,6 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Aulus-les-Bains[I 5] | Ariège[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 18,5 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 81,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0,4 | 9,7 | 8,2 |
1272 : Charte entre les habitants d'Aulus-les-Bains et d'Ercé et Roger III, vicomte de Couserans. La charte donne aux habitants le plein usage des bois, vacants, pâturages contre le paiement annuel de 50 livres au seigneur. C'est une régression pour les communautés qui jouissaient de ces droits de "temps immémorial".
1347 : Mise en place de l'« Échange fer/charbon » entre le Couserans et la vallée de Vicdessos. Les échanges se font par le Port de Saleix (ou Port de Coumebière).
1349 : Procès relatif à la mine d'Aulus (écrit alors Olis), dans un acte de la communauté de Saint-Bertrand-de-Comminges. Ce procès concerne les mines du site de Castel Minier situées 3 km au-dessus du village d'Aulus.
1390 : Expédition militaire contre le seigneur du Castel minier.
14 octobre 1574 : Pillage du village par 400 huguenots établis au Mas d'Azil. 60 maisons détruites dans le bourg.
1590 : reconstruction de l'actuelle bourgade d'Aulus, avec édification de la première maison neuve d'Aulus par un dénommé Tariol
1601 : Jean de Malus visite les mines d'Aulus et le Castel Minier.
1822 : La tradition locale attribue au lieutenant Darmagnac la découverte des bienfaits des eaux thermales d'Aulus en 1822 ou 1823 (suivant les sources) sur les conseils de Ma Bouno ou de M Lacrampe (suivant les sources).
1824 : Construction de la première « baraque thermale » à Aulus par Jean-Pierre François Souquet au pied de la Coste : une baraque en planches avec un toit de chaume et une baignoire en bois.
1829 : passage à Aulus du pyrénéiste Vincent de Chausenque[44].
1848 : le docteur Jacques Bordes-Pagès (1815-1897) est nommé médecin inspecteur des eaux d'Aulus par le préfet, pour suivre le traitement de syphilitiques de Saint-Lizier envoyés à Aulus. Il crée la station thermale en 1849.
1872 : première édition du Livre "Aulus et ses environs" écrit par Adolphe d'Assier. 99 pages consacrées à l'histoire et la présentation du village d'Aulus. Il y aura deux autres versions.
1873 : construction de la grotte qui abrite les sources thermales au fond du parc thermal.
En 1877, le premier casino est construit par M. Rumeau, maître de poste à Saint-Girons. Il ouvre ses portes en août, dirigé par M. Lorca. Des artistes du Théâtre des Variétés de Toulouse s'y produisent pour la première saison. Le propriétaire du " Petit Casino " paye sa bienvenue en versant à la municipalité d'Aulus les fonds qui servent à la construction et à l'installation du télégraphe en 1878[45].
La Société des tramways électriques de l'Ariège exploite une ligne ferroviaire à voie métrique de 16 km hors de réseau de 1914 à 1933 avec une interruption de 1915 à 1922. Cette ligne reliait Oust à Aulus en longeant la route coté Garbet.
17 août 1924 : inauguration du monument aux Morts devant le pont du Midi[46].
11 janvier 1938 : Aulus devient officiellement Aulus-les-Bains.[47]
Durant la Seconde Guerre mondiale, des juifs sont assignés à résidence à Aulus. Le gouvernement de Vichy les fait arrêter le 26 août 1942[48].
Un incendie détruit le bâtiment thermal en 1947.
2006 : début des fouilles archéologiques du site de Castel Minier.
La commune d'Aulus-les-Bains est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1977 | 2001 | Jacques Berthoumieux | PS | |
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Michel Rossell | PS | |
mars 2008 | mai 2020 | Michel Veyssière[51] | PCF[52] | Retraité |
mai 2020 | en cours | Patrick Boyer[53] | Chef d'entreprise de dix salariés ou plus |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[55].
En 2019, la commune comptait 160 habitants[Note 9], en augmentation de 4,58 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 021 | 884 | 1 026 | 991 | 897 | 1 003 | 1 011 | 953 | 958 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
898 | 925 | 910 | 951 | 954 | 875 | 893 | 798 | 707 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
739 | 724 | 742 | 613 | 602 | 606 | 590 | 482 | 402 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 227 | 182 | 208 | 210 | 189 | 203 | 207 | 153 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
161 | 160 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 72 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 127 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 180 €[I 10] (19 820 € dans le département[I 11]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 12] | 10,2 % | 3,5 % | 10,7 % |
Département[I 13] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 14] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 103 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (61,2 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 11],[I 12]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 15]. Elle compte 64 emplois en 2018, contre 58 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 64, soit un indicateur de concentration d'emploi de 100,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 16].
Sur ces 64 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 59 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 48,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,1 % les transports en commun, 29,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 18,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].
19 établissements[Note 12] sont implantés à Aulus-les-Bains au [I 19]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 68,4 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 19 entreprises implantées à Aulus-les-Bains), contre 27,5 % au niveau départemental[I 20].
Aulus-les-Bains est une station hydrominérale dont les sources, connues des Romains, n'ont trouvé la notoriété qu'au début du XIXe siècle. On y traite les maladies des voies urinaires et les maladies métaboliques.
La station compte différents commerces et services liés à l'activité thermale et touristique. L'idée d'une liaison téléportée entre Aulus et Guzet via le col de Latrape a été exprimée en 2018 par les professionnels[58].
Depuis des décennies, le syndicat Sud-Ouest énergie de la CGT propose notamment un projet de barrage hydroélectrique « Aulus-Agneserre »[59].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 9 | 5 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 368 | 221 | 148 |
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[60]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[61]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole[Note 14] de 2010 (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 148 ha[61].
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