Attilly est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.
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La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Entrée de Marteville
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: entrée de Marteville
Attilly (centre), sa mairie, son école (fermée), sa salle des fêtes (sur le sart), son église, sa gare (fermée), ses 25 cafés (tous fermés), son tumulus, ses calvaires et son château d'eau.
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no49, Péronne - Roisel - Saint-Quentin)[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,2°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Quentin», sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933[10] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10°C pour la période 1971-2000[12] à 10,3°C pour 1981-2010[13], puis à 10,8°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Attilly est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (66,2%), forêts (28,7%), zones urbanisées (2,1%), zones agricoles hétérogènes (1,6%), eaux continentales[Note 7] (1,3%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Toponymie
Attilly, dont le nom est dérivé d’un mot traduisible par l’expression «qui domine l’eau, doit sans doute son nom à sa position au sommet d'une butte»[22]. L'origine d'Attilly remonte donc probablement à une villa romaine. Cependant, la région est habitée depuis bien plus longtemps[23].
Histoire
L'église de Marteville en 1870. Dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).
Carte de Cassini du secteur (vers 1750)
Marteville a pour origine Temple de Mars. Dieux de la guerre pour les Romains, il permettait au légionnaire romain de vénérer leur dieux avant leur arrivée à Vermand.
Villevêque comme Attilly doit son nom à une villa romaine: la Villa de évêque. Au bord de l'Omignon, Villevêque était la résidence de campagne de saint Eloi, l'évêque du diocèse de Saint Quentin et de Noyon. L'église Saint-Quentin du bois d'Holnon, où saint Eloi a retrouvé les reliques de saint Quentin est à environ 5 km de Villevêque sur la route de Saint-Quentin. Église malheureusement détruite durant la Première Guerre mondiale.
À l'origine, le village principal était Marteville, Villevêque un hameau de Marteville et Attilly un hameau d'Holnon. En 1706, par ordonnance le l'évêque, à la suite du pilage de trop de l'église dit d'En Haut (Saint-Quentin), l’accès à l'église fut interdit, le pèlerinage de saint Quentin arrêté et la commune d'Holnon perdit Attilly au profit de Marteville. Un carrefour de six chemins (dit de l'arbre d'Espée) se trouvait dans le bois d'Holnon. Il était, dit-on, le rendez-vous des sorciers des alentours[24].
Après les destructions de la Première Guerre mondiale, le village est devenu Attilly. Attilly est devenu plus important que Marteville en nombre d'habitants. L'église de Marteville fut reconstruite à Attilly. Les habitants de Marteville et de Villevêque ont surnommé un temps les habitants d'Attilly: «C'est voleu d'église» (C'est voleur d’église).
Charles Poette[25] en écrit une histoire au début du XXesiècle.
Le village fut rasé pendant la Première Guerre mondiale: un seul abreuvoir était encore debout au sortir du conflit.
Lors de la Première Guerre mondiale, le lieutenant-colonel John Dimmer (récipiendaire de la croix de Victoria) y mourut en menant une charge à cheval au cours d'une contre-attaque contre les positions allemandes.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Attilly est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[26].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[27]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Quentin-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[27], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[28].
Les habitants d'Attilly s'appellent traditionnellement «les Gens d'Attilly». Un débat se tient pour les appeler plutôt les «Attillois» ou les «Attilliens».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2019, la commune comptait 354 habitants[Note 8], en diminution de 5,6% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
505
521
576
561
719
712
695
730
733
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
742
781
807
769
730
670
670
664
597
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
663
651
543
401
417
391
388
368
381
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
411
376
376
378
401
397
401
403
391
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
373
354
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Martin d'Attilly.
Monument aux morts, commémorant la guerre de 1914-1918.
Marteville Communal Cemetery, cimetière militaire britannique, entretenu par la Commonwealth War Graves Commission.
Plusieurs calvaires: un calvaire entre Attilly et Marteville, un autre entre Attilly et Holnon, encore un sur la route d'Etreillers, un autre à l'entrée du village en quittant le bois d'Attilly qui se situait face à la route de Vermand non loin de l'église, et un calvaire sur le chemin de terre en direction d'Étreillers après le château d'eau tout en haut du village.
La tombe sur la route d'Étreillers.
Ruine de chapelle au milieu du bois d'Attilly, reste d'un antique hameau abandonné après la Grande Guerre.
La place Verte, située sur l'ancienne voie romaine entre Holnon et Vermand.
La place du Sar où se fêtait le 14-Juillet et où est construite la salle des fêtes.
Tour-pigeonnier, à l'angle de la rue de l'Église.
L'ancienne halte, située sur la ligne de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin en fonction de 1880 à 1955.
Article détaillé: L'ancienne ligne de chemin de fer de Vélu-Bertincourt à Saint-Quentin.
L'ancienne halte d'Attilly.
Église Saint-Martin.
Monument aux morts.
Marteville Communal Cemetery.
Calvaire à l'entrée d'Attilly.
Calvaire sur le chemin de Marteville.
Tour-pigeonnier.
Langue régionale
La langue parlée à Attilly est encore un dialecte picard.
Le nom jeté des habitants est Chés leus d'Attchy.
Pour approfondir
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«À Attilly, Sylvie Belmère l’emporte face à Patrice Miannay», L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le )«Les deux adjoints se sont présentés pour devenir maire. Patrice Miannay est élu premier adjoint de Sylvie Belmère».
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