Maissemy est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aisne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Maissemy
La mairie et l'ancienne école.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Aisne
Arrondissement
Saint-Quentin
Intercommunalité
Communauté de communes du Pays du Vermandois
Maire Mandat
Régine Michaut 2020-2026
Code postal
02490
Code commune
02452
Démographie
Gentilé
Maissemiacois(es)
Population municipale
236 hab. (2019 )
Densité
29 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 53′ 39″ nord, 3° 11′ 18″ est
Altitude
Min. 71 m Max. 123 m
Superficie
8,17 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Saint-Quentin (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Saint-Quentin-1
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Maissemy
Géolocalisation sur la carte: France
Maissemy
Géolocalisation sur la carte: Aisne
Maissemy
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Maissemy
modifier
Géographie
Représentations cartographiques de la commune
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Vue du village
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes; 5: vue du village.
La commune est traversée au niveau du hameau de Vadancourt par l'Omignon, qui prend sa source à Pontru, et se jette 30 km plus loin dans la Somme à Saint-Christ-Briost.
Le hameau de Vadancourt est situé au nord-ouest de Maissemy.
Maissemy est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (83,9%), forêts (10,7%), zones urbanisées (3,9%), eaux continentales[Note 3] (1,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Carte de Cassini du secteur (vers 1750).
La guerre 1914-1918
Comme d'autres villages de la région, Maissemy est sorti meurtrie de la Grande Guerre car le village a été entièrement rasé en 1917 par les Allemands.
Le , soit moins d'un mois après la déclaration de guerre, l'armée française bat en retraite vers l'ouest et les Allemands arrivent à Maissemy[8]. Dès lors commença l'occupation allemande qui dura jusqu'en . Le front se situant à une vingtaine de kilomètres à l'ouest vers Péronne, l'activité des occupants consistait principalement à assurer le logement des combattants et l'approvisionnement en nourriture. Des arrêtés de la kommandantur obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir: blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien. Voici des extraits d'un arrêté de la kommandantur d'Holnon valable pour 25 communes de la région: " Holnon le . Tous les ouvriers et les femmes et les enfants de 15 ans sont obligés de faire travaux des champs tous les jours aussi dimanche de quatre heure du matin jusque huit heure du soir... Après la récolte les fainéants seront emprisonnés 6 mois... Les femmes fainéantes seront exilées à Holnon pour travailler. Après la récolte, les femmes seront emprisonnées 6 mois... Les enfants fainéants seront punis de coups de bâton. De plus le commandant réserve de punir les ouvriers fainéants de 20 coups de bâton tous les jours... Les ouvriers de la commune Vendelles sont punis sévèrement".(voir le document entier sur Gallica en cliquant sur le lien ci-après[9]). En , le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front; lors du retrait des troupes allemandes, tous les villages seraient détruits pour ne pas servir d'abri aux troupes franco-anglaises. Dès le les habitants furent évacués, emmenés à Saint-Quentin et dispersés dans des lieux occupés, jusqu'en Belgique. En , avant du retrait des troupes allemandes sur la ligne Hindenburg, le long du canal de Saint-Quentin, les maisons sont pillées et incendiées, le village est systématiquement détruit. L'église, la mairie, les écoles et toutes les maisons sont dynamitées et les arbres sciés à 1 m de hauteur[10]. Le village, vidé de ses habitants, reste occupé par les Allemands; il est repris le après de durs combats par les troupes britanniques[11],[12] Les ruines du village seront plusieurs fois reprises par chaque camp et n'est que les 17 et , lors de la bataille de la ligne Hindenburg que Maissemy sera définitivement libérée par la 24e division britannique[13]. Dans le Cimetière militaire de Maissemy-Vadancourt reposent les corps de 760 soldats, essentiellement britanniques, tués lors des combats de 1917 et 1918[14].
Après l'Armistice, de nombreux habitants ne revinrent pas s'installer dans la commune et, avec les dommages de guerre, commencèrent une nouvelle vie dans d'autres lieux. Pour ceux qui furent de retour commença une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes. De 376 habitants habitants avant la guerre, Maissemy n'en comptait plus que 171 en 1921, soit moins de la moitié.
Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner la Croix de guerre 1914-1918 (France) le [15].
Sur le monument aux morts, inauguré en 1921, sont inscrits les noms des dix-neuf soldats de Maissemy morts pour la France[16].
Carte de la bataille de la ligne Hindenburg en septembre-.
Carte montrant la prise définitive de Maissemy par l'armée anglaise le .
Vue du village et l'ancienne église vers 1905.
Vue l'ancienne église depuis l'Omignon vers 1905.
Carte montrant l'étendue des destructions de Maissemy.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Maissemy est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bellicourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Quentin, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[18]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Quentin-1 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[18], et de la deuxième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 236 habitants[Note 4], en diminution de 3,67% par rapport à 2013 (Aisne: −1,61%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
423
415
412
421
530
550
555
564
605
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
637
667
672
597
610
544
539
502
474
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
435
403
376
171
234
214
221
197
235
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
212
213
203
174
157
194
225
234
245
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
245
236
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre de Maissemy, reconstruite après la guerre de 1914-1918. Le clocher est équipé de deux horloges. L'une, sur la face avant, est installée dans un orifice bordé de pierre. L'autre, sur le côté sud, est simplement entourée de briques. Sur le côté nord, l'orifice symétrique est muni d'abat-sons. Le haut des baies de la «chambre des cloches» est décoré, sur chaque face, par des lambrequins. Quatre marches menant à un portail perpendiculaire à la rue donnent accès au cimetière, qui s'étend au pied de l'église.
Château de Vadancourt, dans le hameau de Vadancourt.
Vadencourt British Cemetery, le cimetière militaire britannique de la Commonwealth War Graves Commission au hameau de Vadancourt[29],[30],[31],[32] (le nom gravé dans la pierre à l'entrée de la nécropole est Vadancourt et non Vadancourt).
Vue du village blotti au fond de la vallée de l'Omignon.
Entrée du village.
La rue principale.
Le monument aux morts.
L'église.
Cimetière militaire allemand.
Vadancourt British Cemetery à Vadancourt.
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue pour Pierre Fouquier (1776-1850) Médecin de Charles X et Louis -Philippe!
Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1877, p214.
Michel Lobjois, «Le maire tire sa révérence: Premier magistrat de la commune depuis 1995, Dominique Trépant a annoncé qu'il prenait «sa retraite». Son premier adjoint renonce lui aussi», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Avide d'apprendre la décision de celui qui est leur maire depuis le 24 juin 1995, précédé de deux mandats de conseiller municipal, le public est venu en nombre assister aux derniers vœux de l'édile».
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии