Ars-sur-Formans est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce village a eu pour curé Jean-Marie Vianney, le « saint curé d'Ars ».
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Ars-sur-Formans | |
![]() Vue d'Ars avec la basilique. | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté de communes Dombes Saône Vallée |
Maire Mandat |
Richard Paccaud 2020-2026 |
Code postal | 01480 |
Code commune | 01021 |
Démographie | |
Gentilé | Arsois |
Population municipale |
1 457 hab. (2019 ![]() |
Densité | 265 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 59′ 34″ nord, 4° 49′ 25″ est |
Altitude | Min. 226 m Max. 281 m |
Superficie | 5,5 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villars-les-Dombes |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ars-sur-formans.fr |
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Le village se situe dans la partie sud-ouest du département de l'Ain, au nord de Lyon (33 km) et Bourg-en-Bresse (45 km), au cœur de la région de la Dombes connue pour ses nombreux étangs. Ars-sur-Formans est implantée sur le plateau de la Dombes tandis qu’à l’ouest, elle borde les riches coteaux du Val de Saône. Une petite rivière, le Formans, traverse la commune. Au cœur de la Dombes, le village se situe sur un plateau morainique, constitué de sable, de cailloux et d'argile[1].
Chaleins | Villeneuve | |
Frans | ![]() |
Savigneux, Rancé |
Misérieux, Toussieux |
Ars-sur-Formans est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones urbanisées (12,4 %), forêts (1,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom d’Ars est évoqué très tôt, dès l’an 969. Au XIe siècle, Ars est l’un des nombreux fiefs de la sirerie de Villars et son manoir se trouve à côté de l’église. En 1226, Jean d’Ars cède sa terre au monastère de l'Île Barbe ; Villars en conserve toutefois la souveraineté. Au XIVe siècle, la garde du château est divisée entre le sire de Villars et celui de Beaujeu.
Le château, ancienne seigneurie, fut la possession pendant près de quatre siècles des gentilshommes du nom d’Ars ; vendu en 1460, il parvint, après plusieurs possesseurs : Buchet, de la Porte, de Grolée, de Chabeu, de Cholier, de la Forge, à la famille Garnier des Garets.
Le village, brûlé par les troupes de Viry vers 1409, doit au siècle suivant subir les conséquences des guerres de Religion. La paroisse d'Ars appartient à la principauté de Dombes et à la châtellenie de Trévoux avant d'être rattachée en 1762, comme l'ensemble de la Dombes, au royaume de France.
En 1790, Ars devient une commune du département de l'Ain appartenant au canton de Trévoux puis à celui de Reyrieux en 1985.
Depuis le milieu du XIXe siècle, le nom d’Ars est désormais universellement associé à celui de son saint curé Jean-Marie Vianney. Bien avant sa canonisation par le pape Pie XI en 1925, de nombreux pèlerinages ont lieu. Le 6 octobre 1986, le pape Jean-Paul II se rend dans le village d'Ars-sur-Formans, lors de son troisième voyage en France.
Le nom de la commune d'Ars viendrait de « Arsa » signifiant « la brûlée ». Longtemps appelée simplement Ars, la commune a vu son nom devenir Ars-sur-Formans par un décret du 12 octobre 1956, publié au Journal officiel du 18 du même mois[8].
La commune d'Ars-sur-Formans est membre de la communauté de communes Dombes Saône Vallée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Trévoux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[9].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1808 | François Cinier | |||
1808 | 1815 | Antoine Mandy | ||
1815 | 1821 | Michel Sève | ||
1821 | 1831 | Antoine Mandy | ||
1831 | 1838 | Michel Sève | ||
1838 | 1879 | Claude Prosper Garnier des Garets | ||
1879 | 1884 | Gaspard Sève | ||
1884 | 1896 | Jean-Baptiste Mandy-Trève | ||
1896 | 1904 | Michel Verchère | ||
1904 | 1912 | André Benoît Trève | ||
1912 | 1915 | Jean-François Cinier Trève | ||
1915 | 1919 | Jean-Claude Mandy | ||
1919 | 1944 | Jean-François Cinier Trève | ||
1944 | 1945 | Louis Gillet | ||
1945 | 1947 | Antoine Mandy Demole | ||
1947 | 1965 | Pierre Paturel | ||
1965 | 1977 | Jean-Claude Dupont | ||
1977 | 1983 | André Gillet | ||
1983 | 1995 | Henri Dutruge | ||
1995 | 2008 | Patrick Sandron | ||
2008 | 2014 | Patrick Duvivier | ||
2014 | En cours | Richard Paccaud | SE |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 1 457 habitants[Note 3], en augmentation de 5,05 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 211 | 230 | 268 | 304 | 337 | 399 | 501 | 510 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
522 | 492 | 561 | 583 | 584 | 516 | 522 | 512 | 481 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
495 | 473 | 497 | 488 | 450 | 441 | 470 | 481 | 522 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
460 | 496 | 480 | 719 | 851 | 1 102 | 1 244 | 1 284 | 1 387 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 427 | 1 457 | - | - | - | - | - | - | - |
Freihalden (Allemagne) depuis 1977[17]. La commune d'Ars-sur-Formans est jumelée avec le village de Freihalden qui appartient à la commune de Jettingen-Scheppach.
Plusieurs communautés sont présentes à Ars : les Sœurs travailleuses missionnaires (Maison de la Providence), les Sœurs franciscaines (Maison Saint-Jean), les Sœurs carmélites, les Bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, les Frères de la Sainte Famille de Belley (Sacristains pour le Sanctuaire), les prêtres de la Société Jean-Marie Vianney (Foyer sacerdotal Jean-Paul II pour l'accueil des prêtres, Séminaire international pour la formation des séminaristes).
Outre la basilique, le presbytère du curé d'Ars et la chapelle contenant la relique de son cœur sont ouverts à la visite. L'accueil et l'animation spirituelle du sanctuaire[19] sont assurés par les prêtres du sanctuaire, la congrégation des bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre et les Frères de la Sainte Famille de Belley. L'année 2009 marque le jubilé du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney. À l'occasion de l'année sacerdotale internationale 2009-2010 placée par le pape sous le patronage du saint curé d'Ars, le sanctuaire a accueilli près de 600 000 pèlerins dont 35 000 prêtres. Aujourd'hui, Ars apparaît comme un haut lieu de la Miséricorde. Ars fait partie de l'Association des villes sanctuaires en France, et a obtenu le label « village touristique de l'Ain ».
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Blasonnement :
Palé d'or et d'azur de six pièces[21]. |
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