Arrelles est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Arrelles | |
L'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Robert Guillemin 2020-2026 |
Code postal | 10340 |
Code commune | 10009 |
Démographie | |
Gentilé | Arrellois, Arrelloises |
Population municipale |
87 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 56″ nord, 4° 16′ 36″ est |
Superficie | 14,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Riceys |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Villiers-sous-Praslin | Villemorien | Polisot |
Praslin | ![]() |
Polisy |
Pargues | Avirey-Lingey |
Placé sur le plateau calcaire du Barrois, le territoire est traversé par la Sarce, rivière en rive gauche de la Seine.
Au territoire, sur un cadastre de 1834 : le bois de Fiel, les Closets, les Fays, le Champ du Four, le Lavoir, le Fontaine des Ormes, Saint-Yves.
Arrelles est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), terres arables (38,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), prairies (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
L'orthographe Arrelles n'est apparu qu'au début du XIXe siècle.
Sur le cadastre de 1834 on trouve : Closets, le Champs du Four, Fay, Fiel, le Lavoir, les Ormes, Saint-Yves.
Il y a des traces d'habitation attestées par des cercueils de l'époque gallo-romaine[8], un potin Sénons. La seigneurie était à la commanderie de Thors qui avait aussi un moulin.
En 1789, le village était une partie de l'intendance et de la généralité de Dijon, de l'élection de Bar-sur-Seine et du bailliage comtal de Bar-sur-Seine.
Le bois-de-Fiel, Faiel sur la commune est attesté depuis la donation de Gautier, comte de Brienne[9] aux nonnains de Bar-sur-Seine de droits d'usages[10]. Une autre, faite par itier de Merrey[11] aux prieuré de Merrey, de l'usage de bois mort en sa part de forêt. La commanderie d'Avalleur en devint propriétaire, avant 1754. Mesuré en 1759 il représentait 916 arpents et 29 perches organisé pour des rotations de 25 ans.
Boc-en-Fiel est le nom d'une ferme du territoire de Polissot.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Jacques Dechannes | ||
mars 2008 | En cours (au 25 mai 2020) |
Robert Guillemin[12] Réélu pour le mandat 2020-2026[13] |
DVD | Agriculteur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2019, la commune comptait 87 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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390 | 498 | 439 | 506 | 531 | 511 | 513 | 506 | 408 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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429 | 404 | 396 | 362 | 347 | 334 | 295 | 277 | 236 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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242 | 236 | 219 | 157 | 166 | 169 | 156 | 164 | 138 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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151 | 103 | 119 | 92 | 85 | 73 | 81 | 83 | 87 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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87 | 87 | - | - | - | - | - | - | - |
Église dédiée à Saint-Pierre-ès-Liens reconstruite en 1825 sur le plan du chœur carré du XIIe siècle et du transept doublé du XVIe siècle. Nef et clocher-porche du XIXe siècle[18]. Elle était une cure du doyenné de Bar-sur-Seine et à la seule collation de l'évêque.