Villiers-sous-Praslin est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Villiers-sous-Praslin | |
10432 VILLIERS SOUS PRASLIN 1 (1) 01.jpg | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Chaourçois et du Val d'Armance |
Maire Mandat |
Sylviane Villin 2020-2026 |
Code postal | 10210 |
Code commune | 10432 |
Démographie | |
Gentilé | Preuillots |
Population municipale |
71 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8,4 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 46″ nord, 4° 14′ 54″ est |
Superficie | 8,42 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Troyes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Riceys |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Lantages | Vougrey | Villemorien |
![]() |
||
Praslin | Arrelles |
Villiers-sous-Praslin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (3 %), prairies (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le cadastre de 1835 cite au territoire : Aigremont, Bellevue[8], Epinotte, Fontaine-au-Chèvres, la Foret, le Four, Moulin-à-Vent, Moulin-Roget, Tinteville et les Vaux.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Villiers-le-Merlet[9]. Il remplaçait l'ancienne appellation de Villiers-le-Merderel, ou la forme Merdret sur les cahiers de doléances de 1789.
Le fief de Villiers dépendait de l'Isle et faisait partie du domaine de Praslin. En 1492, Jean V et Ferry d'Aumont, frères, tenaient à Villers toutes justices, la Mairie, censives et une coutumes d'une géline par feu. Le village ne comptait plus que cinq feu à cette période. En 1748, Gaston de Ponts, comte de Praslin tenait le fief de Villiers le Merdret et l'Etat des émigrés cite un moulin et dépendances, cinquante trois journées de terre, huit arpents et demi de prés. Un four banal était cité au XVIe siècle et les biens communaux : cent arpents de terre en une pièce attenante au chemin allant à Troyes et une autre pièce de peu de valeur pour y pâturer.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube et du bailliage de Troyes. En 1438, Villiers relevait de l'élection de Langres[10]
Un recteur d'école est cité en 1790, il était payé quarante Livres par an pour cela et gagnait vingt autres livres comme manouvrier.
Du au la commune était au canton de Bar avant de passer à celui de Polisy jusqu'en l'an X.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2008 | Colette Tabouret | ||
mars 2008 | mars 2020 | Michel Boyer[11] | DVD | Retraité |
mars 2020 | En cours | Sylviane Villin | DVD | Retraitée |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 71 habitants[Note 3], en augmentation de 1,43 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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405 | 370 | 370 | 369 | 330 | 344 | 331 | 342 | 331 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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307 | 295 | 275 | 268 | 243 | 220 | 225 | 225 | 209 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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188 | 193 | 172 | 150 | 144 | 134 | 140 | 127 | 125 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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119 | 102 | 109 | 97 | 77 | 60 | 67 | 68 | 70 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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71 | 71 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église, sous le vocable de Saint-Nicolas était une succursale de la paroisse d'Arelles et du doyenné de Bar-sur-Aube jusqu'au XVIIIe siècle ; le commandeur d'Avalleur était décimateur. En 1789, les habitants obtinrent que le curé de la paroisse résida à VIlliers en augmentant en même temps ce qu'ils versaient au curé. Dans ce bâtiment du XIXe siècle[15] il faut compter comme mobilier :
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