Arleuf (Arleu en morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Arleuf | |
![]() Église d'Arleuf. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) |
Intercommunalité | Communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs |
Maire Mandat |
Jean-Luc BLANDIN 2020-2026 |
Code postal | 58430 |
Code commune | 58010 |
Démographie | |
Gentilé | Arleuquins, Arleuquines |
Population municipale |
683 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 02′ 44″ nord, 4° 01′ 24″ est |
Altitude | Min. 402 m Max. 857 m |
Superficie | 59,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Chinon |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
En morvandiau, le nom de la commune se dit Arleu.
Ce village du Morvan est situé au cœur de la Bourgogne, dans l'est de la Nièvre et jouxtant la Saône-et-Loire, sur la D 978 joignant Autun (28 km est-sud-est) à Château-Chinon (10 km à l'ouest) et Nevers (73 km à l'ouest)[1]. La rivière Yonne coule à 4,5 km (à vol d'oiseau) à l'ouest, le lac de Pannecière est à environ 10 km au nord-ouest[2].
Le plus haut sommet d'Arleuf, le Grand Montarnu à 857 mètres d'altitude, est le point culminant du département de la Nièvre.
Plusieurs hameaux composent la commune[2] :
![]() |
Corancy | Lavault-de-Frétoy | Anost (Saône-et-Loire) |
![]() |
Château-Chinon (Campagne) | N | Roussillon-en-Morvan (Saône-et-Loire) | ||
O Arleuf[2] E | ||||
S | ||||
Fâchin | Glux-en-Glenne | Saint-Prix (Saône-et-Loire) |
Arleuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,6 %), prairies (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Le terme médiéval Alleu se rapporte à une terre qui ne se trouvait pas soumise à l'emprise du seigneur et était exempte de droits féodaux[10]. Arleuf a pris plusieurs noms au cours de son histoire : Arido Loco en 1317, Aleuz en 1447, Arleuf en 1529[11] et à la Révolution, Arleux en 1801, puis de nouveau Arleuf.
Dans une publication de 1903, l'archéologue Hippolyte Marlot signale la découverte de plusieurs haches de l'âge du bronze près de la fontaine du hameau des Robins, ainsi qu'au mont Moux à Anost. Aucune illustration ne nous est parvenue et les objets ne sont pas connus plus précisément[12],[13].
Située au finage d'Arleuf, dans le Morvan, coutume du Nivernais, généralité de Moulins. Elle fut érigée en marquisat et s'étendait sur trois paroisses très étendues, de sept fiefs dont trois importants avec droit de haute, moyenne et basse justice et de droit de gruri[14]. Elle jouit en vertu de la coutume, des titres des droits de directe, comme les droits de dixmes de blairie[15], bordelage, corvées à bœufs et à bras, de taille serville et de servitude personnelle sur la majorité des vassaux.
Au milieu du XIXe siècle, les Carnés sont connus par leur blanchisserie de toile[16].
Au début du XXe siècle, la commune était desservie par une des lignes du Tacot du Morvan : le chemin de fer d'Autun à Château-Chinon.
Initialement ouverte en août 1900, la ligne fut prolongée le jusqu'à Château-Chinon (Ville).
Arleuf était alors desservie par plusieurs arrêts : deux haltes situées dans la forêt de Fragny et au lieu-dit des Malpennes (devenu aujourd'hui Les Malpeines), une gare dans le bourg de la commune et un arrêt facultatif au hameau les Blandins.
Une autre gare était située au hameau le Châtelet. Elle était néanmoins destinée à desservir ledit hameau ainsi que le bourg de la commune voisine de Fâchin.
Le trafic voyageurs fut stoppé le , remplacé par un service d'autocars. La ligne, fermée définitivement en 1936, fut démontée entièrement en 1939[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | En cours | Maxime Gautrain | PS | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].
En 2019, la commune comptait 683 habitants[Note 2], en diminution de 14,84 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 050 | 2 180 | 2 161 | 2 676 | 2 442 | 2 520 | 3 063 | 3 038 | 3 140 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 038 | 3 053 | 2 851 | 2 617 | 2 575 | 2 830 | 2 797 | 2 647 | 2 650 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 426 | 2 359 | 2 105 | 1 853 | 1 580 | 1 446 | 1 407 | 1 311 | 1 209 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 158 | 1 166 | 1 019 | 864 | 863 | 800 | 791 | 786 | 812 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
757 | 683 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (27,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 43,5 % la même année, alors qu'il est de 37,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 349 hommes pour 367 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,9 | 90 ou + | 5,4 |
13,6 | 75-89 ans | 16,5 |
26,8 | 60-74 ans | 23,7 |
21,4 | 45-59 ans | 18,5 |
12,0 | 30-44 ans | 12,9 |
12,9 | 15-29 ans | 11,1 |
12,3 | 0-14 ans | 12,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 3 |
10 | 75-89 ans | 14,2 |
22,6 | 60-74 ans | 22,9 |
20,8 | 45-59 ans | 19,7 |
15,5 | 30-44 ans | 14,6 |
14,7 | 15-29 ans | 12,1 |
15,3 | 0-14 ans | 13,6 |