Arblade-le-Haut est une commune française située dans l'ouest du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Bas-Armagnac, ou Armagnac noir, un pays s'inscrivant entre les vallées de l'Auzoue, la Gélise, la Douze et du Midou.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Gers.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Arblade-le-Haut | |
![]() Église Saint-Luperc de Loissan. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Condom |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bas-Armagnac |
Maire Mandat |
Jean-Marie Verrier 2020-2026 |
Code postal | 32110 |
Code commune | 32005 |
Démographie | |
Gentilé | Arbladois, Arbladoise |
Population municipale |
322 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 23″ nord, 0° 03′ 31″ ouest |
Altitude | 154 m Min. 87 m Max. 177 m |
Superficie | 12,2 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nogaro (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Grand-Bas-Armagnac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Izaute, le ruisseau de Vielcapet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arblade-le-Haut est une commune rurale qui compte 322 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 732 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro. Ses habitants sont appelés les Arbladois ou Arbladoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1974.
La commune d'Arblade-le-Haut se situe au centre du canton de Nogaro et dans l'arrondissement de Condom, à 50 km de Condom et à 65 km d'Auch[1].
Magnan | Caupenne-d'Armagnac | Nogaro |
Lanne-Soubiran | ![]() |
Urgosse |
Saint-Griède | Saint-Martin-d'Armagnac | Sorbets |
Le territoire de la commune est majoritairement constitué de coteaux au pentes prononcées, entre les vallées de l'Izaute et de la Juranne. Le point culminant d'Arblade-le-Haut se situe près de la mairie à une altitude de 154 mètres, tandis que le point le plus bas se situe à la confluence de l'Izaute et de la Juranne à une altitude de 88 mètres. L'ensemble du relief est très boisé[1].
Arblade-le-Haut se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[3].
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Izaute, le ruisseau de Vielcapet, la Jurane et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Izaute, d'une longueur totale de 37,5 km, prend sa source dans la commune de Dému et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Gélise à Castelnau d'Auzan Labarrère, après avoir traversé 11 communes[6].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maumusson », sur la commune de Maumusson-Laguian, mise en service en 1963[12] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[13],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 020,2 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, dans le département des Landes, mise en service en 1945 et à 39 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 13,5 °C pour 1981-2010[17], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[18].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[19] : le « réseau hydrographique du Midou et milieux annexes » (6 344 ha), couvrant 43 communes dont 37 dans le Gers et six dans les Landes[20].
Arblade-le-Haut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nogaro, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,7 %), zones agricoles hétérogènes (25,5 %), forêts (16,2 %), prairies (6,4 %), cultures permanentes (6,3 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Arblade-le-Haut est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 69,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 161 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 91 sont en en aléa moyen ou fort, soit 57 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1992, 1993, 1997, 1999 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].
Arblade signifie lieu boisé. Loissan, ou Louchan sous l'Ancien régime, renvoie au nom romain du domaine de Lucianus[1].
Jusqu'en 1791, Arblade-le-Haut était connue sous le nom d'Arblade Comtal[1].
Le nom de la commune en occitan gascon est Arblada d'en Haut[29].
Arblade-le-Haut absorbe la commune de Loubion en 1837[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
2001 | En cours | Jean-Marie Verrier[31] | DVD | Agriculteur retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 322 habitants[Note 7], en augmentation de 9,9 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
568 | 642 | 576 | 732 | 635 | 586 | 572 | 575 | 573 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
561 | 542 | 522 | 511 | 481 | 508 | 485 | 488 | 480 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
449 | 417 | 326 | 340 | 330 | 309 | 325 | 285 | 262 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
246 | 225 | 261 | 260 | 276 | 275 | 275 | 293 | 318 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Arblade-le-Haut dispose d'une école élémentaire publique (33 élèves en 2013)[36].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 135 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 318 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 990 €[I 4] (20 820 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 2,7 % | 5,4 % | 9 % |
Département[I 7] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 188 personnes, parmi lesquelles on compte 81,4 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 9 % de chômeurs) et 18,6 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nogaro, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 58 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 138, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 10].
Sur ces 138 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 94,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
18 établissements[Note 10] sont implantés à Arblade-le-Haut au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 18 entreprises implantées à Arblade-le-Haut), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Bas-Armagnac, une petite région agricole occupant une partie ouest du département du Gers[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 30 | 19 | 15 | 15 |
SAU[Note 12] (ha) | 693 | 713 | 591 | 766 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 19 en 2000 puis à 15 en 2010[40] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[41],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 693 ha en 1988 à 766 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 51 ha[40].
Sur les autres projets Wikimedia :